USA, (Starducongo.com) - " Investir dans la prochaine génération’’, tel est le thème du sommet USA-Leaders africains qui s'est ouvert le lundi 04 août au siège de la Banque Mondiale, à Washington. Trois durant, responsables Africains et Américains débattent sur des opportunités d'affaires entre les deux continents, des questions de paix et de sécurité, de la bonne gouvernance et surtout du virus Ebola qui écume une grande partie de l'Afrique de l’Ouest.
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Le sommet s'est ouvert par deux Forums : l'un consacré à l'AGOA, l'accord commercial conclu entre les Etats-Unis et les Etats africains sous l'administration du président Bill Clinton, afin de faciliter l'accès des produits africains au marché américain ; et l'autre, organisé en parallèle, sur la société civile. Tout le monde en convient, le premier sommet Afrique/États-Unis d'Amérique, qualifié d'historique par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, est placé sur le signe de l'espoir et de l'optimisme.
Les Chefs d'Etat et de gouvernement outre-Atlantique, répètent à l'envie que l'Afrique qui concentre 10 des 15 économies affichant les plus forts taux de croissance et qui comptera, d'ici quelques années, la plus importante main d'œuvre au monde, est le plus grand marché du futur. Ce qui suffit pour aiguiser l'appétit des Etats-Unis qui entendent bien intensifier leurs relations avec le continent et entrer en compétition avec l'Europe, la Chine, l'Inde ou le Brésil pour devenir un partenaire commercial privilégié. « Nous voulons et nous allons travailler dur pour que plus d'entreprises américaines investissent en Afrique. Nous voulons également que plus d'entreprises africaines investissent aux Etats-Unis » a affirmé le Secrétaire d'Etat John Kerry au cours du Forum de l'AGOA.
En conséquence, le 13ème sommet de l'AGOA, à Washington, a été l'occasion de réfléchir sur les orientations à prendre pour le renouvellement de ce partenariat prévu initialement jusqu'en 2015. Si les Etats-Unis ne sont pas le premier partenaire commercial de l'Afrique, l'AGOA a tout de même permis aux échanges entre ces deux entités de croître au cours des 14 dernières années : les exportations américaines vers le continent ont été multipliées par quatre pour atteindre 24 milliards de dollars et les importations provenant des pays signataires de l'AGOA ont été multipliées par 300%.
Le cas du Congo, signataire en décembre dernier du Trade Facilitation Agreement (Accord de facilitation du commerce) destiné à éliminer les tracasseries administratives aux frontières a été particulièrement signalé. "C'est un moment d'opportunité pour tous les africains. Mais c'est également un moment où il faut prendre des décisions" a déclaré John Kerry au Forum de l'AGOA "car c'est cela qui va déterminer si l'Afrique pourra tirer profit de ses grandes ressources qui sont les talents, les capacités et les aspirations de sa population". Le Secrétaire d'Etat américain a insisté sur l'importance de la transparence et de la lutte contre la corruption pour attirer plus d'investisseurs et rendre les marchés du continent plus compétitifs. Le prochain forum de l'AGOA se tiendra d'ailleurs l'an prochain pour la première fois au Gabon, en Afrique centrale.
Sur la question de paix et de sécurité, l’accent sera mis sur la menace terroriste qui guette le continent africain. A ce sujet, Washington s'inquiète de l'activisme des groupes terroristes implantés au nord du Mali, en Somalie, au Nigéria et au nord du Cameroun.
Ebola s'invite aux discussions du sommet
L'épidémie d'Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l'Ouest a été ajoutée à l'agenda des discussions au regard de l’ampleur de la maladie avec plus de 800 décès à la date d’aujourd’hui. La grave crise sanitaire a, d'ailleurs, retenu dans leurs pays, les présidents sierra-léonais, Ernest Bai Koroma, et libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, contraints de rester faire face à l'épidémie. Ces derniers viennent ajouter la liste des absents qui n'ont pas fait le déplacement de Washington : les dirigeants des pays jugés infréquentables par les américains qui n'ont pas été conviés (Centrafrique, Erythrée, Soudan et Zimbabwe) mais également l'égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, qui a décliné l'invitation.
Si Barack Obama n'a prévu aucune rencontre bilatérale, John Kerry s'est déjà entretenu en tête à tête avec le vice-président angolais et le président de la République Démocratique du Congo.
Le chef de l'Etat américain recevra ses homologues Africains à dîner à la maison blanche, avant le sommet en lui-même qui se tiendra le 6 août.
Huguette Mboma
Les Chefs d'Etat et de gouvernement outre-Atlantique, répètent à l'envie que l'Afrique qui concentre 10 des 15 économies affichant les plus forts taux de croissance et qui comptera, d'ici quelques années, la plus importante main d'œuvre au monde, est le plus grand marché du futur. Ce qui suffit pour aiguiser l'appétit des Etats-Unis qui entendent bien intensifier leurs relations avec le continent et entrer en compétition avec l'Europe, la Chine, l'Inde ou le Brésil pour devenir un partenaire commercial privilégié. « Nous voulons et nous allons travailler dur pour que plus d'entreprises américaines investissent en Afrique. Nous voulons également que plus d'entreprises africaines investissent aux Etats-Unis » a affirmé le Secrétaire d'Etat John Kerry au cours du Forum de l'AGOA.
En conséquence, le 13ème sommet de l'AGOA, à Washington, a été l'occasion de réfléchir sur les orientations à prendre pour le renouvellement de ce partenariat prévu initialement jusqu'en 2015. Si les Etats-Unis ne sont pas le premier partenaire commercial de l'Afrique, l'AGOA a tout de même permis aux échanges entre ces deux entités de croître au cours des 14 dernières années : les exportations américaines vers le continent ont été multipliées par quatre pour atteindre 24 milliards de dollars et les importations provenant des pays signataires de l'AGOA ont été multipliées par 300%.
Le cas du Congo, signataire en décembre dernier du Trade Facilitation Agreement (Accord de facilitation du commerce) destiné à éliminer les tracasseries administratives aux frontières a été particulièrement signalé. "C'est un moment d'opportunité pour tous les africains. Mais c'est également un moment où il faut prendre des décisions" a déclaré John Kerry au Forum de l'AGOA "car c'est cela qui va déterminer si l'Afrique pourra tirer profit de ses grandes ressources qui sont les talents, les capacités et les aspirations de sa population". Le Secrétaire d'Etat américain a insisté sur l'importance de la transparence et de la lutte contre la corruption pour attirer plus d'investisseurs et rendre les marchés du continent plus compétitifs. Le prochain forum de l'AGOA se tiendra d'ailleurs l'an prochain pour la première fois au Gabon, en Afrique centrale.
Sur la question de paix et de sécurité, l’accent sera mis sur la menace terroriste qui guette le continent africain. A ce sujet, Washington s'inquiète de l'activisme des groupes terroristes implantés au nord du Mali, en Somalie, au Nigéria et au nord du Cameroun.
Ebola s'invite aux discussions du sommet
L'épidémie d'Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l'Ouest a été ajoutée à l'agenda des discussions au regard de l’ampleur de la maladie avec plus de 800 décès à la date d’aujourd’hui. La grave crise sanitaire a, d'ailleurs, retenu dans leurs pays, les présidents sierra-léonais, Ernest Bai Koroma, et libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, contraints de rester faire face à l'épidémie. Ces derniers viennent ajouter la liste des absents qui n'ont pas fait le déplacement de Washington : les dirigeants des pays jugés infréquentables par les américains qui n'ont pas été conviés (Centrafrique, Erythrée, Soudan et Zimbabwe) mais également l'égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, qui a décliné l'invitation.
Si Barack Obama n'a prévu aucune rencontre bilatérale, John Kerry s'est déjà entretenu en tête à tête avec le vice-président angolais et le président de la République Démocratique du Congo.
Le chef de l'Etat américain recevra ses homologues Africains à dîner à la maison blanche, avant le sommet en lui-même qui se tiendra le 6 août.
Huguette Mboma
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