Kinshasa, (Starducongo.com) - "La Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) demande à Monsieur Joseph Kabila de faire toute la lumière sur les morts et les disparus du 19 au 23 janvier 2015 en République Démocratique du Congo.
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La Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) réaffirme son engagement total en faveur de la justice au Congo, en Afrique et dans le monde. La 3C-RDC souligne de nouveau que la justice affermit le pouvoir et élève une nation. Un peuple qui oublie ses morts est condamné à être un petit peuple, et est voué à la disparition face aux graves enjeux de l’histoire des peuples. Le pouvoir ne s’affermit pas par la violence et la barbarie. Quand un pouvoir sombre dans la violence et la barbarie contre son peuple, ce qu’il appartient déjà au passé.
La République Démocratique du Congo est une fois de plus en deuil et le gouvernement congolais a refusé d’organiser un deuil national de morts et disparus du 19 au 23 janvier 2015, à la suite des protestations populaires contre la loi électorale injuste, déséquilibrée et de ségrégation sociale et politique. La 3C-RDC rejette le rapport présenté par le porte-parole du gouvernement congolais sur le nombre et les circonstances de morts déplorés lors de ces protestations. Elle appelle une fois de plus à une enquête internationale urgente. Le gouvernement de Mr Matata Ponyo ne peut pas être juge et partie. C’est marcher à l’encontre de fondamentaux de la justice. Ce gouvernement étant incapable de porter de vraies preuves de ce qu’il déclare sur le drame national que nous déplorons, la 3C-RDC demande à Mr Joseph Kabila, en tant que garant, de faire toute la lumière sur les morts et les disparus du 19 au 23 janvier 2015 en République Démocratique du Congo, et que justice soit impérativement faite.
Nous avons tous encore la mémoire fraîche du cri angoissé de Son éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya qui a demandé aux autorités congolaises de cesser de tuer leur peuple. Mr Joseph Kabila a là l’occasion du plus grand rendez-vous de l’histoire de son pouvoir. Tous les yeux de Dieu et du peuple congolais sont tournés vers lui. Il devra d’abord décréter sans tarder un deuil national et mettre un processus judiciaire sans précédent qui devra être confronté à l’enquête internationale pour des raisons de crédibilité et de vérité. Il est désormais fini au Congo l’époque où l’on pouvait tuer sans se justifier. Ceux qui ont ordonné et ceux qui ont tué doivent répondre devant la justice, sinon le Congo cessera d’être un Etat dans les jours qui viennent. Sans la justice, il n’y a plus d’Etat.
La République Démocratique du Congo est une fois de plus en deuil et le gouvernement congolais a refusé d’organiser un deuil national de morts et disparus du 19 au 23 janvier 2015, à la suite des protestations populaires contre la loi électorale injuste, déséquilibrée et de ségrégation sociale et politique. La 3C-RDC rejette le rapport présenté par le porte-parole du gouvernement congolais sur le nombre et les circonstances de morts déplorés lors de ces protestations. Elle appelle une fois de plus à une enquête internationale urgente. Le gouvernement de Mr Matata Ponyo ne peut pas être juge et partie. C’est marcher à l’encontre de fondamentaux de la justice. Ce gouvernement étant incapable de porter de vraies preuves de ce qu’il déclare sur le drame national que nous déplorons, la 3C-RDC demande à Mr Joseph Kabila, en tant que garant, de faire toute la lumière sur les morts et les disparus du 19 au 23 janvier 2015 en République Démocratique du Congo, et que justice soit impérativement faite.
Nous avons tous encore la mémoire fraîche du cri angoissé de Son éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya qui a demandé aux autorités congolaises de cesser de tuer leur peuple. Mr Joseph Kabila a là l’occasion du plus grand rendez-vous de l’histoire de son pouvoir. Tous les yeux de Dieu et du peuple congolais sont tournés vers lui. Il devra d’abord décréter sans tarder un deuil national et mettre un processus judiciaire sans précédent qui devra être confronté à l’enquête internationale pour des raisons de crédibilité et de vérité. Il est désormais fini au Congo l’époque où l’on pouvait tuer sans se justifier. Ceux qui ont ordonné et ceux qui ont tué doivent répondre devant la justice, sinon le Congo cessera d’être un Etat dans les jours qui viennent. Sans la justice, il n’y a plus d’Etat.
Les responsabilités doivent être établies sur les morts et les disparus du 19 au 23 janvier 2015 en République Démocratique du Congo
Le gouvernement congolais, ne pouvant pas faciliter l’organisation d’une enquête indépendante, libre et multisectorielle sur le nombre et les circonstances de morts du 19 au 23 janvier 2015, des responsabilités doivent désormais être établies pour obstruction de la justice.
- La responsabilité personnelle de Mr Joseph Kabila est engagée, car la loi électorale a été proposée aux fins de lui permettre de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016 en contournant la Constitution.
- La responsabilité du gouvernement de Mr Matata Ponyo est entamée parce qu’elle a initié une loi électorale conflictuelle et de ségrégation sociale et politique qui a conduit à des morts et disparus.
- La responsabilité de l’Assemblée Nationale présidée par Mr Aubin Minaku est établie pour avoir adopté une loi électorale injuste et de ségrégation sociale et politique qui a conduit à des morts et disparus. Et ce dans une ambiance clientéliste qui déshonore beaucoup de députés.
- La responsabilité de forces qui ont tiré à balles réelles sur une population non armée est établie. Le crime ne se mesure pas par le nombre de morts. Pour un seul congolais qui meurt, l’Etat congolais doit se justifier, car la vie humaine, émanation de Dieu, est sacrée. Personne n’a le droit d’ôter la vie.
Les autorités congolaises doivent permettre l’établissement de la justice, car le peuple congolais est déterminé de réclamer que justice soit faite. La 3C-RDC respecte le principe de présomption d’innocence. Mais pour qu’il n’y ait pas obstruction continue de la justice, la 3C-RDC demande la démission immédiate de toutes les personnes impliquées de loin ou de près dans le drame déploré et leur mise à la disposition de la justice. Il s’agit notamment de :
- Monsieur Evariste Boshab, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur ;
- des responsables de la police nationale dont le Général Célestin Kanyama ;
- des responsables impliqués de la Garde Présidentielle ;
- des responsables impliqués de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
Il est important de souligner ici que même la réconciliation nationale a besoin de la justice. Comme j’aime le souligner, la réconciliation ne précède jamais la justice, mais elle est un acte et une recherche de la justice.
- La responsabilité personnelle de Mr Joseph Kabila est engagée, car la loi électorale a été proposée aux fins de lui permettre de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016 en contournant la Constitution.
- La responsabilité du gouvernement de Mr Matata Ponyo est entamée parce qu’elle a initié une loi électorale conflictuelle et de ségrégation sociale et politique qui a conduit à des morts et disparus.
- La responsabilité de l’Assemblée Nationale présidée par Mr Aubin Minaku est établie pour avoir adopté une loi électorale injuste et de ségrégation sociale et politique qui a conduit à des morts et disparus. Et ce dans une ambiance clientéliste qui déshonore beaucoup de députés.
- La responsabilité de forces qui ont tiré à balles réelles sur une population non armée est établie. Le crime ne se mesure pas par le nombre de morts. Pour un seul congolais qui meurt, l’Etat congolais doit se justifier, car la vie humaine, émanation de Dieu, est sacrée. Personne n’a le droit d’ôter la vie.
Les autorités congolaises doivent permettre l’établissement de la justice, car le peuple congolais est déterminé de réclamer que justice soit faite. La 3C-RDC respecte le principe de présomption d’innocence. Mais pour qu’il n’y ait pas obstruction continue de la justice, la 3C-RDC demande la démission immédiate de toutes les personnes impliquées de loin ou de près dans le drame déploré et leur mise à la disposition de la justice. Il s’agit notamment de :
- Monsieur Evariste Boshab, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur ;
- des responsables de la police nationale dont le Général Célestin Kanyama ;
- des responsables impliqués de la Garde Présidentielle ;
- des responsables impliqués de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
Il est important de souligner ici que même la réconciliation nationale a besoin de la justice. Comme j’aime le souligner, la réconciliation ne précède jamais la justice, mais elle est un acte et une recherche de la justice.
La 3C-RDC met les hautes instances judiciaires du pays en garde contre des jugements iniques
La 3C-RDC rappelle une fois de plus que c’est la justice qui affermit le pouvoir et élève une nation. Les injustices affaiblissent une nation et conduisent à des crises qui permettent sa destruction. Les hautes instances judiciaires du pays, en particulier la Cour Suprême de Justice, doivent éviter des jugements iniques et clientélistes qui constituent des bombes à retardement pour notre Congo. La 3C-RDC procédera à une réforme appropriée et de grande envergure de la justice. Les hautes instances judiciaires doivent être du côté de la vraie justice et du peuple congolais. Elles sont désormais devant leurs propres responsabilités.
Faute de faire la lumière et d’établir la justice pour tous nos morts, ne soyons pas surpris dans les jours qui viennent que le peuple congolais demande de manière surprenante la démission du Président Joseph Kabila qui souffre déjà d’une crise de légitimité.
Faute de faire la lumière et d’établir la justice pour tous nos morts, ne soyons pas surpris dans les jours qui viennent que le peuple congolais demande de manière surprenante la démission du Président Joseph Kabila qui souffre déjà d’une crise de légitimité.
La 3C-RDC est déterminée à bâtir un Etat de droit modèle en Afrique et dans le monde
La Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) reste fidèle à son engagement de bâtir le Grand Congo du XXIème siècle qui sera un Etat de droit modèle en Afrique et dans le monde. La justice sera le fondement du Grand Congo. La 3C-RDC entend donner les mêmes chances à tous les enfants du Congo pour l’accomplissement d’un grand destin. Elle abolira toutes les lois injustes, cyniques et ségrégationnistes. Le rêve de grandeur, d’élévation et de service est le droit de tous les enfants du Congo sans exception.
La 3C-RDC réaffirme la nécessité d’une enquête internationale sur les morts et les disparus du 19 au 23 janvier 2015 en République Démocratique du Congo, face au manque de vraie volonté d’établir la justice. La 3C-RDC souligne de nouveau qu’une enquête sous l’égide des Nations Unies devient un impératif en mettant à contribution la Cour Pénale Internationale (CPI).
Les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Francophonie, les membres permanents du Conseil de Sécurité ainsi que la société civile internationale sont appelés à se mobiliser pour que justice soit faite.
La 3C-RDC renouvelle toute sa gratitude à toutes les forces vives qui ne cessent de se mobiliser partout autour de la vision du Grand Congo afin que nous puissions changer notre destin de façon durable et être à la hauteur des grands enjeux du XXIème siècle.
Ainsi fait à Paris, le 04 février 2015
Le Président de 3C-RDC
Armand MAVINGA TSAFUNENGA
Président National du Mouvement pour la
Paix et le Développement du Congo (MPDC)"
La 3C-RDC réaffirme la nécessité d’une enquête internationale sur les morts et les disparus du 19 au 23 janvier 2015 en République Démocratique du Congo, face au manque de vraie volonté d’établir la justice. La 3C-RDC souligne de nouveau qu’une enquête sous l’égide des Nations Unies devient un impératif en mettant à contribution la Cour Pénale Internationale (CPI).
Les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Francophonie, les membres permanents du Conseil de Sécurité ainsi que la société civile internationale sont appelés à se mobiliser pour que justice soit faite.
La 3C-RDC renouvelle toute sa gratitude à toutes les forces vives qui ne cessent de se mobiliser partout autour de la vision du Grand Congo afin que nous puissions changer notre destin de façon durable et être à la hauteur des grands enjeux du XXIème siècle.
Ainsi fait à Paris, le 04 février 2015
Le Président de 3C-RDC
Armand MAVINGA TSAFUNENGA
Président National du Mouvement pour la
Paix et le Développement du Congo (MPDC)"
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