Une famille congolaise, séparée par la guerre depuis 15 ans, a finalement été réunie à Québec.
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C'est avec des larmes de joie qu'Eunnick Josué Kakudji a accueilli deux membres de sa famille à l'aéroport Jean-Lesage, jeudi matin.
M. Kakudji, l'aîné d'une famille dont les parents ont été décimés par le conflit en République démocratique du Congo, s'est réfugié au Canada en 2001. À l'époque, il laissait derrière lui trois frères et une soeur, qu'il croyait morts.
Sa petite soeur, 16 ans, ainsi que l'un de ses frères, 17 ans, l'ont rejoint après des années de démarches administratives auprès de l'immigration congolaise.
Difficile réunification
La réunification n'a toutefois pas été facile puisque les deux jeunes sont mineurs. « J'ai de la colère contre le système qui ne permet pas à des enfants, qui sont seuls, depuis 2001, de trouver une famille ici au Québec », s'indigne Andrée Juneau du Service d'accueil des réfugiés de Québec.
Et malgré les moments de bonheur, la famille n'est pas encore réunie au complet. Eunnick est sans nouvelle de son frère cadet qui a disparu.
En attendant, il poursuit ses démarches pour faire venir le dernier Jean-Patrice, 24 ans. « Il en manque un. J'aimerais qu'il soit là, ça m'aiderait encore peu plus », a dit M. Kakudji.
Le Service d'accueil des réfugiés de Québec croit que le dernier enfant de la famille Kakudji pourra bientôt rejoindre ses frères et soeurs. Une demande pour un certificat de sélection a été transmise à Immigration Québec.
Avec les informations de Nicole Germain
M. Kakudji, l'aîné d'une famille dont les parents ont été décimés par le conflit en République démocratique du Congo, s'est réfugié au Canada en 2001. À l'époque, il laissait derrière lui trois frères et une soeur, qu'il croyait morts.
Sa petite soeur, 16 ans, ainsi que l'un de ses frères, 17 ans, l'ont rejoint après des années de démarches administratives auprès de l'immigration congolaise.
Difficile réunification
La réunification n'a toutefois pas été facile puisque les deux jeunes sont mineurs. « J'ai de la colère contre le système qui ne permet pas à des enfants, qui sont seuls, depuis 2001, de trouver une famille ici au Québec », s'indigne Andrée Juneau du Service d'accueil des réfugiés de Québec.
Et malgré les moments de bonheur, la famille n'est pas encore réunie au complet. Eunnick est sans nouvelle de son frère cadet qui a disparu.
En attendant, il poursuit ses démarches pour faire venir le dernier Jean-Patrice, 24 ans. « Il en manque un. J'aimerais qu'il soit là, ça m'aiderait encore peu plus », a dit M. Kakudji.
Le Service d'accueil des réfugiés de Québec croit que le dernier enfant de la famille Kakudji pourra bientôt rejoindre ses frères et soeurs. Une demande pour un certificat de sélection a été transmise à Immigration Québec.
Avec les informations de Nicole Germain
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