Après «Je suis», son deuxième album sorti en 2012, Kadafi Santos Ngoteni, plus connu sous le nom de «Monsieur le président», a présenté, officiellement, le samedi 20 décembre 2014, au restaurant la «Bonne humeur», à Brazzaville, son troisième album, intitulé: «Angakourou 3 mystères cachés».

C’était à la faveur d’une conférence de presse au cours de laquelle, l’artiste-musicien a décortiqué les différents thèmes développés dans son opus de six titres, et dévoilé sa feuille de route avec sa nouvelle maison de production, Kob7 Production.
Devant un parterre de journalistes, accompagné d’Adam Austère Ngandounou, son producteur, et des membres de son groupe, «Gouvernement Kadafi Santos», Kadafi Santos Ngoteni a, tout d’abord, donné la signification du mot «Angakourou», emprunté à une des langues tanzaniennes, et qui veut dire «3 mystères cachés», en français. C’est un opus de six titres: «220 à l’heure», «Pana-ché», «Reconnaissance», «Amen», «Angakourou» et «Je suis» (remix). Des chansons dans lesquelles on retrouve des sonorités rumba, rap et le style coupé-décalé, très prisés par les mélomanes. Parmi les thèmes développés dans ses chansons, l’artiste-musicien a mis en exergue l’amour, la fraternité, la tolérance, la compréhension, y compris les faits sociaux. Pour preuve, dans la chanson «Amen», dédié à Roga-Roga, le leader de l’orchestre Extra-Musica (fait rarissime dans la musique congolaise), Kadafi Santos clame son amour envers ce virtuose de la guitare. Une manière de lui témoigner son amour, en tant que citoyen ordinaire, et non comme confrère artiste-musicien. Dans une autre chanson, «Reconnaissance», où il cite les noms de plusieurs confrères musiciens de sa génération, il parle de la fraternité qui doit régner dans leur corporation, en prônant l’unité.
Concernant sa feuille de route avec la Maison de production Kob7 Production, «Monsieur le président» a fait savoir qu’ils ont signé un contrat de cinq ans, pour la production de trois albums, dont «Angakourou» (disponible en CD et DVD, avec tous les clips) est le tout premier.
Quant aux stratégies bâties pour la promotion de cet album, le producteur a laissé entendre qu’il va aller à la conquête des grandes chaînes de télévision, comme Trace TV, pour rendre visible son produit. Des contacts ont été aussi pris du côté de l’Afrique de l’Ouest (Abidjan, Cotonou et Lomé). D’ores et déjà, quelques clips de l’album passent sur les différentes chaînes de télévisions de la ville-capitale, Brazzaville. Des spectacles sont, également, prévus.
Pour rappel, Kadafi Santos Ngoteni a commencé la musique en 1999, au sein de l’orchestre «Super prince maison royale» de Talangai. Puis, il est passé, tour à tour, dans les orchestres: «Patrouille des stars Roots», de Julien Antonio et Delco Boukary, où il participa à l’album «Mwana zoba» (2004-2006), «Gouvernement des as» (2007-2008, auprès de Ringo Patton Okouba et Trésor Mvoula). C’est en 2009 qu’il se lance dans la carrière solo, en sortant, en 2010, son premier album, «Autorisation». En 2012, il autoproduit l’album «Je suis», qui le propulse et le fait connaître au niveau des mélomanes. C’est le succès récolté par cet album qui le poussa à créer, le 7 juillet 2014, à Brazzaville, le groupe «Gouvernement Kadafi Santos».
Grévy Joël OKEMBA
Devant un parterre de journalistes, accompagné d’Adam Austère Ngandounou, son producteur, et des membres de son groupe, «Gouvernement Kadafi Santos», Kadafi Santos Ngoteni a, tout d’abord, donné la signification du mot «Angakourou», emprunté à une des langues tanzaniennes, et qui veut dire «3 mystères cachés», en français. C’est un opus de six titres: «220 à l’heure», «Pana-ché», «Reconnaissance», «Amen», «Angakourou» et «Je suis» (remix). Des chansons dans lesquelles on retrouve des sonorités rumba, rap et le style coupé-décalé, très prisés par les mélomanes. Parmi les thèmes développés dans ses chansons, l’artiste-musicien a mis en exergue l’amour, la fraternité, la tolérance, la compréhension, y compris les faits sociaux. Pour preuve, dans la chanson «Amen», dédié à Roga-Roga, le leader de l’orchestre Extra-Musica (fait rarissime dans la musique congolaise), Kadafi Santos clame son amour envers ce virtuose de la guitare. Une manière de lui témoigner son amour, en tant que citoyen ordinaire, et non comme confrère artiste-musicien. Dans une autre chanson, «Reconnaissance», où il cite les noms de plusieurs confrères musiciens de sa génération, il parle de la fraternité qui doit régner dans leur corporation, en prônant l’unité.
Concernant sa feuille de route avec la Maison de production Kob7 Production, «Monsieur le président» a fait savoir qu’ils ont signé un contrat de cinq ans, pour la production de trois albums, dont «Angakourou» (disponible en CD et DVD, avec tous les clips) est le tout premier.
Quant aux stratégies bâties pour la promotion de cet album, le producteur a laissé entendre qu’il va aller à la conquête des grandes chaînes de télévision, comme Trace TV, pour rendre visible son produit. Des contacts ont été aussi pris du côté de l’Afrique de l’Ouest (Abidjan, Cotonou et Lomé). D’ores et déjà, quelques clips de l’album passent sur les différentes chaînes de télévisions de la ville-capitale, Brazzaville. Des spectacles sont, également, prévus.
Pour rappel, Kadafi Santos Ngoteni a commencé la musique en 1999, au sein de l’orchestre «Super prince maison royale» de Talangai. Puis, il est passé, tour à tour, dans les orchestres: «Patrouille des stars Roots», de Julien Antonio et Delco Boukary, où il participa à l’album «Mwana zoba» (2004-2006), «Gouvernement des as» (2007-2008, auprès de Ringo Patton Okouba et Trésor Mvoula). C’est en 2009 qu’il se lance dans la carrière solo, en sortant, en 2010, son premier album, «Autorisation». En 2012, il autoproduit l’album «Je suis», qui le propulse et le fait connaître au niveau des mélomanes. C’est le succès récolté par cet album qui le poussa à créer, le 7 juillet 2014, à Brazzaville, le groupe «Gouvernement Kadafi Santos».
Grévy Joël OKEMBA
www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars