Alors que le coup d’envoi de la CAN 2015 approche, Onze Mondial poursuit sa présentation des seize sélections qualifiées. Après la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso et le Gabon, on clôture ce groupe A par un zoom sur le Congo.
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Même si peu de monde le sait, le Congo figure au rayon des sélections africaines ayant déjà remporté la Coupe d’Afrique des Nations. C’était en 1972 et les Diables Rouges participaient seulement à leur deuxième CAN. Un exploit retentissant que le groupe de Claude Le Roy aimerait rééditer dans quelques jours. Il y a en tout cas beaucoup de similitudes entre la génération dorée du début des années 70 et celle dirigée actuellement par l’entraîneur français. A l’époque, le Congo-Brazzaville faisait figure de Petit Poucet continental jusqu’à ses exploits en éliminatoires face au Nigeria et à la Côte d’Ivoire. En phase finale, les Congolais avaient également pu compter sur le facteur chance (ou réussite, c’est selon) pour tirer leur épingle du jeu. A égalité avec le Maroc dans leur groupe, ils avaient obtenu leur qualif pour le tour suivant au bénéfice de leur unique victoire (les Lions de l’Atlas avaient réalisé trois nuls). Avant de créer la sensation en sortant le pays organisateur, le Cameroun, en demi-finale, puis en triomphant sur le Mali de Fantamady Keita en finale.
Ce zeste de réussite, le Congo 2014 en a déjà bénéficié en éliminatoires. Dès le second tour. Opposé au Rwanda, le Congo est éliminé aux tirs au but lors de la manche retour à Kigali. Pourtant, le « Magicien de Bourbriac » se présente en conférence de presse avec le sourire, certain de récupérer le ticket qualificatif sur tapis vert après que les Guêpes eurent aligné Dady Birori, un joueur évoluant sous une autre identité avec son club, l’AS Vita. Quelques jours plus tard, la FIFA lui donne raison et les Diables Rouges entament le marathon du dernier tour face au champion en titre, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Soudan. D’entrée, les partenaires de Delvin Ndinga surprennent les Super Eagles (3-2), pourtant invaincus à la maison depuis 43 ans. Leur campagne est lancée jusqu’à ce nouveau succès capital à Khartoum (1-0) lors de la 6ème et dernière journée pour s’offrir une septième participation à la CAN.
Discipline tous azimuts
Une de moins que son sélectionneur, vainqueur de l’épreuve avec le Cameroun en 1988, toujours affamé à l’idée de briller en Guinée Equatoriale. « Jouer contre le pays organisateur en match d’ouverture, c’est une chance incroyable, un privilège, s’est réjoui Claude Le Roy dans les colonnes de Ouest France. Mes joueurs ont beaucoup de qualités sur et en dehors du terrain. C’est un vrai bonheur de s’occuper d’une telle équipe. J’ai de plus en plus d’amour pour le foot et de plus en plus de mépris pour le milieu du foot. Les commentaires des stratèges du dimanche soir m’insupportent, mais le jeu me passionne toujours plus. En Afrique, les équipes nationales font partie du patrimoine national. Quand on parle de pression en France, j’ai envie de sourire. Quand j’ai pris en charge cette sélection (en 2013), les mauvaises langues ont prétendu que je n’avais pas d’autre choix. C’est le pays qui, il y a 42 ans, m’a permis de découvrir l’Afrique. Cela m’a paru être un choix évident, une manière de boucler la boucle. »
Pour mener à bien sa mission, le sorcier blanc n’a en tout cas pas l’intention de badiner avec la discipline. Il a récemment exclu Christopher Maboulou des 26 joueurs présélectionnés pour le stage de Dakar. L’ancien coach de la RDC l’a purement et simplement radié de sa liste malgré les justifications du Bastiais qui avait prétexté avoir perdu son passeport. Une perte compensée par la présence d’autre talents tels Bifouma (Almeria), Bitsindou (Anderlecht) et Oniangué (Reims), promu capitaine par Le Roy. « Aimer les joueurs sans leur faire de cadeau, une discipline intelligemment consentie, c’est un peu ma marque de fabrique », précise le technicien qui espère sans doute que ses garçons puiseront dans le passé victorieux de leurs glorieux aînés la force de renverser des montagnes.
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Ce zeste de réussite, le Congo 2014 en a déjà bénéficié en éliminatoires. Dès le second tour. Opposé au Rwanda, le Congo est éliminé aux tirs au but lors de la manche retour à Kigali. Pourtant, le « Magicien de Bourbriac » se présente en conférence de presse avec le sourire, certain de récupérer le ticket qualificatif sur tapis vert après que les Guêpes eurent aligné Dady Birori, un joueur évoluant sous une autre identité avec son club, l’AS Vita. Quelques jours plus tard, la FIFA lui donne raison et les Diables Rouges entament le marathon du dernier tour face au champion en titre, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Soudan. D’entrée, les partenaires de Delvin Ndinga surprennent les Super Eagles (3-2), pourtant invaincus à la maison depuis 43 ans. Leur campagne est lancée jusqu’à ce nouveau succès capital à Khartoum (1-0) lors de la 6ème et dernière journée pour s’offrir une septième participation à la CAN.
Discipline tous azimuts
Une de moins que son sélectionneur, vainqueur de l’épreuve avec le Cameroun en 1988, toujours affamé à l’idée de briller en Guinée Equatoriale. « Jouer contre le pays organisateur en match d’ouverture, c’est une chance incroyable, un privilège, s’est réjoui Claude Le Roy dans les colonnes de Ouest France. Mes joueurs ont beaucoup de qualités sur et en dehors du terrain. C’est un vrai bonheur de s’occuper d’une telle équipe. J’ai de plus en plus d’amour pour le foot et de plus en plus de mépris pour le milieu du foot. Les commentaires des stratèges du dimanche soir m’insupportent, mais le jeu me passionne toujours plus. En Afrique, les équipes nationales font partie du patrimoine national. Quand on parle de pression en France, j’ai envie de sourire. Quand j’ai pris en charge cette sélection (en 2013), les mauvaises langues ont prétendu que je n’avais pas d’autre choix. C’est le pays qui, il y a 42 ans, m’a permis de découvrir l’Afrique. Cela m’a paru être un choix évident, une manière de boucler la boucle. »
Pour mener à bien sa mission, le sorcier blanc n’a en tout cas pas l’intention de badiner avec la discipline. Il a récemment exclu Christopher Maboulou des 26 joueurs présélectionnés pour le stage de Dakar. L’ancien coach de la RDC l’a purement et simplement radié de sa liste malgré les justifications du Bastiais qui avait prétexté avoir perdu son passeport. Une perte compensée par la présence d’autre talents tels Bifouma (Almeria), Bitsindou (Anderlecht) et Oniangué (Reims), promu capitaine par Le Roy. « Aimer les joueurs sans leur faire de cadeau, une discipline intelligemment consentie, c’est un peu ma marque de fabrique », précise le technicien qui espère sans doute que ses garçons puiseront dans le passé victorieux de leurs glorieux aînés la force de renverser des montagnes.
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