New-York, (Starducongo.com) - Ce constat a été fait au sommet des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenu le 23 septembre à New York. Ces engagements ont été pris lors du sommet Rio+20, mais ils n’ont pas été tenus à ce jour.

Un constat assortis des efforts des pays du bassin du Congo qui déploient des efforts pour la préservation de leurs écosystèmes forestiers.
Les dirigeants du monde et des milliers de participants venus du secteur privé, des ONG et d'autres groupes avaient convenu à la conférence de « Rio+20 », d’assurer la protection de l'environnement sur une planète de plus en plus peuplée.
Des pistes avaient été dégagées pour mener à un avenir durable, un avenir porteur de davantage de sources d'énergie non polluantes, d'une plus grande sécurité et d'un niveau de vie convenable pour tous.
Mais, fort malheureusement, les objectifs de développement durable, décidés à Rio +20, sont loin d'être atteints... », a relevé Denis Sassou N’Guesso, à cette période charnière, de la afin du cycle de Rio+20 et du lancement du nouveau processus devant conduire à l'établissement d'objectifs du développement durable, parce que, a-t-il estimé, « les égoïsmes nationaux ont eu raison des incantations publiques ».
Or, les dangers des changements climatiques sont plus que réels et désormais vécues dans la réalité quotidienne de l’humanité. Il faut des hommes de volonté et des actions concrètes pour tenter de parer à la disparition annoncée de la terre. Et, Denis Sassou N’Guesso s’exprimera su le sujet, tant son activisme dans le domaine est éloquent.
En effet, la République du Congo, comme l’ensemble du continent africain, dispose d’atouts naturels caractérisés par un fort potentiel énergétique, hydraulique et une diversité biologique des plus enviables. Mais cette richesse potentielle est menacée le phénomène des changements climatiques, dont la dégradation des écosystèmes forestiers, la raréfaction croissante de l'eau et la faible capacité de résistance aux catastrophes naturelles constituent des preuves irréfutables avec leurs conséquences néfastes.
Conscient de ces dangers, Denis Sassou N’Guesso dont le pays occupe une position de choix dans le bassin du Congo, a pris une sérieuse option pour espérer créer une dynamique autour de cette question aux influences multiples et néfastes sur l’homme et son environnement.
Ce n’est pas à tort que ses pairs l’ont choisi en juin 2012 à Durban, lors de la conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio+20, comme porte-parole de l’Afrique. A l’occasion, il n’avait pas manqué de tirer sur la sonnette d’alarme : « le danger du changement climatique est réel », disait-il, en attirant l’attention de la communauté internationale sur le fait que ce danger «… ne se situait pas dans un environnement lointain … Ce serait le comble de l’irresponsabilité si nous devrions rester là, sans réaction, sans décision, à regarder la terre et notre humanité courir à leur perte », avait-il déclaré.
Le président de la République s’est pleinement investi depuis près d’une décennie pour mener un plaidoyer auprès de la communauté internationale, afin qu’elle respecte les engagements pris notamment ceux liés à l’appui à la lutte contre les changements climatiques et à l’aide au développement dans les pays victimes des changements climatiques.
En effet, en mai 2010, à la conférence sur le climat et les forêts organisée à Oslo (Norvège), le président congolais avait appelé à une mobilisation qui devait pousser les pays développés à poursuivre leurs efforts dans la mise en œuvre du processus REDD+.
Il constatait, 20 ans après le sommet de la terre à Rio de Janeiro (Brésil), qu’« aucune avancée significative vers le développement durable n’a été enregistrée », pointant ainsi du doigt le paradoxe qui voulait que les pollueurs paient moins ou presque rien, alors que les victimes des changements climatiques souffrent à double titre : ils subissent les effets des changements climatiques et doivent fournir des efforts pour préserver l’environnement. Denis Sassou N’Guesso a réitéré ces observations, avec véhémence, lors du sommet l’UE-Afrique, en 2014, à Bruxelles.
Cet élan est constant chez Denis Sassou N’Guesso, dont le pays a accueilli, en juin 2011 le sommet sur les 3 bassins forestiers tropicaux (bassin du Congo, d’Amazonie et du Bornéo-Mékong), à Brazzaville et à l’issue duquel, la déclaration commune adoptée, posait les bases d’une coopération sud-sud, pour une gestion concertée des écosystèmes dans ces trois bassins.
A l’ouverture de ces retrouvailles, Denis Sassou N’Guesso a fait un certain nombre de propositions allant dans le sens de la gestion rationnelle de ces bassins forestiers, notamment, sur la mise en place d’une plateforme de conciliation, d’échange d’information, d’expériences et de technologies, en vue d’harmoniser les vues, les actions et les politiques dans les domaines des forets.
Outre ce plaidoyer, le Congo est au niveau sous régional, la République du Congo joue un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques. Ainsi, au niveau de la commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), le Congo soutient la position commune africaine contenue dans la déclaration de Nairobi et qui repose sur les 5 piliers du plan de Bali, à savoir l’adaptation, l’atténuation, le transfert de technologie, les financements et le renforcement des capacités.
Cette volonté manifeste vise à créer un meilleur cadre sur le plan international, régional et sous régional visant le développement durable a porté aussi ses fruits sur le plan local. Ces efforts se sont traduits, notamment, par la création d’un réseau national et transfrontalier et d’aires protégées totalisant 11,2% du territoire national pour la conservation de la biodiversité.
Sur le plan national, le gouvernement du Congo a décidé de mettre en œuvre un programme de plantations sur une superficie d’un million d’hectares d’ici à 2020, en vue de diminuer la pression exercée sur les forêts naturelles par l’industrie du bois et l’exploitation du bois énergie. Le but étant de valoriser les résultats de la recherche forestière portant sur le clonage des arbres, mise au point pour la première fois, au monde sur l’eucalyptus en 1975, à Pointe- Noire.
Un plan de convergence, composante environnementale de l’Afrique Centrale du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a été élaboré. Ce plan prévoit, sur une période de 10 ans, des actions sous régionales et nationales qui constituent une réponse à la fois au changement climatique et à la dégradation de la biodiversité.
A ce vaste programme, il faut ajouter l’initiation en 2011 d’un programme national d’afforestation (PRONAR) d’un million d’hectares de plantation forestière pour les 10ans à Venir et la mise en place d’un système de traçabilité de bois dans le cadre des accords de partenariats volontaire signé avec l’UE qui s’ajoutait au service national de reboisement (SNR).
Par ailleurs depuis les années 80, le Congo a institué le 6 novembre de chaque année, une journée nationale de l’arbre au cours de laquelle, chaque congolais plante au moins un arbre.
Il est va de soi que, comme le disait Denis Sassou N’Guesso, au sommet de la francophonie de Montreuil en octobre 2010, « Nous avons les ressources, la foret, le soleil, l’eau, le vent…C’est à nous de jouer, mais nous ne pouvons pas jouer seuls, l’enjeu est planétaire ».
Wilfrid Lawilla
Les dirigeants du monde et des milliers de participants venus du secteur privé, des ONG et d'autres groupes avaient convenu à la conférence de « Rio+20 », d’assurer la protection de l'environnement sur une planète de plus en plus peuplée.
Des pistes avaient été dégagées pour mener à un avenir durable, un avenir porteur de davantage de sources d'énergie non polluantes, d'une plus grande sécurité et d'un niveau de vie convenable pour tous.
Mais, fort malheureusement, les objectifs de développement durable, décidés à Rio +20, sont loin d'être atteints... », a relevé Denis Sassou N’Guesso, à cette période charnière, de la afin du cycle de Rio+20 et du lancement du nouveau processus devant conduire à l'établissement d'objectifs du développement durable, parce que, a-t-il estimé, « les égoïsmes nationaux ont eu raison des incantations publiques ».
Or, les dangers des changements climatiques sont plus que réels et désormais vécues dans la réalité quotidienne de l’humanité. Il faut des hommes de volonté et des actions concrètes pour tenter de parer à la disparition annoncée de la terre. Et, Denis Sassou N’Guesso s’exprimera su le sujet, tant son activisme dans le domaine est éloquent.
En effet, la République du Congo, comme l’ensemble du continent africain, dispose d’atouts naturels caractérisés par un fort potentiel énergétique, hydraulique et une diversité biologique des plus enviables. Mais cette richesse potentielle est menacée le phénomène des changements climatiques, dont la dégradation des écosystèmes forestiers, la raréfaction croissante de l'eau et la faible capacité de résistance aux catastrophes naturelles constituent des preuves irréfutables avec leurs conséquences néfastes.
Conscient de ces dangers, Denis Sassou N’Guesso dont le pays occupe une position de choix dans le bassin du Congo, a pris une sérieuse option pour espérer créer une dynamique autour de cette question aux influences multiples et néfastes sur l’homme et son environnement.
Ce n’est pas à tort que ses pairs l’ont choisi en juin 2012 à Durban, lors de la conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio+20, comme porte-parole de l’Afrique. A l’occasion, il n’avait pas manqué de tirer sur la sonnette d’alarme : « le danger du changement climatique est réel », disait-il, en attirant l’attention de la communauté internationale sur le fait que ce danger «… ne se situait pas dans un environnement lointain … Ce serait le comble de l’irresponsabilité si nous devrions rester là, sans réaction, sans décision, à regarder la terre et notre humanité courir à leur perte », avait-il déclaré.
Le président de la République s’est pleinement investi depuis près d’une décennie pour mener un plaidoyer auprès de la communauté internationale, afin qu’elle respecte les engagements pris notamment ceux liés à l’appui à la lutte contre les changements climatiques et à l’aide au développement dans les pays victimes des changements climatiques.
En effet, en mai 2010, à la conférence sur le climat et les forêts organisée à Oslo (Norvège), le président congolais avait appelé à une mobilisation qui devait pousser les pays développés à poursuivre leurs efforts dans la mise en œuvre du processus REDD+.
Il constatait, 20 ans après le sommet de la terre à Rio de Janeiro (Brésil), qu’« aucune avancée significative vers le développement durable n’a été enregistrée », pointant ainsi du doigt le paradoxe qui voulait que les pollueurs paient moins ou presque rien, alors que les victimes des changements climatiques souffrent à double titre : ils subissent les effets des changements climatiques et doivent fournir des efforts pour préserver l’environnement. Denis Sassou N’Guesso a réitéré ces observations, avec véhémence, lors du sommet l’UE-Afrique, en 2014, à Bruxelles.
Cet élan est constant chez Denis Sassou N’Guesso, dont le pays a accueilli, en juin 2011 le sommet sur les 3 bassins forestiers tropicaux (bassin du Congo, d’Amazonie et du Bornéo-Mékong), à Brazzaville et à l’issue duquel, la déclaration commune adoptée, posait les bases d’une coopération sud-sud, pour une gestion concertée des écosystèmes dans ces trois bassins.
A l’ouverture de ces retrouvailles, Denis Sassou N’Guesso a fait un certain nombre de propositions allant dans le sens de la gestion rationnelle de ces bassins forestiers, notamment, sur la mise en place d’une plateforme de conciliation, d’échange d’information, d’expériences et de technologies, en vue d’harmoniser les vues, les actions et les politiques dans les domaines des forets.
Outre ce plaidoyer, le Congo est au niveau sous régional, la République du Congo joue un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques. Ainsi, au niveau de la commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), le Congo soutient la position commune africaine contenue dans la déclaration de Nairobi et qui repose sur les 5 piliers du plan de Bali, à savoir l’adaptation, l’atténuation, le transfert de technologie, les financements et le renforcement des capacités.
Cette volonté manifeste vise à créer un meilleur cadre sur le plan international, régional et sous régional visant le développement durable a porté aussi ses fruits sur le plan local. Ces efforts se sont traduits, notamment, par la création d’un réseau national et transfrontalier et d’aires protégées totalisant 11,2% du territoire national pour la conservation de la biodiversité.
Sur le plan national, le gouvernement du Congo a décidé de mettre en œuvre un programme de plantations sur une superficie d’un million d’hectares d’ici à 2020, en vue de diminuer la pression exercée sur les forêts naturelles par l’industrie du bois et l’exploitation du bois énergie. Le but étant de valoriser les résultats de la recherche forestière portant sur le clonage des arbres, mise au point pour la première fois, au monde sur l’eucalyptus en 1975, à Pointe- Noire.
Un plan de convergence, composante environnementale de l’Afrique Centrale du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a été élaboré. Ce plan prévoit, sur une période de 10 ans, des actions sous régionales et nationales qui constituent une réponse à la fois au changement climatique et à la dégradation de la biodiversité.
A ce vaste programme, il faut ajouter l’initiation en 2011 d’un programme national d’afforestation (PRONAR) d’un million d’hectares de plantation forestière pour les 10ans à Venir et la mise en place d’un système de traçabilité de bois dans le cadre des accords de partenariats volontaire signé avec l’UE qui s’ajoutait au service national de reboisement (SNR).
Par ailleurs depuis les années 80, le Congo a institué le 6 novembre de chaque année, une journée nationale de l’arbre au cours de laquelle, chaque congolais plante au moins un arbre.
Il est va de soi que, comme le disait Denis Sassou N’Guesso, au sommet de la francophonie de Montreuil en octobre 2010, « Nous avons les ressources, la foret, le soleil, l’eau, le vent…C’est à nous de jouer, mais nous ne pouvons pas jouer seuls, l’enjeu est planétaire ».
Wilfrid Lawilla
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