Brazzaville, (Starducongo.com) - 15 Août 1959 - 15 Août 2014, il y a plus de 55 ans naissait au Bar-dancing "Chez Faignond" à Brazzaville, Les Bantous de la Capitale, l'un des orchestres les plus prestigieux d'Afrique, le plus ancien encore en activité sur les deux rives du fleuve Congo.

Très vite, l'orchestre va être la fierté et le porte-étendard pendant plusieurs années, de la musique congolaise à travers l'Afrique et le monde.
Au fil des ans, Les Bantous vont apparaître comme l'une des fondations les plus sûres de la musique congolaise sur les deux rives du fleuve Congo et va s'imposer comme une véritable "école" de la musique pratique d'où sont sortis presque tous les grands noms de la musique congolaise, en marge du fait d'avoir réussi à exporter son genre typique, tradi-moderne et ses danses. on pense notamment au "Boucher", "Kirikiri", "Yeke-yeke" et "Soukous"
Si l'on tient aux raisons indiscutables d'aimer cet orchestre, on constate qu'en 55 ans , et sous l'impulsion du "sextet merveilleux" : JS Essous, Nino Malapet, Célestin Kouka, Edo Ganga, Saturnin Pandi, Daniel Loubelo "De la lune", Les Bantous ont marqué leur existence à travers les faits ci-après:
1 - La conscientisation : 1959, année où une série des lois constitutionnelles jettent les bases d'un Etat indépendant du Congo-Brazzaville dans l'inter-dépendance (Communauté Franco-Africaine, sous la présidence du Général De Gaulle), notamment cette approche de l'indépendance, fit plus d'une fois réfléchir les ressortissants congolais qui évoluaient dans les orchestres de Kinshasa (Congo-Léopoldville), de rentrer au bercail et création d'un orchestre fort et représentatif de la musique du Congo-Brazza.
2 - La fierté à l'Indépendance du Congo-Brazzaville - 15 Août 1960 - Le 15 Août 1959, Les Bantous sont à l'honneur à l'occasion des festivités marquant l'Indépendance de la République du Congo-Brazzaville. Ils constituent pour le président Fulbert Youlou et toutes les autorités un motif de légitime fierté. L'image du Congo par leur biais commence à s'exporter de mieux en mieux. Tout comme il contribuera davantage à la réussite de plusieurs événements officiels de la république du Congo jusqu'à ces dernières années.
3 - La coqueluche de plusieurs pays africains : Aussitôt après les festivités de l'Indépendance du Congo-Brazzaville, Les Bantous qui jouissaient désormais d'une grande popularité en Afrique, vont se rendre dans plusieurs pays africains pour animer les fêtes de l'Indépendance. Il sera d'ailleurs l'orchestre préféré des Présidents Felix Houphouet-Boigny et Omar Bongo.
4 - Le rayonnement à travers le monde : Les Bantous ont eu l'occasion de se produire dans une soixantaine des pays du monde, redorant partout son blason de porte étendard de la musique congolaise et africaine et de parvenir à imposer sa personnalité. Et plus honorablement, au : 1er Festival mondial des Arts Nègres à Dakar (1966) - 1er Festival culturel panafricain d'Alger (1969) - La tournée artistique à Cuba (1974/75) - 11éme Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Cuba (1978) - 2ème Festival culturel panafricain de Lagos (1977) - La concrétisation avec le passage à l'Olympia de Paris d'un rêve qui datait de longtemps (12 Avril 2009) et bien d'autres événements au cours des tournées en France (2007- 2009) etc...
5 - Une discographie abondante et merveilleuse : L'orchestre le plus connu du Congo-Brazzaville a pratiqué depuis sa création, outre la musique congolaise, la musique du monde dans tous ses contours et acquis une grande réputation qui fait que l'orchestre reste toujours un groupe de référence pour de nombreuses générations. Ce qui lui a permis de marquer fortement sa présence à travers une discographie très fournie et qui symbolise différentes époques de gloire des Bantous.
6 - Reconnaissance et Contribution : Les Bantous on obtenu à titre de reconnaissance pour sa contribution forte au rayonnement de la musique africaine de nombreux titres honorifiques, des médailles et diplômes d'honneur du Congo et de l'étranger. Il convient de noter que Les Bantous se sont efforcés par des mesures appropriées d'enraciner la jeunesse congolaise dans les réalités musicales congolaises, afin qu'elle en comprenne les valeurs profondes et pour mieux l'armer à se rendre responsable de son héritage culturel.
7 - Patrimoine national : L'orchestre Les Bantous de la capitale, à tout le mérite de se placer au rang des monuments placés au patrimoine national. Surtout pour avoir prouvé par des nombreuses actions concrètes sa participation à la mutation du Congo qui s'appelle progrès, évolution des esprits pour la maîtrise totale de ses destins, la recherche permanente de la conscience créatrice du peuple.
8 - L'orchestre tient bon et pour combien de temps encore ? Après la disparition successive des piliers de l'orchestre : Jean-Serge Essous et Nino Malapet, les problèmes de santé de Passi Mermans et Célestin Kouka, ceux qui avaient parié sur la chûte de l'orchestre se sont largement trompés. Certes, avec le soutien évident des personnes de bonne volonté, l'orchestre continue à s'exprimer avec beaucoup plus de dynamisme dans l'organisation du travail et la réalisation des tâches attribuées aux principaux animateurs pour maintenir le groupe en effervescence. Toutefois, un coup de main des autorités nationales est vraiment souhaitable, voire indispensable pour ne pas voir disparaitre ce patrimoine national et africain.
Clément Ossinondé
clementossinonde@starducongo.com
Au fil des ans, Les Bantous vont apparaître comme l'une des fondations les plus sûres de la musique congolaise sur les deux rives du fleuve Congo et va s'imposer comme une véritable "école" de la musique pratique d'où sont sortis presque tous les grands noms de la musique congolaise, en marge du fait d'avoir réussi à exporter son genre typique, tradi-moderne et ses danses. on pense notamment au "Boucher", "Kirikiri", "Yeke-yeke" et "Soukous"
Si l'on tient aux raisons indiscutables d'aimer cet orchestre, on constate qu'en 55 ans , et sous l'impulsion du "sextet merveilleux" : JS Essous, Nino Malapet, Célestin Kouka, Edo Ganga, Saturnin Pandi, Daniel Loubelo "De la lune", Les Bantous ont marqué leur existence à travers les faits ci-après:
1 - La conscientisation : 1959, année où une série des lois constitutionnelles jettent les bases d'un Etat indépendant du Congo-Brazzaville dans l'inter-dépendance (Communauté Franco-Africaine, sous la présidence du Général De Gaulle), notamment cette approche de l'indépendance, fit plus d'une fois réfléchir les ressortissants congolais qui évoluaient dans les orchestres de Kinshasa (Congo-Léopoldville), de rentrer au bercail et création d'un orchestre fort et représentatif de la musique du Congo-Brazza.
2 - La fierté à l'Indépendance du Congo-Brazzaville - 15 Août 1960 - Le 15 Août 1959, Les Bantous sont à l'honneur à l'occasion des festivités marquant l'Indépendance de la République du Congo-Brazzaville. Ils constituent pour le président Fulbert Youlou et toutes les autorités un motif de légitime fierté. L'image du Congo par leur biais commence à s'exporter de mieux en mieux. Tout comme il contribuera davantage à la réussite de plusieurs événements officiels de la république du Congo jusqu'à ces dernières années.
3 - La coqueluche de plusieurs pays africains : Aussitôt après les festivités de l'Indépendance du Congo-Brazzaville, Les Bantous qui jouissaient désormais d'une grande popularité en Afrique, vont se rendre dans plusieurs pays africains pour animer les fêtes de l'Indépendance. Il sera d'ailleurs l'orchestre préféré des Présidents Felix Houphouet-Boigny et Omar Bongo.
4 - Le rayonnement à travers le monde : Les Bantous ont eu l'occasion de se produire dans une soixantaine des pays du monde, redorant partout son blason de porte étendard de la musique congolaise et africaine et de parvenir à imposer sa personnalité. Et plus honorablement, au : 1er Festival mondial des Arts Nègres à Dakar (1966) - 1er Festival culturel panafricain d'Alger (1969) - La tournée artistique à Cuba (1974/75) - 11éme Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Cuba (1978) - 2ème Festival culturel panafricain de Lagos (1977) - La concrétisation avec le passage à l'Olympia de Paris d'un rêve qui datait de longtemps (12 Avril 2009) et bien d'autres événements au cours des tournées en France (2007- 2009) etc...
5 - Une discographie abondante et merveilleuse : L'orchestre le plus connu du Congo-Brazzaville a pratiqué depuis sa création, outre la musique congolaise, la musique du monde dans tous ses contours et acquis une grande réputation qui fait que l'orchestre reste toujours un groupe de référence pour de nombreuses générations. Ce qui lui a permis de marquer fortement sa présence à travers une discographie très fournie et qui symbolise différentes époques de gloire des Bantous.
6 - Reconnaissance et Contribution : Les Bantous on obtenu à titre de reconnaissance pour sa contribution forte au rayonnement de la musique africaine de nombreux titres honorifiques, des médailles et diplômes d'honneur du Congo et de l'étranger. Il convient de noter que Les Bantous se sont efforcés par des mesures appropriées d'enraciner la jeunesse congolaise dans les réalités musicales congolaises, afin qu'elle en comprenne les valeurs profondes et pour mieux l'armer à se rendre responsable de son héritage culturel.
7 - Patrimoine national : L'orchestre Les Bantous de la capitale, à tout le mérite de se placer au rang des monuments placés au patrimoine national. Surtout pour avoir prouvé par des nombreuses actions concrètes sa participation à la mutation du Congo qui s'appelle progrès, évolution des esprits pour la maîtrise totale de ses destins, la recherche permanente de la conscience créatrice du peuple.
8 - L'orchestre tient bon et pour combien de temps encore ? Après la disparition successive des piliers de l'orchestre : Jean-Serge Essous et Nino Malapet, les problèmes de santé de Passi Mermans et Célestin Kouka, ceux qui avaient parié sur la chûte de l'orchestre se sont largement trompés. Certes, avec le soutien évident des personnes de bonne volonté, l'orchestre continue à s'exprimer avec beaucoup plus de dynamisme dans l'organisation du travail et la réalisation des tâches attribuées aux principaux animateurs pour maintenir le groupe en effervescence. Toutefois, un coup de main des autorités nationales est vraiment souhaitable, voire indispensable pour ne pas voir disparaitre ce patrimoine national et africain.
Clément Ossinondé
clementossinonde@starducongo.com
http://www.starducongo.com/video/
www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars