Dakar, (Starducongo.com) - Pour la première fois, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est dirigée par une femme : la canadienne, Michaëlle Jean qui a été scientifiquement imposée à la tête de l’OIF par le français, François Hollande. Imbu d’ingratitude, ce dernier a résolument décidé de fomenter un complot contre le Congo et son candidat, Henry Lopes.
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Lors de son XVe sommet à Dakar, les 29 et 30 novembre 2014 et, sur imposition de François Hollande, l’Organisation Internationale de la Francophonie a fait une innovation qui est, en réalité, une faute : la nouvelle Secrétaire générale de l’OIF n’est pas de l’Afrique.
Pourtant, peu avant la désignation de Michaëlle Jean, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, feignait d’afficher la conviction française : «Les Français, depuis le début, ont une position consistant à dire [que] nous souhaitons que la candidature vienne de l’Afrique. Donc, que les Africains s’unissent parce que c’est la tradition», disait-il.
Tout le monde savait que François Hollande avait déjà fait le jeu. Les spéculations qui allaient bon train le samedi, donnaient déjà Michaëlle Jean favorite, parce que bénéficiant de l’appui de l’Elysée, au motif que « les candidats africains n'arrivent toujours pas à se mettre d'accord ». Un vieux routier de la presse panafricaine cité sous anonymat par notre confrère Jeuneafrique.com dans son édition du 30 novembre affirmait : « Je tiens de source élyséenne que Paris est derrière Michaëlle Jean ».
C’est dire que ce manque de consensus, condamnable au demeurant, et préparé par la France, était, en fait, un prétexte pour Hollande qui voulait en découdre avec l’Afrique et, surtout, avec le Congo.
La République du Congo a présenté un candidat naturellement francophone, Henri Lopes, à qui la France ne devrait trouver aucun reproche, tant sur le plan intellectuel que sur le plan géographique. Il va de soi que ses qualités ne souffrent d’aucune ombre de doute.
D’ailleurs, Henri Lopes a déjà été candidat au secrétariat général de l’OIF en 2002. Pour libérer Abdoulaye Wade pour qui Abdou Diouf devait être encombrant, Jacques Chirac avait imposé Diouf, alors que le consensus se dégageait autour de Lopes. C’est le président Omar Bongo Ondimba (paix à son âme) qui avait exprimé en son temps, la colère de l’Afrique.
En toute logique, et selon la tradition que François Hollande vient de briser, le secrétariat général de l’OIF serait revenu cette année à Henri Lopes, pour l’Afrique centrale, après l’Afrique du Nord (Boutros Boutros Ghali) et l’Afrique de l’Ouest (Abdou Diouf).
Le passé pas assez luisant de Pierre Buyoya donnait la voie libre au Candidat du Congo, parce que la candidate du Canada dont François Hollande a feint de cacher l’origine française était déjà géographiquement éliminée.
Comme on peut le constater, l’échec du candidat du Congo, Henri Lopes, n’est justifié que par la volonté de l’Elysée de comploter contre le Congo et son président, Denis Sassou N’Guesso, sur la base d’un simple soupçon sur le changement probable de la constitution en vigueur dans le pays. Hollande a bénéficié, pour cela, de la complicité de ses valets, certains chefs d’Etat de la sous-région, à la quête d’un positionnement auprès du Maître Hollande.
En privant le candidat du Congo du secrétariat général de l’OIF, François Hollande voudrait faire croire à la Communauté francophone que cette fonction est assurée non pas par un cadre africain désigné, mais par le pays dont le secrétaire général est originaire.
Après avoir fait tomber les masques de Hollande à Dakar, le Président Denis Sassou N’Guesso se doit de tirer les leçons qui s’imposent face à cette diplomatie spectacle qui tranche d’avec toutes les traditions admises en la matière. Car, il est évident que sans être son ennemie, la France de François Hollande n’est assurément pas l’ami du Congo.
Huguette Mboma
Pourtant, peu avant la désignation de Michaëlle Jean, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, feignait d’afficher la conviction française : «Les Français, depuis le début, ont une position consistant à dire [que] nous souhaitons que la candidature vienne de l’Afrique. Donc, que les Africains s’unissent parce que c’est la tradition», disait-il.
Tout le monde savait que François Hollande avait déjà fait le jeu. Les spéculations qui allaient bon train le samedi, donnaient déjà Michaëlle Jean favorite, parce que bénéficiant de l’appui de l’Elysée, au motif que « les candidats africains n'arrivent toujours pas à se mettre d'accord ». Un vieux routier de la presse panafricaine cité sous anonymat par notre confrère Jeuneafrique.com dans son édition du 30 novembre affirmait : « Je tiens de source élyséenne que Paris est derrière Michaëlle Jean ».
C’est dire que ce manque de consensus, condamnable au demeurant, et préparé par la France, était, en fait, un prétexte pour Hollande qui voulait en découdre avec l’Afrique et, surtout, avec le Congo.
La République du Congo a présenté un candidat naturellement francophone, Henri Lopes, à qui la France ne devrait trouver aucun reproche, tant sur le plan intellectuel que sur le plan géographique. Il va de soi que ses qualités ne souffrent d’aucune ombre de doute.
D’ailleurs, Henri Lopes a déjà été candidat au secrétariat général de l’OIF en 2002. Pour libérer Abdoulaye Wade pour qui Abdou Diouf devait être encombrant, Jacques Chirac avait imposé Diouf, alors que le consensus se dégageait autour de Lopes. C’est le président Omar Bongo Ondimba (paix à son âme) qui avait exprimé en son temps, la colère de l’Afrique.
En toute logique, et selon la tradition que François Hollande vient de briser, le secrétariat général de l’OIF serait revenu cette année à Henri Lopes, pour l’Afrique centrale, après l’Afrique du Nord (Boutros Boutros Ghali) et l’Afrique de l’Ouest (Abdou Diouf).
Le passé pas assez luisant de Pierre Buyoya donnait la voie libre au Candidat du Congo, parce que la candidate du Canada dont François Hollande a feint de cacher l’origine française était déjà géographiquement éliminée.
Comme on peut le constater, l’échec du candidat du Congo, Henri Lopes, n’est justifié que par la volonté de l’Elysée de comploter contre le Congo et son président, Denis Sassou N’Guesso, sur la base d’un simple soupçon sur le changement probable de la constitution en vigueur dans le pays. Hollande a bénéficié, pour cela, de la complicité de ses valets, certains chefs d’Etat de la sous-région, à la quête d’un positionnement auprès du Maître Hollande.
En privant le candidat du Congo du secrétariat général de l’OIF, François Hollande voudrait faire croire à la Communauté francophone que cette fonction est assurée non pas par un cadre africain désigné, mais par le pays dont le secrétaire général est originaire.
Après avoir fait tomber les masques de Hollande à Dakar, le Président Denis Sassou N’Guesso se doit de tirer les leçons qui s’imposent face à cette diplomatie spectacle qui tranche d’avec toutes les traditions admises en la matière. Car, il est évident que sans être son ennemie, la France de François Hollande n’est assurément pas l’ami du Congo.
Huguette Mboma
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