Brazzaville (Starducongo.com) «L’action du Gouvernement n’aura de sens que lorsqu’elle sera engagée à la résolution des problèmes majeurs des Congolais. Voilà pourquoi, en dépit de la chute du prix du baril du pétrole, le Gouvernement portera en 2015 la valeur du point d’indice des salaires des agents de l’Etat de 225 à 250», a indiqué le Président de la république au cours de son message à la nation, le 31 décembre 2014 à Brazzaville.
![Message à la nation : Sassou Nguesso maintient les dépenses sociales]( "Message à la nation : Sassou Nguesso maintient les dépenses sociales")
Le président de la république a dit en substance qu’il ‘agit de respecter l’engagement pris devant les partenaires sociaux en 2012 qui consiste à augmenter le point indiciaire à 300 comme c’est déjà le cas aux ministères de la justice et de la santé. La fonction ressemblait à une structure à deux vitesses entre ces deux ministères qui étaient à 300 points et aux autres qui tiraient la langue à 200 points.
Pour le Chef de l’Etat Sassou Nguesso, c’est tout ce qui peut être mieux fait pour le développement du pays, pour une meilleure redistribution des fruits de la croissance entre les filles et les fils d’un même pays et pour une plus grande cohésion sociale. C’est également une voie pour faire reculer durablement le chômage. Il reconnait toutefois que cette coupe se fait dans une conjoncture difficile comme c’est le cas aujourd’hui, avec la baisse ou la chute du prix du baril de pétrole.
Il sied d’avouer que les fonctionnaires avaient déjà mis les mains sur la tête pour regretter cette augmentation du point d’indice à 250. Ils étaient convaincus que le gouvernement allaient sauter sur cette passerelle de baisse du prix du baril de pétrole pour leur retirer le bonbon qu’ils s’apprêtaient mettre dans la bouche.
En agissant ainsi, le Chef de l’Etat a fait preuve de beaucoup de courage car une situation similaire avait en son temps fait basculer le plan quinquennal de 1982 à 1986. C’est pour être capable de résister à de tels chocs que le Congo se bat pour diversifier son économie. C’est aussi pour cela qu’il a promit que le Gouvernement veillera à préserver un niveau élevé des investissements publics et à encourager les investissements productifs privés.
Les dépenses sociales préservées
M. Sassou Nguesso a souligné que le gouvernement veillera également à ne pas réduire les dépenses sociales au point de remettre en cause les acquis sociaux de ces quinze dernières années. C’est ainsi, a-t-il expliqué, que les dépenses en rapport à l’éducation, à la santé, à la lutte contre la pauvreté, à l’insertion sociale et à la sécurité sociale en général seront maintenues en haut du tableau des priorités de l’année 2015.
Il a étayé le maintien de ces acquis par la poursuite de la construction de douze hôpitaux généraux dans les douze départements du pays ; les chantiers de l’hôpital central des armées et de l’hôpital spécialisé d’Oyo ; le programme « Eau pour tous » qui a déjà permis la réalisation, à ce jour, de 1.400 forages desservant près d’un millier de villages ainsi que le programme de distribution d’eau potable et d’électricité particulièrement à Brazzaville et Pointe-Noire.
Le président de la république a reconnu que dans ces deux agglomérations, malgré les efforts appréciables du gouvernement, il reste encore beaucoup à faire pour combler les légitimes attentes des populations. En effet, le courant est encore fortement instable eu égard aux délestages encore présents dans ces deux villes et qui font partie du lot quotidien des populations de ces deux entités administratives du pays.
«Voilà une bataille qui ne connaîtra aucun répit, aucune trêve, tant que nous n’avons pas atteint notre but», a-t-il reconnu.
Pour le Chef de l’Etat Sassou Nguesso, c’est tout ce qui peut être mieux fait pour le développement du pays, pour une meilleure redistribution des fruits de la croissance entre les filles et les fils d’un même pays et pour une plus grande cohésion sociale. C’est également une voie pour faire reculer durablement le chômage. Il reconnait toutefois que cette coupe se fait dans une conjoncture difficile comme c’est le cas aujourd’hui, avec la baisse ou la chute du prix du baril de pétrole.
Il sied d’avouer que les fonctionnaires avaient déjà mis les mains sur la tête pour regretter cette augmentation du point d’indice à 250. Ils étaient convaincus que le gouvernement allaient sauter sur cette passerelle de baisse du prix du baril de pétrole pour leur retirer le bonbon qu’ils s’apprêtaient mettre dans la bouche.
En agissant ainsi, le Chef de l’Etat a fait preuve de beaucoup de courage car une situation similaire avait en son temps fait basculer le plan quinquennal de 1982 à 1986. C’est pour être capable de résister à de tels chocs que le Congo se bat pour diversifier son économie. C’est aussi pour cela qu’il a promit que le Gouvernement veillera à préserver un niveau élevé des investissements publics et à encourager les investissements productifs privés.
Les dépenses sociales préservées
M. Sassou Nguesso a souligné que le gouvernement veillera également à ne pas réduire les dépenses sociales au point de remettre en cause les acquis sociaux de ces quinze dernières années. C’est ainsi, a-t-il expliqué, que les dépenses en rapport à l’éducation, à la santé, à la lutte contre la pauvreté, à l’insertion sociale et à la sécurité sociale en général seront maintenues en haut du tableau des priorités de l’année 2015.
Il a étayé le maintien de ces acquis par la poursuite de la construction de douze hôpitaux généraux dans les douze départements du pays ; les chantiers de l’hôpital central des armées et de l’hôpital spécialisé d’Oyo ; le programme « Eau pour tous » qui a déjà permis la réalisation, à ce jour, de 1.400 forages desservant près d’un millier de villages ainsi que le programme de distribution d’eau potable et d’électricité particulièrement à Brazzaville et Pointe-Noire.
Le président de la république a reconnu que dans ces deux agglomérations, malgré les efforts appréciables du gouvernement, il reste encore beaucoup à faire pour combler les légitimes attentes des populations. En effet, le courant est encore fortement instable eu égard aux délestages encore présents dans ces deux villes et qui font partie du lot quotidien des populations de ces deux entités administratives du pays.
«Voilà une bataille qui ne connaîtra aucun répit, aucune trêve, tant que nous n’avons pas atteint notre but», a-t-il reconnu.
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