Mercredi 22 octobre 2014, vers 17h, à la station-service S.n.p.c-Distribution, située à la gare routière du marché Total, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, il y a eu un moment de panique, à cause des policiers qui sont intervenus, pour disperser des chauffeurs de bus qui se livraient à la bagarre.
Il y aurait eu des coups de feu tirés en l’air, pour les disperser, provoquant la panique dans le marché. Une autre version avance qu’un agent de la force publique avait eu maille à partir avec un pompiste de la station-service. D’après un témoignage, ce dernier aurait demandé, gentiment, à l’agent, de s’éloigner de la pompe, car il était en communication par téléphone, ce qui est interdit. Non content de cette proposition, l’agent de la force publique aurait déclenché les hostilités. Mais, des jeunes, notamment des élèves passant par-là, s’y sont mêlés, en l’agressant. Celui-ci est allé appeler en renfort ses collègues. Ceux-ci, en débarquant de leur véhicule, ont pris en chasse tout ce qui bougeait, et lancé des bombes lacrymogènes. C’était le sauve-qui-peut, le long de l’avenue de l’O.u.a et à la gare routière où un bus, de marque Toyota «Coaster», a été soufflé, perdant son vitrage arrière. En s’éclipsant, les agents de la force publique auraient embarqué, manu-militari, un contrôleur de bus. Un groupe de chauffeurs de bus se serait rendu au domicile du directeur général de la police, sur cette situation qui a failli dégénérer à Bacongo.
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