Pour le déclenchement d’un mouvement civil dénommé « Tête rasée » et pour un dialogue de l’opposition avec elle –même en Pologne.

Chers frères et sœurs , Chers compatriotes
Je m’appelle Béthuel Matsili. Je suis professeur de science politique dans une université de Pologne nommée : Académie ( Université) Jan Dlugosz ã Czestochowa.
Comme bon nombre de Congolais,je suis intervenu maintes fois sur la question congolaise.
La première fois j’ai envoyé un message sur le site Mwinda sous le pseudonyme de Amos.
Dans ce message j’avais provoqué pour la première fois, je crois, la discussion sur le tribalisme et la question ethnique au Congo, en particulier et en Afrique en général. Le texte est un extrait d’un de mes livres publié en Pologne en 2002 sous le titre « Francophonie et communication interculturelle en Afrique ». Ledit extrait fut envoyé à Mwinda le 21 novembre 2007. Il n’a jamais été publié sur le site. J’ai compris l’embarras. Mais j’étais très flatté de suivre la discussion sur la tribalité initiée par Kovalin Tchibinda que je n’ai jamais rencontré physiquement. Je me réjouissais du fait que tout comme moi il y avait des gens qui intéressaient à la question tribale. La solution que j’ai toujours cherchée à apporter sur la question est celle de créer un organe représentatif intégral au système politique congolais devant veiller sur la stabilité du pays et sur la conservation de notre identité commune nationale dépourvue de discrimination tribale. Chaque tribu( y compris les tribus pygmées) serait fière d’y être représentée au même pied d’égalité que les autres, sans discrimination ou frustration aucune.
Je suis intervenu pour la deuxième fois sur le site Zenga Mambu le 07 juillet 2009 tentant d’exposer le coté métaphysique, mystique et même satanique du pouvoir de Brazzaville.
Peut – être avec un peu d’exagération(...),mais merci à ceux qui avaient pu comprendre la teneur cachée de ce message et se sont mis au travail. Aujourd’hui nous avons la preuve que ce pouvoir a reconnu haut et fort avoir fait couler le sang et les larmes des autres (...) et d’ajouter « dans » une hardiesse incroyable: « Nous disons , ça suffit ! » . C’est un aveu sans précédent! Mon texte était intitulé : « Appel aux Congolais et Congolaises .. ». J’avais par la suite reçu des menaces comme quoi on me tuerait et que mon nom était déjà sur la liste noire ã Maya- Maya, l’aéroport international de Brazzaville. Depuis lors je n’ai plus visité le Congo. Ce n’est surtout pas parce que j’ai peur de mourir, mais par obéissance... Un philosophe grec disait, je paraphrase : « La mort n’est rien. Quand je suis présent elle est absente, et quand elle arrive je ne suis plus là ». Le 09 juillet 2009 M. Sassou avait rencontré les hommes de Dieu pour leur signifier toujours sa menace de garantir et conserver la paix acquise au prix du sang(...) La télévision congolaise est allée jusqu’ã filmer ma vieille mère
( Paix à son âme), alors âgée de 84 ans faisant la queue soit disant pour aller voter(...)
Les opérateurs avaient oublié que nous sommes à l’ heure du numérique. Chaque film porte sa date. La date était celle du 14 juillet donc 2 jours après le scrutin présidentiel du 12 juillet 2009. En voici un extrait :
http://www.dailymotion.com/video/x9vbpi_vote-dans-le-departement-de-la-leko_news
Je suis intervenu pour la troisième fois dans un article que j’ai vulgarisé dans plusieurs sites.
J’ai repris les assertions du premier message dans un nouveau contexte, tout en les élargissant et les rendant plus actuelles dans un texte intitulé: « Kongo Monéné ou manifeste d’un mouvement nationaliste au Congo » Ce document fut publié en mai 2014 sous le pseudonyme Zola Bantu. Malheureusement tous les sites ne l’ont pas voulu, mais bravo pour Starducongo.On peut donc le retrouver sur StarduCongo. http://www.starducongo.com/Kongo-Monene-ou-manifeste-d-un-mouvement-nationaliste-au-Congo_a9851.html
Ma quatrième intervention concernait un appel lancé dans le but de soutenir l’opposition
d’ André Okombi Salissa au sein du parti congolais du travail(PCT) et de le protéger. J’ai connu Okombi pendant mes études en ex- URSS. Malgré les erreurs de guerre et l’appartenance au PCT qu’on lui reproche, je pense et crois sincèrement qu’il mérite d’être considéré, protégé et soutenu dans sa lutte au sein du PCT. Nous devons tous cesser avec la politique de la vengeance ou d’extermination de l’adversaire. S’il y a eu fraude quelque part, notre devoir à nous tous est de lutter pour un Ētat de droit et démocratique, afin que soit conduit en justice « tout présumé innocent » et que la justice donne son verdict. Tous ceux qui ont enfreint la loi doivent être jugés, mais nous devons nous abstenir de condamner les autres avant le verdict juridique. Cela ne ferait que nous plonger dans un cercle infernal. Okombi André serait un politique de taille. L’adage dit : « L’ennemi de mon ennemi est mon ami, l’ami de mon ami est mon ami, l’ami de mon ennemi est mon ennemi ». En démocratie il n y a pas d’ennemis il n y a que d’adversaires politiques. Donc il nous faut dire : l’adversaire de mon adversaire est mon allié. L’allié de mon allié est mon allié . L’adversaire de mon allié est mon adversaire. C’est simple. Ces deux derniers documents ont été transmis aussi à Mme Stéphanie Sullivan, l’ Ambassadrice des Ētats Unis d’ Amérique à Brazzaville à titre d’information . Il était , à mon avis , important de le faire pour qu’on ne soit pas compris de travers, surtout qu’on était dans l’anonymat.
Donc essayons de mettre nos animosités à côté et tentons de trouver un terrain d’entente en occurrence.
Je l’ai toujours répété à mes étudiants polonais en science politique ou en sécurité d’Ētat, que deux mots sont très nécessaires en sécurité et surtout en politique : le besoin et l’intérêt. Le besoin ou la nécessité est une exigence du moment, un manque de quelque chose(...) qu’on éprouve, tandis que l’intérêt est l’aspiration à combler ce manque. Pour le cas actuel nous éprouvons, tous, le besoin d’indépendance, de liberté , de démocratie véritable et de l’instauration au Congo d’un Ētat de droit. Nous avons donc tous intérêt à nous opposer au despotisme et barrer la route au régime autoritaire de Brazzaville. Point n’est besoin de présenter ici les traits caractéristiques d’un régime autoritaire ou despotique, mais il n y a qu’ã présenter quelques faits évidents pour s’en rendre compte.
I. Il n’existe pas de démocratie depuis le coup d’état militaire de 1997. En voici quelques faits :
1. Pendant 5 ans de 1997 á 2002 le PCT a gouverné sans partage tout en foulant au pied la constitution de 1992. Si réellement la guerre de 1997 n’avait pas été un coup d’état mais un « réajustement de la ligne droitière » , pourquoi la constitution de 1992 fût-elle abolie ?
2. Le PCT a érigé le dialogue( la concertation) comme principe d’alternance de pouvoir au Congo. De cette façon il se succède à lui même. Le PCT et son chef ont usé du dialogue pour gagner les legislatives en 2007, les présidentielles en 2009, les locales en 2014. Il apprête à organiser un dialogue pour gagner le pari de 2016. Nous devons ainsi leur dire qu’en démocratie c’est la compétitivité et non le dialogue qui est la base du bon fonctionnement d’un Etat, d’un système de partis ou du système politique, en général. Dans des systèmes démocratiques les partis politiques sont à peu près comme des équipes de football qui participent à un championnat. Les règles de jeu sont claires et bien établies à l’ avance. Chaque équipe a ses joueurs et ses supporters, mais il n’est pas exclu qu’elle perde ou augmente le nombre de ses supporters. C’est la qualité du jeu présenté au cours des compétions diverses qui en décide.Ce n’est ni par la force, ni par la fraude, mais par un « fair play » , par un respect des règles du jeu. Une équipe qui cherche ã concerter avec l’équipe adverse avant le match ne peut avoir que de très mauvaises intentions . Elle veut simplement tricher. Elle veut corrompre . Elle veut s’ententendre. Elle ne veut pas que le jeu soit franc, réel et direct. Une telle concertation ne met en force que la partie qui possède d’autres atouts en dehors des joueurs et des supporters (...) En politique ces atouts sont des moyens de pouvoir qui sont l’argent et la force publique au service d’un clan politique. Les hommes politiques peuvent être corrompus au moyen de l’argent ou de l’intimidation ! Donc au lieu d’une compétition réelle , objective sur la base d’un projet de société, entre les partis politiques, le parti au pouvoir , le PCT, cherche toujours ã créer un cartel de partis qui s’accordent à gouverner ensemble et à être financés par l’ Etat façadant ainsi l’existence d’une démocratie. Dans un tel système l’opposition n’existe qu’en forme. Cela s’appelle système cartel ou cartel de partis. On y a l’impression d’être dirigé par un parti – Etat.
3. Une autre preuve d’un manque de démocratie, est la volonté inlassable de la classe politique ã maintenir la société dans la misère, la pauvreté et la dépendance totale, au lieu de lutter contre ces fléaux et de créer des conditions d’épanouissement socio- économique, de garantir ã chacun un minimum social, de créer de possibles conditions d’enrichissement honnête puisque notre pays est très riche en ressources. La pauvreté est devenue un moyen de pouvoir, de gouverner et dominer et alors nos pauvres parents sont à la charge de leur unique enfant travailleur qui doit soutenir toute une famille de 30 personnes pour un salaire qui déjà est insuffisant pour lui –même(...)
4. Des conseillers , des députes et des sénateurs pour se faire élire apportent quelques bribes de leurs richesses ã la population pauvre qui se réjouit éphémèrement d’un bien qu’elle aurait bien pu obtenir par son travail . Après les élections la situation de ces populations n’aura pas changé. Le chanteur, Franklin Boukaka, l’ avait bien signifié « Ba voti tango ekomaka Ngai na komi moto po na bango » . Ensuite ils attendent le temps des fêtes pour que les mêmes reviennent leur présenter les remercier . Il est clair qu’en pareilles circonstances il ne s’agit que d’un marchandage. C’est du clientélisme. Un conseiller devrait être au service des collectivités locales, un député et un sénateur au service de la société civile, et des collectivités territoriales, administratives ou nationales qu’ils ont le devoir de repésenter auprès de l’Etat. Il n’en est pas le cas au Congo. Tous se contentent de gérer le pouvoir et les postes politico- administratifs ou politico – économiques. S’il y avait de la démocratie ces pratiques auraient pu cesser puisque chacun craindrait d’être jugé par la loi. Le régime agit en toute impunité ne tenant même pas compte de sa propre constitution du 20 janvier 2002. Par exemple il y est écrit : « ARTICLE 7 : La personne humaine est sacrée et a droit à la vie. L’État a l’obligation absolue de la respecter et de la protéger. Chaque citoyen a le droit au libre développement et au plein épanouissement de sa personne dans le respect des droits d’autrui, de l’ordre public, de la morale et des bonnes mœurs ». Les faits précités ne riment pas avec ce qui est écrit. Il n'y a qu’à observer aussi l’arrestation de Marcel N’Tsourou pour se rendre compte que nous avons affaire à une dictature. On ne peut pas plaisemment casser les crânes des gens et les exposer comme des bêtes de chasse tout en trouvant une justification ã cela. Les articles 8 et 9 en disent aussi quelque chose : « ARTICLE 8 : Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Est interdite toute discrimination fondée sur l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’appartenance raciale, ethnique ou départementale, le sexe, l’instruction, la langue, la religion, la philosophie ou le lieu de résidence, sous réserve des dispositions des articles 58 et 96. La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit et assure sa promotion et sa représentativité à toutes les fonctions politiques, électives et administratives ».
ARTICLE 9 : « La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense.
Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant sont interdits ».
Encore quelques preuves ?
Quelqu’un au Congo connait –il officiellement le patrimoine de M. Denis Sassou N’Guesso ? L’atrticle 48 de la constitution de 2002 stipule : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et à la cessation de celles ci conformément à la loi. L’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi »
Cet article n’a jamais été appliqué à M. Sassou N’Guesso. Il n’a jamais déclaré son patrimoine et il règne sans inquiétude avec un bras de fer sur le Congo, « dans la paix ». Ce n’est pas de la démocratie. C’est de la dictature. Pourquoi alors veut on changer la constitution alors que celle qui est en place n’est même pas respectée ? Il n’ y a pas eu crise d’institutions, il y a simplement un non respect de la loi par ceux qui devaient l’incarner. Si le gouvernement reconnait que toutes ces fraudes et impunités sont le fruit d’une crise des institutions, alors qu’il démissionne sans perturber l’ordre constitutionnel et que soient mis en état d’accusation tous ceux qui ont foulé au pied la Loi Fondamentale. Voila. Il serait plus logique que le gouvernement démissionne pour avoir été depuis le commencement un gouvernement anticonstitutionnel. C’est clair. Le pouvoir prit par la force et non par les urnes, et par la suite on a assisté des gouvernements successifs non constitutionnels . Donc des gouvernements hors- la- loi. Les synonymes en sont divers : rénégat, bandit, gangster, pirate... Voila ce qu’on appelle des gouvernements hors-la –loi.
Donnez – moi une contre –preuve ! Quelle est l’activité politique de M. Sassou N’Guesso et son parti qui sont conformes à la loi ? ARTICLE 50 « Tout citoyen a le devoir de se conformer à la Constitution, aux lois et règlements de la République et de s’acquitter de ses obligations envers l’État et la société ».
Dans notre système juridique la constitution est la Loi Fondamentale. C’est de la constitution que doivent découler tous les autres actes juridiques : loi, règlement ordonance, disposition , décret, arrêt, décision, etc. Tout acte juridique qui n’est pas en accord avec la constitution est appelé anticonstitutionnel! Je vous prie d’observer les articles 56, 73 et 75 de la constitution de 2002 et les confronter avec la réalité gouvernementale.
L’article 88 n’est pas non plus respecté. Voici son fonds : « Les anciens Présidents de la République, à l’exception de ceux condamnés pour forfaiture, haute trahison, crimes économiques, crimes de pillage, crimes de guerre, de génocide ou pour tout autre crime contre l’humanité, bénéficient des avantages et d’une protection dans les conditions déterminées par la loi ».
Le professeur Pascal Lissouba, l’unique ancien président vivant ne bénéficie d’aucun de ces droits. Pourtant il n’a jamais été condamné par un tribunal quelconque fiable. Il n’a jamais eu ni instruction ni procès... Le gouvernement de la République est anticonstitutionnel ! Il enfreint de façon permanente, et non seulement pour ce cas, l’article 9 de la constitution actuelle : « La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu.Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant sont interdits ». Á l’issue de quel procès le président Pascal Lissouba a été – t-il reconnu génocidaire? S’il n’y en a eu aucun, alors pourquoi lui infliger cette humiliation qui est anticonstittionnelle ?
Tout cela contribue ã démontrer que nous avons en face de nous un régime renégat qui cherche ã perpétuer sa domination sur le Congo et ses habitants par un coup de force .
Voila pourquoi M. Sassou N’Guesso se réjouit du débat sur le changement ou non de la constitution. Il se réjouit d’une chose : avoir réussi à imposer la première étape de sa stratégie de pérennisation du pouvoir au Congo. Si nous sommes vraiment intéressés à la libération totale du Congo , il nous faut cesser de faire son jeu et passer à l’action. Á dire vrai le débat autour du changement ou non de la constitution est un débat –piège. Le régime dictatorial de Brazzaville est dirigé par des stratèges militaires. Ils sont habitués à la provocation, à se battre et à prendre le pouvoir par la force, alors ils cherchent la bagarre. Tant mieux s’il y a quelques impatients qui vont faire leur jeu. Le Parti Congolais du Travail et sa direction ont bien conscience qu’il n y a aucune condition objective permettant de réviser ou à plus forte raison de changer la Constitution de 2002. Alors il faut la créer. Le but ultime de ce faux débat est justement la création d’une crise susceptible de permettre au gouvernement de passer en force. Le gouvernement cherche un alibi. Quand il dit : « travaillons d’abord » il ne s’adresse pas aux populations du Congo. Il s’adresse à sa machine déployée pour corrompre , convaincre , persuader, intimider. Il nous laisse même entendre qu’il y a un danger international, qu’il y a un risque de perdre notre souveraineté. Non chers frères et sœurs. Le gouvernement de Brazzaville ne peut défendre la souveraineté « du peuple » ou du pays contre les USA, la France, l’Union Européenne qui se sont prononcés contre tout changement illégal des constitutions dans le but de conserver le pouvoir. Le gouvernement nous laisse entendre que les USA et la France sont des ennemis du peuple congolais et qu’ils apprêtent à faire un grand mal au Congo dont le seul défenseur est M. D. Sassou Nguesso. Non c’est faux. Les USA ne veulent pas la guerre avec le Congo. S’il en serait le cas, le gouvernement ne pourrait contenir une soit – disant attaque de l’extérieur. La chine n’entrerait pas en guerre contre les Etats Unis pour défendre ensemble avec le PCT la souveraineté du Congo. La Russie aussi ne le fera point. Elle a suffisamment ses propres problèmes. Cuba est en voie de normaliser ses relations avec les USA. Ce n’est pas le moment de se faire la guerre. Donc sur qui compte le gouvernement congolais ? Sur des terroristes ? La question est pertinente !. La France a été toujours en Afrique. De quelle façon pourrait –elle encore faire perdre la souveraineté au Congo ? Le Sénégal, le Burkina Faso , le Niger, le Mali, le Bénin, la Tunisie l’ ont – ils perdue ? C’est le contraire. Dans tous les cas le PCT dirige depuis plus de 30 ans, pourquoi ne nous a – t-il pas protégé de la France et de tous ceux qui s’ingèrent dans les affaires internes d’autres pays comme il le déclare ? Le gouvernement ne comprend pas que même ces jeunes et ces pauvres qui sont manipulés finiront par comprendre sa duperie et l’abandonneront. La communauté internationale veut nous aider ã recouvrir la souveraineté, perdue au profit d’un petit nombre d’autocrates. L’Afrique n’est plus á une étape où elle peut faire seule son chemin, mais elle doit se développer en coopération avec des partenaires qui tiennent en compte ses intérêts. Cela est nettement mieux que de se faire esclave d’un clan politique qui se croit providentiel. Ce sont les mêmes qui hier s’appuyant sur la puissance de certains milieux ont entraîné le pays à la dérive qui veulent nous faire croire que ceux qui veulent d’une transparence dans la gouvernance des états et des relations internationales doivent être considérés comme des ennemis. On a l’impression que le gouvernement de République n’a qu’un choix entre sa survivance ou le suicide ! Ils peuvent se suicider, s’ils le veulent, mais qu’ils entraînent ni nos jeunes frères et sœurs , ni nos mamans , ni nos pères, grand- pères et grand-mères dans ce suicide !
II. Que faut –il faire pour éviter l’impensable?
D’abord il faut agir selon le principe « Tel est pris qui croyait prendre » . On n’a plus de choix . La confrontation est inévitable . Il s’agit alors de choisir la forme de confrontation. Le but est de maintenir l’ordre constitutionnel et de faire en sorte que les élections présidentielles de 2016 aient lieu selon les délais constitutionnels. Ce n’est pas facile, mais possible. Pourtant tout porte à croire que le PCT et son gouvernement veulent faire échouer l’échéance. Ils ont un autre calendrier. Leur tactique communicationnelle le fait voir. Il y a manipulation et désinformation. Il faut que tout ceux qui ne soutiennent pas la dictature commencent ã agir consciemment, rationnellement sans débordements en observant les attitudes suivantes :
1. Pas de dialogue avec le Parti Congolais du Travail. Si le PCT veut inclusivement dialoguer il n’a qu’á le faire en son propre sein. Tout mouvement socio-politique ou groupement politique qui voudra dialoguer avec le PCT sera simplement considéré comme allié au PCT dans cet enjeu anticonstitutionnel. C’est par l’imposition du référendum que la crise veut être crée. Même si le président chercherait à user de son droit de réviser la constitution selon les articles 185, 186 et 187 de la constitution de 2002, qu’il en discute avec les siens à l’intérieur du PCT et avec son peuple auquel il veut soumettre son texte . Nous nous serons déjà positionnés. Nous sommes la majorité. C’est ce qui compte en démocratie . D’où le sais-je ? C’est simple . Il y a plus de pauvres que de riches au Congo. Et tous les pauvres ne sont pas dupes ! Nous vaincrons en utilisant la non-violence et en respectant la constitution et les règles du jeu démocratique !
2. Que tous ceux qui ne veulent plus voir perdurer cette dictature ne sortent pas pour l’instant dans la rue pour manifester. Qu’ils attendent le Jour du Grand Rassemblement. Aucune impatience. Aucune provocation . Observons la situation tout en étant attentifs. Pour l’instant il y a une chose que nous pouvons faire: changer progressivement notre style de vie.Nous manifesterons notre « NON » par notre accoutrement. Nous commencerons par nous raser. Nous devons nous raser. Rasons – nous les cheveux !Nous allons nous raser les cheveux. Oui. Que tous ceux qui disent « non á la dictature » se rasent les cheveux de la tête en guise de contestation. Chacun à son tour. Pas dans la précipitation. Tranquillement. Par conviction. Et cela jusqu’au jour du Grand Rassemblement. Qu’ on le fasse dans le silence. Dans l’humilité. Sans querelles. Sans discussions. Sans explications. On choisit d’être chauve. C’est tout. C’est aussi une façon de dire :« Je suis pauvre et frustré, mais pourtant riche. Je me sens étranger et pourtant je suis chez moi. Je suis en deuil. Ce régime politique m’a volé tout ce que j’avais de meilleur : mon identité, mes rêves , ma dignité, mes êtres chers, mes amis, ma jeunesse, mes meilleures années, ma carrière , mon bien- être , la richesse de mon pays , ma liberté, mon droit au travail, ma joie , mon bonheur, mon indépendance. Ce régime me berne. Il donne l’impression de s’occuper de moi, alors qu’il me détruit à petit feu. Je suis en train de disparaître . Je suis touché , mais pas mort et je conserve l’espoir. Je suis prêt à tout récupérer à tout restaurer avec l’aide de Dieu(...) ». Nos sœurs et mères ne sont pas obligées de se raser la tête, mais peuvent porter un foulard blanc. Ceux qui pour des raisons de santé, de coutumes ou d’autres raisons sérieuses ne peuvent faire autant peuvent se coiffer d’un chapeau blanc d’une écharpe blanche ou d’autre vêtement blanc.. S’il y a des chauves ou rasés qui soutiennent la dictature, ils n’auront qu’à s’acheter des perruques pour créer la différence. Soyons sérieux et déterminés. Quand nous le faisons ne discutons pas. Vaquons ã toutes nos occupations sans broncher. Ces symboles sur nous diront simplement : « Non à la dictature, non au changement de la constitution». S’il se trouve quelqu’un qui aurait des idées contraires et nous critique ne répondons pas.On est libre de se coiffer ou de s’habiller comme on le souhaite, donc il n y a pas de raison de se « quereller » avec les autres . Avoir la tête rasée, porter un chapeau blanc, un foulard blanc une écharpe blanche ou une tenue blanche devra être le mode de vie de tous ceux qui s’opposent ã la dérive constitutionnelle. Nous nous comporterons ainsi jusqu’à la victoire finale, de préférence dans les urnes. Dans un premier temps c’est notre boulot à faire . Soyons courageux. Audacieux. Ne craignons rien. Expliquons ã nos parents qui ne comprennent pas l’enjeu politique de l’opposition. Disons leur que dans un pays riche comme le nôtre s’il n y avait pas de dictature et de pillage, chacun de nous aurait le minimum et on ne serait pas toujours obligé d’attendre l’aide financière d’un parent. On ne resterait pas à 40 ans hébergé par des parents au lieu d’avoir un logement personnel ainsi que des conditions viables de vie. Cette unique attitude suffit pour que le régime comprenne qu’il ne gagnerait rien en organisant le référendum. En rasant nos têtes disons ceci : « De même que ces cheveux précieux que je porte sur ma tête sont coupés et tombent sur le sol, de même que soit coupé, fauché tout lien nuisible, maléfique que cette dictature a contracté pour le Congo avec toute domination, tout pouvoir, toute puissance, toute gloire , toute principauté, tout esprit têtu et maléfique dans les airs, dans la terre, dans l’eau, dans le feu , dans l’ether ou sous la terre et qu’elle s’écroule, s’effondre afin que le Congo soit libre et avec lui l’ Afrique et ses descendants partout ou qu’ils soient ». Chacun saura comment instinctivement, intuitivement ou spirituellement compléter ce souhait. Ne faisons aucune discrimination de foi ou de religion. N’attaquons directement ni sorciers, ni tout être susceptible d’être nuisible. Formulons juste ce souhait avec foi et détermination. Alors que les citoyens croyants reconnaissent qu’il y a un travail à faire dans l’amour, par amour et pour l’amour du Congo.Les uns peuvent ajouter : « pour la gloire de Dieu créateur du ciel et de la terre(...) ». Les Chrétiens peuvent dire « dans le Nom de Jésus Christ » , Au nom du Père du Fils et du Saint – Esprit. Les Musulmans, les Animistes ainsi que les Agnostiques pourraient utiliser la formule finale de leur choix, dans l’amour. Le moyen est ici. Il s’agit de souhaiter le Bien, la libération et l’épanouissement du Congo et de l’Afrique. Que chacun se laisse guider par son intuition ou par l’Esprit. Le travail à réaliser est majestueux pour le bonheur du Congo et de ses enfants. Nous ne voulons plus être esclaves dans notre propre pays !
3. Qu’il soit organisé dans les plus brefs délais un dialogue « inclusif » des leaders de l’opposition ; entre les groupements, mouvements sociopolitiques et individualités du pays et de la diaspora de préférence dans le pays de Lech Walesa, sous son patronage et d’autres autorités ã renommée internationale. Le Forum aurait lieu à Varsovie ou à Czestochowa ma ville universitaire. Lech Walesa y est attaché á cause de la Vierge Marie Noire tenant dans ses bras son Fils Jésus Christ Noir, qu’il rend un culte depuis ses années de lutte pour la demcratisation de la Pologne. Le but d’un tel dialogue serait de créer un seul mouvement politique ã caractère fédéral ou unitaire qui aurait pour mission de constituer une véritable alternative au PCT et de proposer des modalités de la création d’ un véritable fichier électoral, ainsi que de proposer un seul candidat de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016 (...) Le moment est propice. Cette révolution est possible . Les conditions subjectives et objectives sont réunies. Le gouvernement nous les a déjà préparées(...) Tel est pris qui croyait prendre. C’est le moment. Retenons aussi que dans toute révolution il est toujours plus facile de passer de la quantité ã la qualité et non le contraire . voila pourquoi dans ce but de détrôner la dictature et restaurer la démocratie il n y a pas de luttes intestines. N’opposons pas les Chrétiens aux Franc- maçons , Musulmans et autres communautés religieuses ou systèmes philosophiques. N’opposons pas non plus les tribus entre elles. Ne rejetons pas des politiques(« politiciens ») sous – prétexte d’avoir coopéré dans le passé, récent soit –il, avec le régime. Nous sommes avant tout Congolais et ce qui nous anime tous c’est l’amour pour la patrie. Chacun de nous mérite une deuxième chance, au moins. Si vous constatez ceux qui émettent des voix discordantes, par exemple au lieu de montrer des faiblesses de la dictature en place, ils s’éternisent sur des erreurs de Pascal Lissouba , Bernard Kolelas , Yhombi Opango, Okombi André Salissa ou Mathias Ndzon, dites vous que c’est des personnes inutiles , futiles sur lesquelles on ne peut pas compter. C’est des gens qui, par leur attitude, renforcent la dictature. Même sans le savoir. Ce qui compte d’abord c’est venir ã bout de la dictature. Les éventuelles erreurs seront vérifiées par des organes démocratiques appropriés. Une instruction peut durer des mois comment voulez –vous que sans jugements on puisse condamner ceux qui nous paraissent coupables? Donc pas de discrimination. Le linge sale sera lavé en famille. Dans la famille congolaise. Par des juges congolais. Ce sont aussi nos organes qui décideront s’il faut transférer certains á la Cour Pénale Internationale ou pas. Le passage des changements quantitatifs en changements qualitatifs est une des lois de la dialectique (...) Il en est de même de la négation de la négation(...)
Bref, je propose la tenue d’ un Forum - débat de l’opposition avec elle même en Pologne. Que tous les opposants se sentent invités et qu’ils se déclarent le plus tôt possible. Que les leaders des mouvements et associations de la diaspora ainsi que des leaders et individualités de l’opposition au pays comme : Clément Miérassa, Mathias N’Dzon, Jean Itadi, Simon M’Foutou, Pascal Tsaty Mabiala, Parfait Kolélas, André Okombi Salissa, Marcel Makomé se sentent directement concernés et se déclarent. Le reste sera fait. Les autorités polonaises ou internationales ne seront pas contre la tenue d’un tel forum. La liste des invités ici n’est pas exhaustive. Il ya bien de leaders de la diaspora ainsi que des individualités qui seront invités officiellement si nous obtenons leur aval. Qu’ils viennent tous avec une ébauche de projet car c’est parmi ces leaders que nous choisiront notre candidat. Zenga – Mambu et son staff ne peuvent pas être absents. En dehors des leaders de la diaspora, j’aurai souhaité voir des discutants sur le Forum Zenga –Mambu portant le pseudonyme de Tona. Je crois qu’il aiderait á élever le débat... On souhaite voir sur une même table en Pologne ceux qui, peut- être, se seront juré ne plus se rencontrer ou se parler. C’est important pour l’avenir radieux du Congo. Donc Chers frères et sœurs en Europe , Asie et Amérique ( Canada et USA) et en Afrique Manifestons – nous. Le temps presse. J’attends des propositions directes et concrètes. Les Européens et les Américains n’ont pas besoin de visa pour venir en Pologne, mais le problème de visas est résolvable. Ils ne constitueront pas un handicap pour ces leaders politiques qui voudront y participer ! Alors retenons : Printemps 2015 ( prévisiblement du 24 au 30 avril 2015).
J’attends la déclaration d’une volonté de participation á un tel forum, pour commencer les préparatifs, entamer les consultations de programme, étudier les modalités de financement et sensibiliser déja certains milieux officiels et internationaux. Voila ma proposition. Je le fais en tant que politologue et Congolais. Je n’aspire á aucun poste. Je veux simplement être un canal. Il y a sûrement d’autres possibilités, peut- être meilleures alors ne perdons plus le temps. Agissons !
Á bon entendeur – Salut ! https://www.youtube.com/watch?v=qeVKpqIB5F4
Dr Béthuel Matsili
bethuel1@o2.pl ; zola.bantu@hotmail.com ; bethuel.matsili@gmail.com
Je m’appelle Béthuel Matsili. Je suis professeur de science politique dans une université de Pologne nommée : Académie ( Université) Jan Dlugosz ã Czestochowa.
Comme bon nombre de Congolais,je suis intervenu maintes fois sur la question congolaise.
La première fois j’ai envoyé un message sur le site Mwinda sous le pseudonyme de Amos.
Dans ce message j’avais provoqué pour la première fois, je crois, la discussion sur le tribalisme et la question ethnique au Congo, en particulier et en Afrique en général. Le texte est un extrait d’un de mes livres publié en Pologne en 2002 sous le titre « Francophonie et communication interculturelle en Afrique ». Ledit extrait fut envoyé à Mwinda le 21 novembre 2007. Il n’a jamais été publié sur le site. J’ai compris l’embarras. Mais j’étais très flatté de suivre la discussion sur la tribalité initiée par Kovalin Tchibinda que je n’ai jamais rencontré physiquement. Je me réjouissais du fait que tout comme moi il y avait des gens qui intéressaient à la question tribale. La solution que j’ai toujours cherchée à apporter sur la question est celle de créer un organe représentatif intégral au système politique congolais devant veiller sur la stabilité du pays et sur la conservation de notre identité commune nationale dépourvue de discrimination tribale. Chaque tribu( y compris les tribus pygmées) serait fière d’y être représentée au même pied d’égalité que les autres, sans discrimination ou frustration aucune.
Je suis intervenu pour la deuxième fois sur le site Zenga Mambu le 07 juillet 2009 tentant d’exposer le coté métaphysique, mystique et même satanique du pouvoir de Brazzaville.
Peut – être avec un peu d’exagération(...),mais merci à ceux qui avaient pu comprendre la teneur cachée de ce message et se sont mis au travail. Aujourd’hui nous avons la preuve que ce pouvoir a reconnu haut et fort avoir fait couler le sang et les larmes des autres (...) et d’ajouter « dans » une hardiesse incroyable: « Nous disons , ça suffit ! » . C’est un aveu sans précédent! Mon texte était intitulé : « Appel aux Congolais et Congolaises .. ». J’avais par la suite reçu des menaces comme quoi on me tuerait et que mon nom était déjà sur la liste noire ã Maya- Maya, l’aéroport international de Brazzaville. Depuis lors je n’ai plus visité le Congo. Ce n’est surtout pas parce que j’ai peur de mourir, mais par obéissance... Un philosophe grec disait, je paraphrase : « La mort n’est rien. Quand je suis présent elle est absente, et quand elle arrive je ne suis plus là ». Le 09 juillet 2009 M. Sassou avait rencontré les hommes de Dieu pour leur signifier toujours sa menace de garantir et conserver la paix acquise au prix du sang(...) La télévision congolaise est allée jusqu’ã filmer ma vieille mère
( Paix à son âme), alors âgée de 84 ans faisant la queue soit disant pour aller voter(...)
Les opérateurs avaient oublié que nous sommes à l’ heure du numérique. Chaque film porte sa date. La date était celle du 14 juillet donc 2 jours après le scrutin présidentiel du 12 juillet 2009. En voici un extrait :
http://www.dailymotion.com/video/x9vbpi_vote-dans-le-departement-de-la-leko_news
Je suis intervenu pour la troisième fois dans un article que j’ai vulgarisé dans plusieurs sites.
J’ai repris les assertions du premier message dans un nouveau contexte, tout en les élargissant et les rendant plus actuelles dans un texte intitulé: « Kongo Monéné ou manifeste d’un mouvement nationaliste au Congo » Ce document fut publié en mai 2014 sous le pseudonyme Zola Bantu. Malheureusement tous les sites ne l’ont pas voulu, mais bravo pour Starducongo.On peut donc le retrouver sur StarduCongo. http://www.starducongo.com/Kongo-Monene-ou-manifeste-d-un-mouvement-nationaliste-au-Congo_a9851.html
Ma quatrième intervention concernait un appel lancé dans le but de soutenir l’opposition
d’ André Okombi Salissa au sein du parti congolais du travail(PCT) et de le protéger. J’ai connu Okombi pendant mes études en ex- URSS. Malgré les erreurs de guerre et l’appartenance au PCT qu’on lui reproche, je pense et crois sincèrement qu’il mérite d’être considéré, protégé et soutenu dans sa lutte au sein du PCT. Nous devons tous cesser avec la politique de la vengeance ou d’extermination de l’adversaire. S’il y a eu fraude quelque part, notre devoir à nous tous est de lutter pour un Ētat de droit et démocratique, afin que soit conduit en justice « tout présumé innocent » et que la justice donne son verdict. Tous ceux qui ont enfreint la loi doivent être jugés, mais nous devons nous abstenir de condamner les autres avant le verdict juridique. Cela ne ferait que nous plonger dans un cercle infernal. Okombi André serait un politique de taille. L’adage dit : « L’ennemi de mon ennemi est mon ami, l’ami de mon ami est mon ami, l’ami de mon ennemi est mon ennemi ». En démocratie il n y a pas d’ennemis il n y a que d’adversaires politiques. Donc il nous faut dire : l’adversaire de mon adversaire est mon allié. L’allié de mon allié est mon allié . L’adversaire de mon allié est mon adversaire. C’est simple. Ces deux derniers documents ont été transmis aussi à Mme Stéphanie Sullivan, l’ Ambassadrice des Ētats Unis d’ Amérique à Brazzaville à titre d’information . Il était , à mon avis , important de le faire pour qu’on ne soit pas compris de travers, surtout qu’on était dans l’anonymat.
Donc essayons de mettre nos animosités à côté et tentons de trouver un terrain d’entente en occurrence.
Je l’ai toujours répété à mes étudiants polonais en science politique ou en sécurité d’Ētat, que deux mots sont très nécessaires en sécurité et surtout en politique : le besoin et l’intérêt. Le besoin ou la nécessité est une exigence du moment, un manque de quelque chose(...) qu’on éprouve, tandis que l’intérêt est l’aspiration à combler ce manque. Pour le cas actuel nous éprouvons, tous, le besoin d’indépendance, de liberté , de démocratie véritable et de l’instauration au Congo d’un Ētat de droit. Nous avons donc tous intérêt à nous opposer au despotisme et barrer la route au régime autoritaire de Brazzaville. Point n’est besoin de présenter ici les traits caractéristiques d’un régime autoritaire ou despotique, mais il n y a qu’ã présenter quelques faits évidents pour s’en rendre compte.
I. Il n’existe pas de démocratie depuis le coup d’état militaire de 1997. En voici quelques faits :
1. Pendant 5 ans de 1997 á 2002 le PCT a gouverné sans partage tout en foulant au pied la constitution de 1992. Si réellement la guerre de 1997 n’avait pas été un coup d’état mais un « réajustement de la ligne droitière » , pourquoi la constitution de 1992 fût-elle abolie ?
2. Le PCT a érigé le dialogue( la concertation) comme principe d’alternance de pouvoir au Congo. De cette façon il se succède à lui même. Le PCT et son chef ont usé du dialogue pour gagner les legislatives en 2007, les présidentielles en 2009, les locales en 2014. Il apprête à organiser un dialogue pour gagner le pari de 2016. Nous devons ainsi leur dire qu’en démocratie c’est la compétitivité et non le dialogue qui est la base du bon fonctionnement d’un Etat, d’un système de partis ou du système politique, en général. Dans des systèmes démocratiques les partis politiques sont à peu près comme des équipes de football qui participent à un championnat. Les règles de jeu sont claires et bien établies à l’ avance. Chaque équipe a ses joueurs et ses supporters, mais il n’est pas exclu qu’elle perde ou augmente le nombre de ses supporters. C’est la qualité du jeu présenté au cours des compétions diverses qui en décide.Ce n’est ni par la force, ni par la fraude, mais par un « fair play » , par un respect des règles du jeu. Une équipe qui cherche ã concerter avec l’équipe adverse avant le match ne peut avoir que de très mauvaises intentions . Elle veut simplement tricher. Elle veut corrompre . Elle veut s’ententendre. Elle ne veut pas que le jeu soit franc, réel et direct. Une telle concertation ne met en force que la partie qui possède d’autres atouts en dehors des joueurs et des supporters (...) En politique ces atouts sont des moyens de pouvoir qui sont l’argent et la force publique au service d’un clan politique. Les hommes politiques peuvent être corrompus au moyen de l’argent ou de l’intimidation ! Donc au lieu d’une compétition réelle , objective sur la base d’un projet de société, entre les partis politiques, le parti au pouvoir , le PCT, cherche toujours ã créer un cartel de partis qui s’accordent à gouverner ensemble et à être financés par l’ Etat façadant ainsi l’existence d’une démocratie. Dans un tel système l’opposition n’existe qu’en forme. Cela s’appelle système cartel ou cartel de partis. On y a l’impression d’être dirigé par un parti – Etat.
3. Une autre preuve d’un manque de démocratie, est la volonté inlassable de la classe politique ã maintenir la société dans la misère, la pauvreté et la dépendance totale, au lieu de lutter contre ces fléaux et de créer des conditions d’épanouissement socio- économique, de garantir ã chacun un minimum social, de créer de possibles conditions d’enrichissement honnête puisque notre pays est très riche en ressources. La pauvreté est devenue un moyen de pouvoir, de gouverner et dominer et alors nos pauvres parents sont à la charge de leur unique enfant travailleur qui doit soutenir toute une famille de 30 personnes pour un salaire qui déjà est insuffisant pour lui –même(...)
4. Des conseillers , des députes et des sénateurs pour se faire élire apportent quelques bribes de leurs richesses ã la population pauvre qui se réjouit éphémèrement d’un bien qu’elle aurait bien pu obtenir par son travail . Après les élections la situation de ces populations n’aura pas changé. Le chanteur, Franklin Boukaka, l’ avait bien signifié « Ba voti tango ekomaka Ngai na komi moto po na bango » . Ensuite ils attendent le temps des fêtes pour que les mêmes reviennent leur présenter les remercier . Il est clair qu’en pareilles circonstances il ne s’agit que d’un marchandage. C’est du clientélisme. Un conseiller devrait être au service des collectivités locales, un député et un sénateur au service de la société civile, et des collectivités territoriales, administratives ou nationales qu’ils ont le devoir de repésenter auprès de l’Etat. Il n’en est pas le cas au Congo. Tous se contentent de gérer le pouvoir et les postes politico- administratifs ou politico – économiques. S’il y avait de la démocratie ces pratiques auraient pu cesser puisque chacun craindrait d’être jugé par la loi. Le régime agit en toute impunité ne tenant même pas compte de sa propre constitution du 20 janvier 2002. Par exemple il y est écrit : « ARTICLE 7 : La personne humaine est sacrée et a droit à la vie. L’État a l’obligation absolue de la respecter et de la protéger. Chaque citoyen a le droit au libre développement et au plein épanouissement de sa personne dans le respect des droits d’autrui, de l’ordre public, de la morale et des bonnes mœurs ». Les faits précités ne riment pas avec ce qui est écrit. Il n'y a qu’à observer aussi l’arrestation de Marcel N’Tsourou pour se rendre compte que nous avons affaire à une dictature. On ne peut pas plaisemment casser les crânes des gens et les exposer comme des bêtes de chasse tout en trouvant une justification ã cela. Les articles 8 et 9 en disent aussi quelque chose : « ARTICLE 8 : Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Est interdite toute discrimination fondée sur l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’appartenance raciale, ethnique ou départementale, le sexe, l’instruction, la langue, la religion, la philosophie ou le lieu de résidence, sous réserve des dispositions des articles 58 et 96. La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit et assure sa promotion et sa représentativité à toutes les fonctions politiques, électives et administratives ».
ARTICLE 9 : « La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense.
Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant sont interdits ».
Encore quelques preuves ?
Quelqu’un au Congo connait –il officiellement le patrimoine de M. Denis Sassou N’Guesso ? L’atrticle 48 de la constitution de 2002 stipule : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et à la cessation de celles ci conformément à la loi. L’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi »
Cet article n’a jamais été appliqué à M. Sassou N’Guesso. Il n’a jamais déclaré son patrimoine et il règne sans inquiétude avec un bras de fer sur le Congo, « dans la paix ». Ce n’est pas de la démocratie. C’est de la dictature. Pourquoi alors veut on changer la constitution alors que celle qui est en place n’est même pas respectée ? Il n’ y a pas eu crise d’institutions, il y a simplement un non respect de la loi par ceux qui devaient l’incarner. Si le gouvernement reconnait que toutes ces fraudes et impunités sont le fruit d’une crise des institutions, alors qu’il démissionne sans perturber l’ordre constitutionnel et que soient mis en état d’accusation tous ceux qui ont foulé au pied la Loi Fondamentale. Voila. Il serait plus logique que le gouvernement démissionne pour avoir été depuis le commencement un gouvernement anticonstitutionnel. C’est clair. Le pouvoir prit par la force et non par les urnes, et par la suite on a assisté des gouvernements successifs non constitutionnels . Donc des gouvernements hors- la- loi. Les synonymes en sont divers : rénégat, bandit, gangster, pirate... Voila ce qu’on appelle des gouvernements hors-la –loi.
Donnez – moi une contre –preuve ! Quelle est l’activité politique de M. Sassou N’Guesso et son parti qui sont conformes à la loi ? ARTICLE 50 « Tout citoyen a le devoir de se conformer à la Constitution, aux lois et règlements de la République et de s’acquitter de ses obligations envers l’État et la société ».
Dans notre système juridique la constitution est la Loi Fondamentale. C’est de la constitution que doivent découler tous les autres actes juridiques : loi, règlement ordonance, disposition , décret, arrêt, décision, etc. Tout acte juridique qui n’est pas en accord avec la constitution est appelé anticonstitutionnel! Je vous prie d’observer les articles 56, 73 et 75 de la constitution de 2002 et les confronter avec la réalité gouvernementale.
L’article 88 n’est pas non plus respecté. Voici son fonds : « Les anciens Présidents de la République, à l’exception de ceux condamnés pour forfaiture, haute trahison, crimes économiques, crimes de pillage, crimes de guerre, de génocide ou pour tout autre crime contre l’humanité, bénéficient des avantages et d’une protection dans les conditions déterminées par la loi ».
Le professeur Pascal Lissouba, l’unique ancien président vivant ne bénéficie d’aucun de ces droits. Pourtant il n’a jamais été condamné par un tribunal quelconque fiable. Il n’a jamais eu ni instruction ni procès... Le gouvernement de la République est anticonstitutionnel ! Il enfreint de façon permanente, et non seulement pour ce cas, l’article 9 de la constitution actuelle : « La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu.Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant sont interdits ». Á l’issue de quel procès le président Pascal Lissouba a été – t-il reconnu génocidaire? S’il n’y en a eu aucun, alors pourquoi lui infliger cette humiliation qui est anticonstittionnelle ?
Tout cela contribue ã démontrer que nous avons en face de nous un régime renégat qui cherche ã perpétuer sa domination sur le Congo et ses habitants par un coup de force .
Voila pourquoi M. Sassou N’Guesso se réjouit du débat sur le changement ou non de la constitution. Il se réjouit d’une chose : avoir réussi à imposer la première étape de sa stratégie de pérennisation du pouvoir au Congo. Si nous sommes vraiment intéressés à la libération totale du Congo , il nous faut cesser de faire son jeu et passer à l’action. Á dire vrai le débat autour du changement ou non de la constitution est un débat –piège. Le régime dictatorial de Brazzaville est dirigé par des stratèges militaires. Ils sont habitués à la provocation, à se battre et à prendre le pouvoir par la force, alors ils cherchent la bagarre. Tant mieux s’il y a quelques impatients qui vont faire leur jeu. Le Parti Congolais du Travail et sa direction ont bien conscience qu’il n y a aucune condition objective permettant de réviser ou à plus forte raison de changer la Constitution de 2002. Alors il faut la créer. Le but ultime de ce faux débat est justement la création d’une crise susceptible de permettre au gouvernement de passer en force. Le gouvernement cherche un alibi. Quand il dit : « travaillons d’abord » il ne s’adresse pas aux populations du Congo. Il s’adresse à sa machine déployée pour corrompre , convaincre , persuader, intimider. Il nous laisse même entendre qu’il y a un danger international, qu’il y a un risque de perdre notre souveraineté. Non chers frères et sœurs. Le gouvernement de Brazzaville ne peut défendre la souveraineté « du peuple » ou du pays contre les USA, la France, l’Union Européenne qui se sont prononcés contre tout changement illégal des constitutions dans le but de conserver le pouvoir. Le gouvernement nous laisse entendre que les USA et la France sont des ennemis du peuple congolais et qu’ils apprêtent à faire un grand mal au Congo dont le seul défenseur est M. D. Sassou Nguesso. Non c’est faux. Les USA ne veulent pas la guerre avec le Congo. S’il en serait le cas, le gouvernement ne pourrait contenir une soit – disant attaque de l’extérieur. La chine n’entrerait pas en guerre contre les Etats Unis pour défendre ensemble avec le PCT la souveraineté du Congo. La Russie aussi ne le fera point. Elle a suffisamment ses propres problèmes. Cuba est en voie de normaliser ses relations avec les USA. Ce n’est pas le moment de se faire la guerre. Donc sur qui compte le gouvernement congolais ? Sur des terroristes ? La question est pertinente !. La France a été toujours en Afrique. De quelle façon pourrait –elle encore faire perdre la souveraineté au Congo ? Le Sénégal, le Burkina Faso , le Niger, le Mali, le Bénin, la Tunisie l’ ont – ils perdue ? C’est le contraire. Dans tous les cas le PCT dirige depuis plus de 30 ans, pourquoi ne nous a – t-il pas protégé de la France et de tous ceux qui s’ingèrent dans les affaires internes d’autres pays comme il le déclare ? Le gouvernement ne comprend pas que même ces jeunes et ces pauvres qui sont manipulés finiront par comprendre sa duperie et l’abandonneront. La communauté internationale veut nous aider ã recouvrir la souveraineté, perdue au profit d’un petit nombre d’autocrates. L’Afrique n’est plus á une étape où elle peut faire seule son chemin, mais elle doit se développer en coopération avec des partenaires qui tiennent en compte ses intérêts. Cela est nettement mieux que de se faire esclave d’un clan politique qui se croit providentiel. Ce sont les mêmes qui hier s’appuyant sur la puissance de certains milieux ont entraîné le pays à la dérive qui veulent nous faire croire que ceux qui veulent d’une transparence dans la gouvernance des états et des relations internationales doivent être considérés comme des ennemis. On a l’impression que le gouvernement de République n’a qu’un choix entre sa survivance ou le suicide ! Ils peuvent se suicider, s’ils le veulent, mais qu’ils entraînent ni nos jeunes frères et sœurs , ni nos mamans , ni nos pères, grand- pères et grand-mères dans ce suicide !
II. Que faut –il faire pour éviter l’impensable?
D’abord il faut agir selon le principe « Tel est pris qui croyait prendre » . On n’a plus de choix . La confrontation est inévitable . Il s’agit alors de choisir la forme de confrontation. Le but est de maintenir l’ordre constitutionnel et de faire en sorte que les élections présidentielles de 2016 aient lieu selon les délais constitutionnels. Ce n’est pas facile, mais possible. Pourtant tout porte à croire que le PCT et son gouvernement veulent faire échouer l’échéance. Ils ont un autre calendrier. Leur tactique communicationnelle le fait voir. Il y a manipulation et désinformation. Il faut que tout ceux qui ne soutiennent pas la dictature commencent ã agir consciemment, rationnellement sans débordements en observant les attitudes suivantes :
1. Pas de dialogue avec le Parti Congolais du Travail. Si le PCT veut inclusivement dialoguer il n’a qu’á le faire en son propre sein. Tout mouvement socio-politique ou groupement politique qui voudra dialoguer avec le PCT sera simplement considéré comme allié au PCT dans cet enjeu anticonstitutionnel. C’est par l’imposition du référendum que la crise veut être crée. Même si le président chercherait à user de son droit de réviser la constitution selon les articles 185, 186 et 187 de la constitution de 2002, qu’il en discute avec les siens à l’intérieur du PCT et avec son peuple auquel il veut soumettre son texte . Nous nous serons déjà positionnés. Nous sommes la majorité. C’est ce qui compte en démocratie . D’où le sais-je ? C’est simple . Il y a plus de pauvres que de riches au Congo. Et tous les pauvres ne sont pas dupes ! Nous vaincrons en utilisant la non-violence et en respectant la constitution et les règles du jeu démocratique !
2. Que tous ceux qui ne veulent plus voir perdurer cette dictature ne sortent pas pour l’instant dans la rue pour manifester. Qu’ils attendent le Jour du Grand Rassemblement. Aucune impatience. Aucune provocation . Observons la situation tout en étant attentifs. Pour l’instant il y a une chose que nous pouvons faire: changer progressivement notre style de vie.Nous manifesterons notre « NON » par notre accoutrement. Nous commencerons par nous raser. Nous devons nous raser. Rasons – nous les cheveux !Nous allons nous raser les cheveux. Oui. Que tous ceux qui disent « non á la dictature » se rasent les cheveux de la tête en guise de contestation. Chacun à son tour. Pas dans la précipitation. Tranquillement. Par conviction. Et cela jusqu’au jour du Grand Rassemblement. Qu’ on le fasse dans le silence. Dans l’humilité. Sans querelles. Sans discussions. Sans explications. On choisit d’être chauve. C’est tout. C’est aussi une façon de dire :« Je suis pauvre et frustré, mais pourtant riche. Je me sens étranger et pourtant je suis chez moi. Je suis en deuil. Ce régime politique m’a volé tout ce que j’avais de meilleur : mon identité, mes rêves , ma dignité, mes êtres chers, mes amis, ma jeunesse, mes meilleures années, ma carrière , mon bien- être , la richesse de mon pays , ma liberté, mon droit au travail, ma joie , mon bonheur, mon indépendance. Ce régime me berne. Il donne l’impression de s’occuper de moi, alors qu’il me détruit à petit feu. Je suis en train de disparaître . Je suis touché , mais pas mort et je conserve l’espoir. Je suis prêt à tout récupérer à tout restaurer avec l’aide de Dieu(...) ». Nos sœurs et mères ne sont pas obligées de se raser la tête, mais peuvent porter un foulard blanc. Ceux qui pour des raisons de santé, de coutumes ou d’autres raisons sérieuses ne peuvent faire autant peuvent se coiffer d’un chapeau blanc d’une écharpe blanche ou d’autre vêtement blanc.. S’il y a des chauves ou rasés qui soutiennent la dictature, ils n’auront qu’à s’acheter des perruques pour créer la différence. Soyons sérieux et déterminés. Quand nous le faisons ne discutons pas. Vaquons ã toutes nos occupations sans broncher. Ces symboles sur nous diront simplement : « Non à la dictature, non au changement de la constitution». S’il se trouve quelqu’un qui aurait des idées contraires et nous critique ne répondons pas.On est libre de se coiffer ou de s’habiller comme on le souhaite, donc il n y a pas de raison de se « quereller » avec les autres . Avoir la tête rasée, porter un chapeau blanc, un foulard blanc une écharpe blanche ou une tenue blanche devra être le mode de vie de tous ceux qui s’opposent ã la dérive constitutionnelle. Nous nous comporterons ainsi jusqu’à la victoire finale, de préférence dans les urnes. Dans un premier temps c’est notre boulot à faire . Soyons courageux. Audacieux. Ne craignons rien. Expliquons ã nos parents qui ne comprennent pas l’enjeu politique de l’opposition. Disons leur que dans un pays riche comme le nôtre s’il n y avait pas de dictature et de pillage, chacun de nous aurait le minimum et on ne serait pas toujours obligé d’attendre l’aide financière d’un parent. On ne resterait pas à 40 ans hébergé par des parents au lieu d’avoir un logement personnel ainsi que des conditions viables de vie. Cette unique attitude suffit pour que le régime comprenne qu’il ne gagnerait rien en organisant le référendum. En rasant nos têtes disons ceci : « De même que ces cheveux précieux que je porte sur ma tête sont coupés et tombent sur le sol, de même que soit coupé, fauché tout lien nuisible, maléfique que cette dictature a contracté pour le Congo avec toute domination, tout pouvoir, toute puissance, toute gloire , toute principauté, tout esprit têtu et maléfique dans les airs, dans la terre, dans l’eau, dans le feu , dans l’ether ou sous la terre et qu’elle s’écroule, s’effondre afin que le Congo soit libre et avec lui l’ Afrique et ses descendants partout ou qu’ils soient ». Chacun saura comment instinctivement, intuitivement ou spirituellement compléter ce souhait. Ne faisons aucune discrimination de foi ou de religion. N’attaquons directement ni sorciers, ni tout être susceptible d’être nuisible. Formulons juste ce souhait avec foi et détermination. Alors que les citoyens croyants reconnaissent qu’il y a un travail à faire dans l’amour, par amour et pour l’amour du Congo.Les uns peuvent ajouter : « pour la gloire de Dieu créateur du ciel et de la terre(...) ». Les Chrétiens peuvent dire « dans le Nom de Jésus Christ » , Au nom du Père du Fils et du Saint – Esprit. Les Musulmans, les Animistes ainsi que les Agnostiques pourraient utiliser la formule finale de leur choix, dans l’amour. Le moyen est ici. Il s’agit de souhaiter le Bien, la libération et l’épanouissement du Congo et de l’Afrique. Que chacun se laisse guider par son intuition ou par l’Esprit. Le travail à réaliser est majestueux pour le bonheur du Congo et de ses enfants. Nous ne voulons plus être esclaves dans notre propre pays !
3. Qu’il soit organisé dans les plus brefs délais un dialogue « inclusif » des leaders de l’opposition ; entre les groupements, mouvements sociopolitiques et individualités du pays et de la diaspora de préférence dans le pays de Lech Walesa, sous son patronage et d’autres autorités ã renommée internationale. Le Forum aurait lieu à Varsovie ou à Czestochowa ma ville universitaire. Lech Walesa y est attaché á cause de la Vierge Marie Noire tenant dans ses bras son Fils Jésus Christ Noir, qu’il rend un culte depuis ses années de lutte pour la demcratisation de la Pologne. Le but d’un tel dialogue serait de créer un seul mouvement politique ã caractère fédéral ou unitaire qui aurait pour mission de constituer une véritable alternative au PCT et de proposer des modalités de la création d’ un véritable fichier électoral, ainsi que de proposer un seul candidat de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016 (...) Le moment est propice. Cette révolution est possible . Les conditions subjectives et objectives sont réunies. Le gouvernement nous les a déjà préparées(...) Tel est pris qui croyait prendre. C’est le moment. Retenons aussi que dans toute révolution il est toujours plus facile de passer de la quantité ã la qualité et non le contraire . voila pourquoi dans ce but de détrôner la dictature et restaurer la démocratie il n y a pas de luttes intestines. N’opposons pas les Chrétiens aux Franc- maçons , Musulmans et autres communautés religieuses ou systèmes philosophiques. N’opposons pas non plus les tribus entre elles. Ne rejetons pas des politiques(« politiciens ») sous – prétexte d’avoir coopéré dans le passé, récent soit –il, avec le régime. Nous sommes avant tout Congolais et ce qui nous anime tous c’est l’amour pour la patrie. Chacun de nous mérite une deuxième chance, au moins. Si vous constatez ceux qui émettent des voix discordantes, par exemple au lieu de montrer des faiblesses de la dictature en place, ils s’éternisent sur des erreurs de Pascal Lissouba , Bernard Kolelas , Yhombi Opango, Okombi André Salissa ou Mathias Ndzon, dites vous que c’est des personnes inutiles , futiles sur lesquelles on ne peut pas compter. C’est des gens qui, par leur attitude, renforcent la dictature. Même sans le savoir. Ce qui compte d’abord c’est venir ã bout de la dictature. Les éventuelles erreurs seront vérifiées par des organes démocratiques appropriés. Une instruction peut durer des mois comment voulez –vous que sans jugements on puisse condamner ceux qui nous paraissent coupables? Donc pas de discrimination. Le linge sale sera lavé en famille. Dans la famille congolaise. Par des juges congolais. Ce sont aussi nos organes qui décideront s’il faut transférer certains á la Cour Pénale Internationale ou pas. Le passage des changements quantitatifs en changements qualitatifs est une des lois de la dialectique (...) Il en est de même de la négation de la négation(...)
Bref, je propose la tenue d’ un Forum - débat de l’opposition avec elle même en Pologne. Que tous les opposants se sentent invités et qu’ils se déclarent le plus tôt possible. Que les leaders des mouvements et associations de la diaspora ainsi que des leaders et individualités de l’opposition au pays comme : Clément Miérassa, Mathias N’Dzon, Jean Itadi, Simon M’Foutou, Pascal Tsaty Mabiala, Parfait Kolélas, André Okombi Salissa, Marcel Makomé se sentent directement concernés et se déclarent. Le reste sera fait. Les autorités polonaises ou internationales ne seront pas contre la tenue d’un tel forum. La liste des invités ici n’est pas exhaustive. Il ya bien de leaders de la diaspora ainsi que des individualités qui seront invités officiellement si nous obtenons leur aval. Qu’ils viennent tous avec une ébauche de projet car c’est parmi ces leaders que nous choisiront notre candidat. Zenga – Mambu et son staff ne peuvent pas être absents. En dehors des leaders de la diaspora, j’aurai souhaité voir des discutants sur le Forum Zenga –Mambu portant le pseudonyme de Tona. Je crois qu’il aiderait á élever le débat... On souhaite voir sur une même table en Pologne ceux qui, peut- être, se seront juré ne plus se rencontrer ou se parler. C’est important pour l’avenir radieux du Congo. Donc Chers frères et sœurs en Europe , Asie et Amérique ( Canada et USA) et en Afrique Manifestons – nous. Le temps presse. J’attends des propositions directes et concrètes. Les Européens et les Américains n’ont pas besoin de visa pour venir en Pologne, mais le problème de visas est résolvable. Ils ne constitueront pas un handicap pour ces leaders politiques qui voudront y participer ! Alors retenons : Printemps 2015 ( prévisiblement du 24 au 30 avril 2015).
J’attends la déclaration d’une volonté de participation á un tel forum, pour commencer les préparatifs, entamer les consultations de programme, étudier les modalités de financement et sensibiliser déja certains milieux officiels et internationaux. Voila ma proposition. Je le fais en tant que politologue et Congolais. Je n’aspire á aucun poste. Je veux simplement être un canal. Il y a sûrement d’autres possibilités, peut- être meilleures alors ne perdons plus le temps. Agissons !
Á bon entendeur – Salut ! https://www.youtube.com/watch?v=qeVKpqIB5F4
Dr Béthuel Matsili
bethuel1@o2.pl ; zola.bantu@hotmail.com ; bethuel.matsili@gmail.com
www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars