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L’agence pour la promotion des investissements (API) a tenu, ce 3 septembre 2014, une réunion technique avec les représentants des départements ministériels, désignés comme points focaux. Au cours des échanges, la directrice général de cette institution a dit sa déception quant à la place occupée par le Congo, 185ème sur 189 en 2014, dans le classement du Doing Business.
Une quarantaine de personnes représentant les points focaux des départements ministériels ont pris part à cette réunion technique organisée par l’API. Après avoir présenté les missions de cette institution qui consiste à accompagner les investisseurs dans la réalisation de leur projet, la directrice Annick Mongo, a donné le témoin au directeur des études et de la recherche, Galissan Martin et à Armel Ibata Koumou, juriste de formation, pour les deux communications prévues pour la circonstance.
Ces communications ont porté respectivement sur « les opportunités d’investissements au Congo » et « sur l’amélioration du climat des affaires au Congo.» Cette deuxième thématique a suscité une vive réaction de la part des points focaux au point de décevoir la directrice Annick Mongo qui a qualifié de « honte collective » la 185è place occupée par le Congo sur 189 pays africains en 2014 dans le classement du Doing Business.
Dans son argumentaire, le conférencier s’est appesanti sur un ensemble de textes de loi promulgués par le gouvernement. Allusion a été faite au décret portant suppression des contrôles des marchandises en circulation sur le territoire national et à l’arrêté conjoint portant interdiction des barrières de contrôle de marchandises.
Les échanges qui s’en sont suivis ont mis à nu certaines contraintes qui ne permettent pas à l’environnement des affaires au Congo de donner des résultats escomptés. Il s’agit par exemple du problème d’organisation en matière de création d’entreprise. Il a été reproché au gouvernement de ne pas associer tous les acteurs pour l’élaboration des textes de lois. L’autre difficulté évoquée, c’est la délégation de signature par la direction des impôts pour faciliter le centre de formalité des entreprises d’être plus opérationnel.
Pour les autres points focaux, le problème réside au niveau suivi des textes de loi et leur mise en œuvre. Il a été également constaté que, certains pays à revenu intermédiaires qui n’offrent pas des possibilités d’investissement viables comme le Congo occupent une position enviable dans le classement du Doing Business. Parmi les exemples cités figurent la Guinée Conakry, le Togo, la Sierra-Léone, etc. Des propositions ont été faite à l’endroit de l’API afin d’envoyer des missions de travail pour s’imprégner de leurs expériences respectives.
Pour la directrice générale, Annick Mongo, des efforts doivent être mutualisés à ce que toutes les brèches soient colmatées afin de faire un bond en avant dans ce classement du Doing Business. Cette première réunion technique a permis à cette institution et aux points focaux de franchir un grand pas tout relevant les goulots d’étranglement qui portent préjudice au développement du climat des affaires au Congo.
Avec pour, entre autres, mission de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière d’investissement à travers les activités de promotion et de facilitation des investissements privés, l’API est un établissement public administratif crée en 2012. Elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Placée sous la tutelle technique du ministère chargé de la promotion du secteur privé, son siège est fixé à Brazzaville
Une quarantaine de personnes représentant les points focaux des départements ministériels ont pris part à cette réunion technique organisée par l’API. Après avoir présenté les missions de cette institution qui consiste à accompagner les investisseurs dans la réalisation de leur projet, la directrice Annick Mongo, a donné le témoin au directeur des études et de la recherche, Galissan Martin et à Armel Ibata Koumou, juriste de formation, pour les deux communications prévues pour la circonstance.
Ces communications ont porté respectivement sur « les opportunités d’investissements au Congo » et « sur l’amélioration du climat des affaires au Congo.» Cette deuxième thématique a suscité une vive réaction de la part des points focaux au point de décevoir la directrice Annick Mongo qui a qualifié de « honte collective » la 185è place occupée par le Congo sur 189 pays africains en 2014 dans le classement du Doing Business.
Dans son argumentaire, le conférencier s’est appesanti sur un ensemble de textes de loi promulgués par le gouvernement. Allusion a été faite au décret portant suppression des contrôles des marchandises en circulation sur le territoire national et à l’arrêté conjoint portant interdiction des barrières de contrôle de marchandises.
Les échanges qui s’en sont suivis ont mis à nu certaines contraintes qui ne permettent pas à l’environnement des affaires au Congo de donner des résultats escomptés. Il s’agit par exemple du problème d’organisation en matière de création d’entreprise. Il a été reproché au gouvernement de ne pas associer tous les acteurs pour l’élaboration des textes de lois. L’autre difficulté évoquée, c’est la délégation de signature par la direction des impôts pour faciliter le centre de formalité des entreprises d’être plus opérationnel.
Pour les autres points focaux, le problème réside au niveau suivi des textes de loi et leur mise en œuvre. Il a été également constaté que, certains pays à revenu intermédiaires qui n’offrent pas des possibilités d’investissement viables comme le Congo occupent une position enviable dans le classement du Doing Business. Parmi les exemples cités figurent la Guinée Conakry, le Togo, la Sierra-Léone, etc. Des propositions ont été faite à l’endroit de l’API afin d’envoyer des missions de travail pour s’imprégner de leurs expériences respectives.
Pour la directrice générale, Annick Mongo, des efforts doivent être mutualisés à ce que toutes les brèches soient colmatées afin de faire un bond en avant dans ce classement du Doing Business. Cette première réunion technique a permis à cette institution et aux points focaux de franchir un grand pas tout relevant les goulots d’étranglement qui portent préjudice au développement du climat des affaires au Congo.
Avec pour, entre autres, mission de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière d’investissement à travers les activités de promotion et de facilitation des investissements privés, l’API est un établissement public administratif crée en 2012. Elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Placée sous la tutelle technique du ministère chargé de la promotion du secteur privé, son siège est fixé à Brazzaville
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