La ville d’Oyo a acquis une certaine notoriété ces dix dernières années grâce au développement de certaines activités économiques, commerciales et administratives. Une opportunité qui contraste avec le marché local qui vit presque au ralenti.
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Le département de la Cuvetteest désormais l’une des destinations les plus fréquentées en République du Congo. Il ne se passe plus un jour sans que la communauté urbaine d’Oyo ne puisse offrir son hospitalité à des délégations de toute obédience confondue. L’activité économique aidant, elle brille de mille et un feux. Fonctionnaires, politiques, ONG, opérateurs économiques, professionnelles du sexe y faisant la pluie et le beau temps.
Ville imposante talonnant de près Dolisie, la 3ème ville du Congo, Oyo est devenue une véritable opportunité d’affaires avec presqu’une représentation des grandes sociétés qui font partie de la carte économique du Congo. Mais, les populations locales n’arrivent pas à saisir cette opportunité au bon bout. Il suffit de faire un tour au marché pour s’en convaincre.
En dehors du « Moungouélé », le manioc local, aucune autre production locale n’occupe ses étals. Les légumes, les ignames, le poisson et le gibier sont presque des denrées rares. La petite enquête réalisée sur place a permis de se rendre compte que tout ce qui se vend provient des localités environnantes comme Tchikapika, Owando, Ewo et autres.
Pourtant logé dans un bâtiment moderne, ce marché comme on le constate ne vit presque pas. Déjà dès 17 heures, tout devient désert comme si les gens n’ont faim que la journée et non le soir. Heureusement que les Westafs sont venus combler le vide sinon la pillule serait difficile à avaler.
Alors, ce qui est surprenant c’est le faite que les populations ne suivent pas l’exemple du président Sassou N’Guesso, natif du coin, qui ne cesse de s’évertuer pour jeter les bases d’une activité agro-pastorale avec les étangs et les cultures au Village Ngolodoua et le ranch bovine d’Opokania. Une expérience qui est en train de faire tache d’huile dans d’autres localités comme Loudima et Dolisie.
Nous le dirons jamais assez, qu’un peuple qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un peuple libre. A Oyo, le panier de la ménagère ne devrait pas être dans un état comateux. Le cours d’eau Alima où les poissons meurent de vieillesse, la route nationale N 2, le port secondaire sont plus que des possibilités pour booster la production locale pour le marché réponde au mieux à la loi de l’offre et de la demande.
Avec son statut de Zone économique spéciale, la ville d’Oyo mérite mieux. C’est pour autant dire que, les populations ne doivent plus dormir sous leurs lauriers. Même si le sol de cette ville ne se prête pas trop aux cultures agricoles, comme certains l’ont évoqué, ce qui est important c’est de faire le premier pas. Peut-être qu’avec le recensement agricole, en cours, les choses prendraient un autre tournant.
Ville imposante talonnant de près Dolisie, la 3ème ville du Congo, Oyo est devenue une véritable opportunité d’affaires avec presqu’une représentation des grandes sociétés qui font partie de la carte économique du Congo. Mais, les populations locales n’arrivent pas à saisir cette opportunité au bon bout. Il suffit de faire un tour au marché pour s’en convaincre.
En dehors du « Moungouélé », le manioc local, aucune autre production locale n’occupe ses étals. Les légumes, les ignames, le poisson et le gibier sont presque des denrées rares. La petite enquête réalisée sur place a permis de se rendre compte que tout ce qui se vend provient des localités environnantes comme Tchikapika, Owando, Ewo et autres.
Pourtant logé dans un bâtiment moderne, ce marché comme on le constate ne vit presque pas. Déjà dès 17 heures, tout devient désert comme si les gens n’ont faim que la journée et non le soir. Heureusement que les Westafs sont venus combler le vide sinon la pillule serait difficile à avaler.
Alors, ce qui est surprenant c’est le faite que les populations ne suivent pas l’exemple du président Sassou N’Guesso, natif du coin, qui ne cesse de s’évertuer pour jeter les bases d’une activité agro-pastorale avec les étangs et les cultures au Village Ngolodoua et le ranch bovine d’Opokania. Une expérience qui est en train de faire tache d’huile dans d’autres localités comme Loudima et Dolisie.
Nous le dirons jamais assez, qu’un peuple qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un peuple libre. A Oyo, le panier de la ménagère ne devrait pas être dans un état comateux. Le cours d’eau Alima où les poissons meurent de vieillesse, la route nationale N 2, le port secondaire sont plus que des possibilités pour booster la production locale pour le marché réponde au mieux à la loi de l’offre et de la demande.
Avec son statut de Zone économique spéciale, la ville d’Oyo mérite mieux. C’est pour autant dire que, les populations ne doivent plus dormir sous leurs lauriers. Même si le sol de cette ville ne se prête pas trop aux cultures agricoles, comme certains l’ont évoqué, ce qui est important c’est de faire le premier pas. Peut-être qu’avec le recensement agricole, en cours, les choses prendraient un autre tournant.
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