Me Equateur Denis Nguimbi. Journaliste, ceinture noire 3ème dan de karaté style shotokan, co-fondateur du club O.k.c (Olympic karaté club), dont le dojo est situé dans l’enceinte du C.e.g 30 Mars 1970, juge et arbitre B en kumité, était absent au dernier championnat national de karaté, du 26 au 28 décembre 2014, à Brazzaville. Nous l’avons interrogé sur les raisons de cette absence remarquable.
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Comment expliquez-vous votre absence au dernier championnat national de karaté, alors qu’on vous connaît grand formateur?
Il est vrai que le club que j’entraine a pris part au championnat départemental de karaté, du 4 au 5 septembre 2014. Mes budokas, encore des novices en kumité, n’ont pas occupé un bon classement, d’où aucun ne pouvait être sélectionné. Au regard du travail que j’abats, pour la promotion de cet art martial à Pointe-Noire, et du fait que je suis un ancien budoka ayant fait honneur à ce pays, il n’y avait pas de raisons que les membres de la nouvelle ligue puisse me laisser au bord de la route. C’est par la voie des ondes que j’ai été informé du déroulement du championnat national, à Brazzaville. A l’orée des 11èmes Jeux africains, il n’est pas normal de laisser certains techniciens au bord de la route.
Jadis, O.k.c regorgeait des karatékas de très haut niveau, à l’image des maîtres Douma Frank, Akembi Eloi, Nzanga Rose «Mamie», Diahomba Nall et j’en oublie. Comment expliquez-vous la contre-performance de votre club, ces derniers temps?
Autre temps, autres mœurs, dit-on. La volonté que nous avions pour la pratique de cet art n’est plus la même pour le jeune d’aujourd’hui. Aussitôt inscrit dans un club, et sans technique de base, le junior veut déjà qu’on l’appelle maître, oubliant que le karaté est une école de volonté et de patience, qui passe par l’entrainement. La récompense s’appelle épanouissement de soi. Le débutant doit gravir les neuf premiers kyus (classe) avant de pouvoir se présenter à l’examen du premier dan. Cette progression s’étale, en moyenne, sur quatre ans. Devant cette réalité, l’élève perd d’engouement pour pratiquer l’art.
Auriez-vous un conseil à donner aux amoureux du karaté?
Dans l’esprit de bon nombre de personnes, le karatéka est synonyme de bagarreur ou encore de voyou. Non! Le karaté, en dehors de son aspect compétition, est un sport martial destiné à élever la personnalité humaine, à faire prendre conscience de la force de notre corps. La maîtrise physique et mentale obtenue à travers un dur entrainement explique qu’un karatéka de niveau moyen ne frappe jamais le premier. D’où, j’invite les jeunes à pratiquer le karaté.
Propos recueillis par Noëllie BOUANGA
Il est vrai que le club que j’entraine a pris part au championnat départemental de karaté, du 4 au 5 septembre 2014. Mes budokas, encore des novices en kumité, n’ont pas occupé un bon classement, d’où aucun ne pouvait être sélectionné. Au regard du travail que j’abats, pour la promotion de cet art martial à Pointe-Noire, et du fait que je suis un ancien budoka ayant fait honneur à ce pays, il n’y avait pas de raisons que les membres de la nouvelle ligue puisse me laisser au bord de la route. C’est par la voie des ondes que j’ai été informé du déroulement du championnat national, à Brazzaville. A l’orée des 11èmes Jeux africains, il n’est pas normal de laisser certains techniciens au bord de la route.
Jadis, O.k.c regorgeait des karatékas de très haut niveau, à l’image des maîtres Douma Frank, Akembi Eloi, Nzanga Rose «Mamie», Diahomba Nall et j’en oublie. Comment expliquez-vous la contre-performance de votre club, ces derniers temps?
Autre temps, autres mœurs, dit-on. La volonté que nous avions pour la pratique de cet art n’est plus la même pour le jeune d’aujourd’hui. Aussitôt inscrit dans un club, et sans technique de base, le junior veut déjà qu’on l’appelle maître, oubliant que le karaté est une école de volonté et de patience, qui passe par l’entrainement. La récompense s’appelle épanouissement de soi. Le débutant doit gravir les neuf premiers kyus (classe) avant de pouvoir se présenter à l’examen du premier dan. Cette progression s’étale, en moyenne, sur quatre ans. Devant cette réalité, l’élève perd d’engouement pour pratiquer l’art.
Auriez-vous un conseil à donner aux amoureux du karaté?
Dans l’esprit de bon nombre de personnes, le karatéka est synonyme de bagarreur ou encore de voyou. Non! Le karaté, en dehors de son aspect compétition, est un sport martial destiné à élever la personnalité humaine, à faire prendre conscience de la force de notre corps. La maîtrise physique et mentale obtenue à travers un dur entrainement explique qu’un karatéka de niveau moyen ne frappe jamais le premier. D’où, j’invite les jeunes à pratiquer le karaté.
Propos recueillis par Noëllie BOUANGA
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