
C’est la première fois qu’un officiel de haut niveau a eu un geste aussi élégant.
De mémoire de compatriote, jamais ambassadeur ne fut aussi affable, accessible, sans langue de bois et pas condescendant.
Pas plus de dix minutes. C’est le temps qu’aura duré sa brève allocution à sa résidence sise au 267, Rue Mohamed Abdou à Rabat, devant un auditoire jusque-là habitué aux litanies d’orateurs pédants.
Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur a souhaité la bienvenue à la communauté Congolaise et présenté ses meilleurs voeux à ses compatriotes, en les invitant à rester unis et à redoubler d’ardeur au travail pour rehausser les couleurs de notre pays.
Homme de proximité, il a, dans la foulée, dévoilé un catalogue de bonnes intentions, affirmant avoir entendu les griefs formulés par ses compatriotes et annonçant des mesures devant être prises. Il recevra en audience tous les Congolais, quel que soit leur statut ou leur catégorie.
La foule qui buvait ses paroles comme un sirop de menthe a alors applaudi. La réception a commencé à 16 heures comme prévu selon le programme officiel.
Des Congolais arrivaient par grappes de 10, 20 personnes. L’assistance pouvait s’élever à au moins 230, d’après les données fournies par les organisateurs qui avaient mis des bus de transport à la disposition des Congolais pour assurer des navettes.
Un service traiteur avait aussi été mis en place et il y avait des rafraîchissements pour étancher la soif de tout le monde, de quoi faire oublier le pâle anniversaire du cinquantenaire de l’indépendance qui a laissé un goût amer aux Congolais, l’évènement ayant brillé par le syndrome du mariage de Canaan*
Fait marquant, dans une ambiance bon enfant, au milieu de jeunes assoiffés de solutions prêtes à l’emploi, Monsieur Valentin, s’est prêté au jeu des questions/réponses informelles traitant de l’exonération des visas de travail étrangers pour les travailleurs Congolais, comme il en existe avec les Sénégalais, à la gratuité des services consulaires.
Sans sophisme jouer, il avait à chaque fois, le beau mot pour répondre à tous mais a insisté sur l’importance d’être organisés et de déléguer un représentant pour mener les discussions.
De l’avis général, Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur a marqué de bons points et conquis peut-être le coeur des Congolais.
Le chronogramme a été respecté, puisque les réjouissances se sont arrêtées à 18H’30.
La rigueur au travail, la gentillesse, l’honnêteté, la directivité et la réactivité sont les premières impressions que vous laissera l’abord de ce personnage que la communauté Congolaise souhaite ne jamais se laisser formater dans le logiciel des intrigues de palais.
V. M.
*La bible rapporte que lors d’un mariage organisé dans la ville de Canaan et auquel Jésus avait été convié, la boisson était venue à manquer. Sollicité par le noceur, Jésus demanda qu’on remplît des tonneaux avec de l’eau. Puis il pria et l’eau se transforma en vin. Ce fut d’ailleurs son premier miracle rapporté dans les évangiles.
De mémoire de compatriote, jamais ambassadeur ne fut aussi affable, accessible, sans langue de bois et pas condescendant.
Pas plus de dix minutes. C’est le temps qu’aura duré sa brève allocution à sa résidence sise au 267, Rue Mohamed Abdou à Rabat, devant un auditoire jusque-là habitué aux litanies d’orateurs pédants.
Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur a souhaité la bienvenue à la communauté Congolaise et présenté ses meilleurs voeux à ses compatriotes, en les invitant à rester unis et à redoubler d’ardeur au travail pour rehausser les couleurs de notre pays.
Homme de proximité, il a, dans la foulée, dévoilé un catalogue de bonnes intentions, affirmant avoir entendu les griefs formulés par ses compatriotes et annonçant des mesures devant être prises. Il recevra en audience tous les Congolais, quel que soit leur statut ou leur catégorie.
La foule qui buvait ses paroles comme un sirop de menthe a alors applaudi. La réception a commencé à 16 heures comme prévu selon le programme officiel.
Des Congolais arrivaient par grappes de 10, 20 personnes. L’assistance pouvait s’élever à au moins 230, d’après les données fournies par les organisateurs qui avaient mis des bus de transport à la disposition des Congolais pour assurer des navettes.
Un service traiteur avait aussi été mis en place et il y avait des rafraîchissements pour étancher la soif de tout le monde, de quoi faire oublier le pâle anniversaire du cinquantenaire de l’indépendance qui a laissé un goût amer aux Congolais, l’évènement ayant brillé par le syndrome du mariage de Canaan*
Fait marquant, dans une ambiance bon enfant, au milieu de jeunes assoiffés de solutions prêtes à l’emploi, Monsieur Valentin, s’est prêté au jeu des questions/réponses informelles traitant de l’exonération des visas de travail étrangers pour les travailleurs Congolais, comme il en existe avec les Sénégalais, à la gratuité des services consulaires.
Sans sophisme jouer, il avait à chaque fois, le beau mot pour répondre à tous mais a insisté sur l’importance d’être organisés et de déléguer un représentant pour mener les discussions.
De l’avis général, Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur a marqué de bons points et conquis peut-être le coeur des Congolais.
Le chronogramme a été respecté, puisque les réjouissances se sont arrêtées à 18H’30.
La rigueur au travail, la gentillesse, l’honnêteté, la directivité et la réactivité sont les premières impressions que vous laissera l’abord de ce personnage que la communauté Congolaise souhaite ne jamais se laisser formater dans le logiciel des intrigues de palais.
V. M.
*La bible rapporte que lors d’un mariage organisé dans la ville de Canaan et auquel Jésus avait été convié, la boisson était venue à manquer. Sollicité par le noceur, Jésus demanda qu’on remplît des tonneaux avec de l’eau. Puis il pria et l’eau se transforma en vin. Ce fut d’ailleurs son premier miracle rapporté dans les évangiles.
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