L’Union des Forces pour l’Alternance (UFA), réclamé jeudi à Libreville au cours d’une conférence de presse une révision de la constitution pour limiter les mandats présidentiels à deux septennats, a constaté un reporter de Gabonactu.com.
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Selon la constitution actuelle, le président de la République gabonaise est élu pour un mandat de 7 ans renouvelable autant de fois. Cette disposition avait été introduite lors d’une révision de la loi fondamentale en 2003.
L’UFA veut revenir à la constitution de 1991 qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux.
Les cadres de l'ex Union nationale (UN, parti dissout de l'opposition) n'ont pas assisté à cette conférence de presse.
Les maîtres orateurs étaient Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé et Pierre Claver Maganga Moussavou.
L’UFA veut aussi le retour à un scrutin à deux tours. Actuellement, le président de la République et les autres élus (sénateur, députés, conseillers municipaux) sont élus après un seul tour.
Ces opposants réclament par ailleurs, une réforme de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) ainsi qu’un accès équitable aux médias publics en période non électorale.
Toutes ces reformes sont difficiles à obtenir pour l’opposition très minoritaire au parlement. Au Gabon, il y a trois possibilités pour modifier la constitution : le référendum convoqué par le président de la République, le projet de loi initié par le gouvernement ou la proposition de loi initiée par le parlement.
Par Antoine Relaxe
L’UFA veut revenir à la constitution de 1991 qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux.
Les cadres de l'ex Union nationale (UN, parti dissout de l'opposition) n'ont pas assisté à cette conférence de presse.
Les maîtres orateurs étaient Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé et Pierre Claver Maganga Moussavou.
L’UFA veut aussi le retour à un scrutin à deux tours. Actuellement, le président de la République et les autres élus (sénateur, députés, conseillers municipaux) sont élus après un seul tour.
Ces opposants réclament par ailleurs, une réforme de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) ainsi qu’un accès équitable aux médias publics en période non électorale.
Toutes ces reformes sont difficiles à obtenir pour l’opposition très minoritaire au parlement. Au Gabon, il y a trois possibilités pour modifier la constitution : le référendum convoqué par le président de la République, le projet de loi initié par le gouvernement ou la proposition de loi initiée par le parlement.
Par Antoine Relaxe
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