
L’artiste peintre, sculpteuse d’origine congolaise Rhode Bath Schéba Makoumbou et l’écrivaine congolaise Marie Françoise Ibovi ont remporté respectivement le Grand Prix des Arts et des Lettres du Président de la République édition 2012. Les prix leur ont été décernés le 27 décembre à Brazzaville par le ministère de la culture et des arts.
La relance de ces prix d'une valeur de 10 millions de francs CFA chacun, vise à contribuer à l’émulation de nouveaux talents artistiques et littéraires au Congo. Ces prix s’inscrivent dans l’horizon de la loi d’orientation de la politique culturelle gouvernementale, votée par l’Assemblée Nationale et promulguée par le Chef de l’Etat.
Rhode Bath Schéba Makoumbou a été désignée pour ses œuvres artistiques, notamment de nombreuses sculptures en matière composée (sciure et colle à bois sur une structure métallique) représentant les métiers des villages qui tendent à disparaître. Marie Françoise Ibovi a été récompensée pour son recueil de vingt nouvelles "Rue des histoires" recueil qui élucide sur des situations tantôt familières, tantôt étranges, mystères, apparitions, tromperies, crimes, amour, folie…, un recueil ou chaque nouvelle se nourrit des émotions de la vie.
D’après le directeur général des arts et des lettres, Jean Luc Aka-Evy, depuis la première fresque d’Eugène Malonga en 1943 représentant la première esquisse de l’avenue de Paris, appelée aujourd’hui l’avenue de la paix, et la légende de Mpfumu ma Mazono de Jean Malonga en 1956, les arts et les lettres congolais ont été assurément les meilleurs compagnons de route nationale dans la construction de la créativité et aussi dans le renforcement de l’unité nationale, ainsi que dans le jaillissement des sentiments patriotiques et républicains des plus nobles. Il a ajouté qu’il était temps que la patrie redevienne reconnaissante au plus haut niveau en vers les écrivains et les artistes qui par leur créativité quotidienne ont ouvert les meilleurs chemins qui mènent vers l’excellence, la beauté et la joie de vivre.
«Nous nous réjouissons d’une telle posture de notre ministre car elle vient à point nommé dans un moment où les arts et les lettres du Congo connaissent un essor et un épanouissement sans précédent dans le dégagement créatif de la modernité négro-africaine à l’heure de la modernisation. En annonçant la relance de ce prestigieux Grand Prix des Arts et Lettres du Président de la République, notre ministère renouvelle là son parti pris, à travailler avec son équipe pour que le secteur culturel soit une composante essentielle du développement du Congo, car chaque année un écrivain ou artiste congolais au niveau international reçoit un prix et cela contribue fortement à la visibilité positive de l’image du Congo sur la scène mondiale», a-t-il dit.
Rhode Bath-Schéba Makoumbou est née le 29 août 1976 à Brazzaville en République du Congo. Depuis son enfance, elle a été initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou. Elle s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989. À travers ses œuvres, dont les activités sociales de la femme africaine qui sont mises en valeur, elle se considère comme une artiste archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l’Afrique en général, et du Congo en particulier.
Marie Françoise Ibovi, quant à elle, est née en 1979 en ex-URSS. Elle réside actuellement à Poitiers en France. Elle a commencé avec le monde de l’écriture dès sa plus tendre enfance en jouant les rats dans la bibliothèque paternelle.
La dernière édition du Grand Prix des Arts et des Lettres du Président de la République au Congo, date de 1989.
Princia Indeou
La relance de ces prix d'une valeur de 10 millions de francs CFA chacun, vise à contribuer à l’émulation de nouveaux talents artistiques et littéraires au Congo. Ces prix s’inscrivent dans l’horizon de la loi d’orientation de la politique culturelle gouvernementale, votée par l’Assemblée Nationale et promulguée par le Chef de l’Etat.
Rhode Bath Schéba Makoumbou a été désignée pour ses œuvres artistiques, notamment de nombreuses sculptures en matière composée (sciure et colle à bois sur une structure métallique) représentant les métiers des villages qui tendent à disparaître. Marie Françoise Ibovi a été récompensée pour son recueil de vingt nouvelles "Rue des histoires" recueil qui élucide sur des situations tantôt familières, tantôt étranges, mystères, apparitions, tromperies, crimes, amour, folie…, un recueil ou chaque nouvelle se nourrit des émotions de la vie.
D’après le directeur général des arts et des lettres, Jean Luc Aka-Evy, depuis la première fresque d’Eugène Malonga en 1943 représentant la première esquisse de l’avenue de Paris, appelée aujourd’hui l’avenue de la paix, et la légende de Mpfumu ma Mazono de Jean Malonga en 1956, les arts et les lettres congolais ont été assurément les meilleurs compagnons de route nationale dans la construction de la créativité et aussi dans le renforcement de l’unité nationale, ainsi que dans le jaillissement des sentiments patriotiques et républicains des plus nobles. Il a ajouté qu’il était temps que la patrie redevienne reconnaissante au plus haut niveau en vers les écrivains et les artistes qui par leur créativité quotidienne ont ouvert les meilleurs chemins qui mènent vers l’excellence, la beauté et la joie de vivre.
«Nous nous réjouissons d’une telle posture de notre ministre car elle vient à point nommé dans un moment où les arts et les lettres du Congo connaissent un essor et un épanouissement sans précédent dans le dégagement créatif de la modernité négro-africaine à l’heure de la modernisation. En annonçant la relance de ce prestigieux Grand Prix des Arts et Lettres du Président de la République, notre ministère renouvelle là son parti pris, à travailler avec son équipe pour que le secteur culturel soit une composante essentielle du développement du Congo, car chaque année un écrivain ou artiste congolais au niveau international reçoit un prix et cela contribue fortement à la visibilité positive de l’image du Congo sur la scène mondiale», a-t-il dit.
Rhode Bath-Schéba Makoumbou est née le 29 août 1976 à Brazzaville en République du Congo. Depuis son enfance, elle a été initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou. Elle s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989. À travers ses œuvres, dont les activités sociales de la femme africaine qui sont mises en valeur, elle se considère comme une artiste archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l’Afrique en général, et du Congo en particulier.
Marie Françoise Ibovi, quant à elle, est née en 1979 en ex-URSS. Elle réside actuellement à Poitiers en France. Elle a commencé avec le monde de l’écriture dès sa plus tendre enfance en jouant les rats dans la bibliothèque paternelle.
La dernière édition du Grand Prix des Arts et des Lettres du Président de la République au Congo, date de 1989.
Princia Indeou
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