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Lutte contre le trafic de drogues et de stupéfiants : La police congolaise a saisi près de quatre kilos de cocaïne à l’aéroport de Brazzaville

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Lutte contre le trafic de drogues et de stupéfiants : La police congolaise a saisi près de quatre kilos de cocaïne à l’aéroport de Brazzaville
C’est une saisie record, cette année, qui n’est pas sans inquiéter sur l’importance que semble prendre le trafic de drogues transitant par Brazzaville. En effet, mardi 6 décembre 2012, la police judiciaire a interpellé sept passagers, dont une femme, à l’aéroport international Maya-Maya, en provenance du Brésil, via Johannesburg, par le vol Sud Africa Airlines. Ils possédaient, au total, 3.905 grammes de cocaïne (soient 355 boulettes) dissimulés dans leurs corps. Ils ont été présentés à la presse, vendredi 14 décembre dernier, à la direction de la police judiciaire, à Brazzaville, au cours d’un point de presse animé, conjointement, par le colonel Jean-Aive Allakoua, porte-parole de la police, et le commissaire-colonel Jean-Roger Kouni Okogna, directeur central de la police judiciaire. Il s’agit de Henriques Narcisso Vieira (34 ans), de Muké Lengha Serge (39 ans), Severino Dacosta (40 ans), Vata Joâo (34 ans), d’antonio Judex Tenda (40 ans), tous Angolais et de Pembelé Balazao Serge (37 ans), de Mayayila Nitu Herlyne (28 ans), tous deux Congolais (R.D.C). Ils ont, chacun, avalé entre 30 et 75 boulettes de cocaïne. Une boulette équivaut à 11 grammes dont le prix oscille entre 70.000 F.Cfa et 150.000. L’unique femme de la bande avait introduit, dans son sexe, un paquet de 20 boulettes. Et la consigne est que lorsqu’ils dissimulent ces boulettes, ils ont l’obligation de ni boire, ni manger, pendant le vol. Leur interpellation a été rendue possible avec l’appui de la coopération policière internationale et des indications données par des personnes anonymes.
Ces trafiquants de drogue, en provenance de Sao-Paulo, au Brésil, pour la R.D.C et l’Angola, travaillent en réseau. Ils ont, tous, reconnu ce qui leur est reproché. Ils travaillent au nom d’un fournisseur de drogue au Brésil, qui entend écouler son produit en Angola, en R.D.C, au Congo-Brazzaville, et pourquoi pas dans des pays européens, en transitant par l’Afrique centrale. Généralement, ils ne sont pas en contact avec le fournisseur.
Expliquant le mode opératoire des trafiquants, le colonel Allakoua a précisé: «Il consiste à contacter un boss dans les favelas, au Brésil, qui leur livre les boulettes qu’ils intègrent. Ensuite, ils prennent l’avion et via Johannesburg, les pays à destination où ils sont attendus par des éventuels preneurs. Lorsqu’ils ont été pris en flagrant délit, à Brazzaville, ils avaient l’intention d’aller dans les pays voisins où ils devraient être contactés par ceux qui sont informés de leur arrivée, car il s’agit d’un réseau bien organisé. Et à leur arrivée à destination, ils contactent les passeurs, livrent la marchandise et prennent de l’argent».
D’après lui, le circuit habituel qu’ils empruntent, a été, certainement, verrouillé: «Les dispositifs aux frontières ont certainement, été renforcés et ils ont estimé qu’à partir de chez nous, on peut passer sans problème. Mais étant donné que nous avons la coopération policière internationale, tous les dispositifs ont été mis en place pour que toutes ces personnes soient interpellées. Au Congo, selon les statistiques, le trafic et la consommation de drogue dure ne sont pas très élevés, mais tous les dispositifs mis en place vont dans le sens que le Congo ne doit pas être transformé en une plateforme de trafic de drogue dure. Car, la lutte contre la drogue est un acte d’effort important de l’Organisation internationale de police, dont le Congo est membre. Et dans notre pays, si de tels trafics ont lieu, nous courrons vers la déperdition de la jeunesse et de la population».
«Et le filet tendu restera jusqu’au moment où nous mettrons la main sur le dernier malfaiteur qui procèdera à ce genre de trafique. L’individu interpellé, le 18 novembre avec 81 boulettes et, les quatre autres interpellés, le 24 novembre, ont été déférés devant le procureur de la République», a-t-il signalé.

Alain Patrick MASSAMBA

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