Rabat, (Starducongo.com) - Les questions environnementales occupent une place primordiale dans les relations entre le Maroc et les Etats-Unis. Elles resteront une composante essentielle de la coopération bilatérale, comme en témoigne la signature du nouveau Plan d'action de coopération entre les deux Etats dans le domaine de l'environnement.

Inscrit dans le cadre du suivi de l'Accord de libre-échange (ALE), ce nouveau plan a été signé en marge du Forum sur la coopération Maroc-USA dans le domaine de l’environnement tenu mardi à Rabat, en présence du sous-secrétaire d'Etat adjoint américain chargé de l'Environnement, Dan Reifsnyder.
Etalé sur trois ans (2014-2017), il se décline autour de quatre grands axes prioritaires. Le premier prévoit le renforcement des institutions et des politiques par une mise en œuvre et une application efficaces des lois relatives à l’environnement, à travers un échange des informations et des expériences entre les deux parties.
Le second axe entend mettre en valeur la conservation de la biodiversité et l’amélioration de la gestion des aires protégées et d’autres écosystèmes importants en améliorant les conditions de vie.
Le troisième axe vise, quant à lui, l’amélioration de la performance environnementale du secteur privé à travers le transfert de bonnes pratiques et technologies écologiquement responsables et le développement d’opportunités de MV. Il s’agit concrètement d’adopter des pratiques et techniques respectueuses de l’environnement.
Enfin, le quatrième axe porte sur le renforcement de l’éducation environnementale, particulièrement parmi les jeunes et les communautés avoisinantes des parcs nationaux, et l’appui à la transparence et à la participation du public. Il vise à promouvoir le développement d’opportunités de participation.
Notons que ce plan est le troisième liant le Maroc aux USA, après ceux signés en 2004 et en 2010.
Il est à rappeler que la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique dans le domaine de l’environnement ne date pas d’aujourd’hui. Et qu’elle «a été empreinte de succès tant sur le plan économique qu’au niveau environnemental», a souligné la ministre déléguée chargée de l’Environnement.
En effet, «les projets intégrés réalisés à la fin des années 90 et au début des années 2000 furent des actions réussies de coopération menées avec le concours de l’Agence américaine pour le développement internationale et qui avaient contribué à l’amélioration de l’état de l’environnement et du cadre de vie des populations », a-t-elle précisé.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Dwight Bush a pour sa part déclaré qu’il est «convaincu que nos efforts conjoints pour renforcer les capacités d’exécution, améliorer la gestion des régions protégées, soutenir la croissance verte, et développer l’enseignement de l’environnement serviront à poursuivre le programme et la création d’un Maroc plus vert pour tous les Marocains». Et d’ajouter : «L’engagement bilatéral est essentiel à nos efforts pour protéger l’environnement et je ne peux pas imaginer un meilleur partenaire que le Maroc».
Il est à souligner qu’au cours du forum, des experts américains et marocains ont dressé le bilan et les perspectives de coopération bilatérale entre le Maroc et les Etats-Unis et présenté des exposés sur le chapitre environnemental inclus dans l’Accord de libre-échange.
Notons aussi que si l’assistance américaine dans le domaine de l’environnement est une bonne chose, il faut rappeler que les Etats-Unis comptent parmi les grands émetteurs de gaz à effet de serre et qu’ils n’ont pas, à ce jour, signé le Protocole de Kyoto.
Envoyé spécial, Alain Bouithy
bouithy@starducongo.com
Etalé sur trois ans (2014-2017), il se décline autour de quatre grands axes prioritaires. Le premier prévoit le renforcement des institutions et des politiques par une mise en œuvre et une application efficaces des lois relatives à l’environnement, à travers un échange des informations et des expériences entre les deux parties.
Le second axe entend mettre en valeur la conservation de la biodiversité et l’amélioration de la gestion des aires protégées et d’autres écosystèmes importants en améliorant les conditions de vie.
Le troisième axe vise, quant à lui, l’amélioration de la performance environnementale du secteur privé à travers le transfert de bonnes pratiques et technologies écologiquement responsables et le développement d’opportunités de MV. Il s’agit concrètement d’adopter des pratiques et techniques respectueuses de l’environnement.
Enfin, le quatrième axe porte sur le renforcement de l’éducation environnementale, particulièrement parmi les jeunes et les communautés avoisinantes des parcs nationaux, et l’appui à la transparence et à la participation du public. Il vise à promouvoir le développement d’opportunités de participation.
Notons que ce plan est le troisième liant le Maroc aux USA, après ceux signés en 2004 et en 2010.
Il est à rappeler que la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique dans le domaine de l’environnement ne date pas d’aujourd’hui. Et qu’elle «a été empreinte de succès tant sur le plan économique qu’au niveau environnemental», a souligné la ministre déléguée chargée de l’Environnement.
En effet, «les projets intégrés réalisés à la fin des années 90 et au début des années 2000 furent des actions réussies de coopération menées avec le concours de l’Agence américaine pour le développement internationale et qui avaient contribué à l’amélioration de l’état de l’environnement et du cadre de vie des populations », a-t-elle précisé.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Dwight Bush a pour sa part déclaré qu’il est «convaincu que nos efforts conjoints pour renforcer les capacités d’exécution, améliorer la gestion des régions protégées, soutenir la croissance verte, et développer l’enseignement de l’environnement serviront à poursuivre le programme et la création d’un Maroc plus vert pour tous les Marocains». Et d’ajouter : «L’engagement bilatéral est essentiel à nos efforts pour protéger l’environnement et je ne peux pas imaginer un meilleur partenaire que le Maroc».
Il est à souligner qu’au cours du forum, des experts américains et marocains ont dressé le bilan et les perspectives de coopération bilatérale entre le Maroc et les Etats-Unis et présenté des exposés sur le chapitre environnemental inclus dans l’Accord de libre-échange.
Notons aussi que si l’assistance américaine dans le domaine de l’environnement est une bonne chose, il faut rappeler que les Etats-Unis comptent parmi les grands émetteurs de gaz à effet de serre et qu’ils n’ont pas, à ce jour, signé le Protocole de Kyoto.
Envoyé spécial, Alain Bouithy
bouithy@starducongo.com
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