Brazzaville, (Starducongo.com) - André Okombi Sallssa a mis en scène, le 14 février dernier, une attaque contre son cortège pour justifier la création d’une milice autour de lui. Un vrai piège pour le pouvoir, espère celui qui veut s’attirer la sympathie de la communauté internationale pour susciter sa haine contre le régime de Brazzaville.

Le bureau exécutif de l’embryon de milice métamorphosé en Convention pour l’action, la démocratie, et le développement (CADD) a fait écho de ce montage, au cours d’une conférence de presse tenue, le 14 février dernier.
Formé dans les pays de l’Est, André Okombi Salissa est un outillé dans ce genre de pratique. Il attendait passé à l’opposition pour tenter de mettre en application des techniques dans ce domaine des coups bas, coups montés ou coups fourrés. Il a pour cela, un « réservoir » de militants ou de miliciens de réserve pour passer à l’acte. Et, sa mise en scène du 14 février 2015 entre Djambala (chef lieu du département de Plateaux) et Lekana (district et localité d’origine d’Okombi Salissa) s’entoure de beaucoup d’interrogations pour qui connaît l’homme.
En effet l’affaire est présentée comme l’attaque du cortège - en réalité, on parlerait mieux de convoi – de l’ancien ministre André Okombi Salissa. On le sait, le cortège dans ce cas-ci ou le convoi est « ensemble de véhicules transportant des personnes se dirigeant vers la même destination », selon le dictionnaire français La Rousse.
Ce qui laisse comprendre qu’il y avait au moins deux véhicules à la suite. Mais, pour le cas de cet ancien chef de milice qui n’a jamais voulu quitter ce statut, on ne peut imaginer qu’il n’ait été accompagné que par un véhicule de sbires.
Selon Alain Marius Ngoyakissi, l’un des orateurs à la conférence presse, « […] l’attaque à main armée, (…) visait visiblement l’élimination physique du président André Okombi Salissa ». Sauf que, personne, en dehors des conventionnés du CADD-MJ métamorphosés, ne peut expliquer que des assaillants avec cet objectif n’ait atteint, dans leur attaque, ni véhicule, ni individu. Ainsi pas de perte en vie humaine ou de dégât matériel ; donc tout le monde est sorti indemne d’une attaque annoncée comme s’étant passée à un endroit où le relief n’autorise aucun véhicule à manœuvrer.
Par ailleurs, ceux qui accompagnent l’ancien ministre de Denis Sassou N’Guesso n’étaient pas d’enfant de chœur minus de bougies : ils portaient des armes. Etonnement là aussi, ils ont tellement été surpris qu’ils n’ont pu, même en légitime défense, allumer le feu contre les assaillants et les ont laissés bonnement répartir comme ils étaient arrivés : par véhicule ou à pieds ?
Ils les ont tout de même identifiés : trois personnes cagoulées. Le rapporteur de cette information la donne avec beaucoup de légèreté au point de laisser des vide sans sa compréhension : « À hauteur du village Lampama, di-t-il, trois personnes cagoulées surgissent, armes à la main, et ouvre le feu. Les véhicules n’ont pas continué leur route sur la ville capitale suite aux conseils des sages et de nombreux sympathisants ».
En outre, l’attaque fomentée se passe dans la nuit du 12 [au 13] février. Le lendemain, le 14 février, la CADD n’attend pas une enquête policière. Mais elle s’est précipitée à désigner coupable : « Si par de tels actes l’on cherchait à l’intimider par rapport aux débats en cours dans notre pays, c’est peine perdue », a déclaré Alain Marius Ngoyakissi.
Comme tout bon manipulateur, Ngoyakissi croit trouver derrière leur propre mise en scène, des « pêcheurs en eau trouble tentés par la démocratie de l’invective» qu’il met « en garde ». Le comble c’est que bien conscient qu’il ne s’est rien passé, il exige certainement au président de son parti, « la mise en place d’une commission d’enquête internationale afin d’élucider les circonstances de ladite attaque ».
Il faut dire qu’André Okombi Salissa tient à conduire le pouvoir de Brazzaville dans une situation où il doit être honnis par la communauté internationale, dans l’espoir que lui soit adulé par celle-ci.
Ainsi, ses canaux ont presque revendiqué les pillages et violences de l’après match de quart de finale perdu par les Diables du Congo contre les léopards de la RD Congo, le 31 janvier dernier que le gouvernement avait programmé son arrestation (Cf. brazza-nes.com). Selon ce site, le pouvoir accuserait Okombi d’avoir « … manipulé les congolais de Brazzaville, Pointe- Noire, Oyo, Impfondo ou encore Ouesso qui ont manifesté ce jour-là ».
Or, la police nationale qui a donné le bilan de 78 personnes arrêtées, n’a donné aucune indication sur d’éventuels commanditaires de cette agitation inhabituelle après un match de football au Congo. Même le Pct qui organisé un meeting consécutif à ces « émeutes », n’a ni cité le nom ni fait allusion à André Okombi Salissa.
La stratégie s’assimile fort bien à ce que les jeunes disent vulgairement dans la rue « qu’il prend de l’avance ». D’une part, il veut créer une espèce d’omerta sur toute l’agitation qu’il a planifiée pour prouver aux autres leaders politiques qu’il est le plus courageux, fort de ses miliciens en reconstitution et, d’autre part, il manipule l’opinion pour en sa faveur se présentant comme une victime qui veut se défendre au cas où face à ses nombreuses actions délictueuses, la sécurité viendrait à mettre la main sur lui.
Le président de la République qui tient à la paix ne lui laissera pas le temps de la troubler, qu’il en soit sûr !
Huguette Mboma
Lire également: Vie politique : la CADD dénonce l’attaque du cortège d’André Okombi Salissa
Formé dans les pays de l’Est, André Okombi Salissa est un outillé dans ce genre de pratique. Il attendait passé à l’opposition pour tenter de mettre en application des techniques dans ce domaine des coups bas, coups montés ou coups fourrés. Il a pour cela, un « réservoir » de militants ou de miliciens de réserve pour passer à l’acte. Et, sa mise en scène du 14 février 2015 entre Djambala (chef lieu du département de Plateaux) et Lekana (district et localité d’origine d’Okombi Salissa) s’entoure de beaucoup d’interrogations pour qui connaît l’homme.
En effet l’affaire est présentée comme l’attaque du cortège - en réalité, on parlerait mieux de convoi – de l’ancien ministre André Okombi Salissa. On le sait, le cortège dans ce cas-ci ou le convoi est « ensemble de véhicules transportant des personnes se dirigeant vers la même destination », selon le dictionnaire français La Rousse.
Ce qui laisse comprendre qu’il y avait au moins deux véhicules à la suite. Mais, pour le cas de cet ancien chef de milice qui n’a jamais voulu quitter ce statut, on ne peut imaginer qu’il n’ait été accompagné que par un véhicule de sbires.
Selon Alain Marius Ngoyakissi, l’un des orateurs à la conférence presse, « […] l’attaque à main armée, (…) visait visiblement l’élimination physique du président André Okombi Salissa ». Sauf que, personne, en dehors des conventionnés du CADD-MJ métamorphosés, ne peut expliquer que des assaillants avec cet objectif n’ait atteint, dans leur attaque, ni véhicule, ni individu. Ainsi pas de perte en vie humaine ou de dégât matériel ; donc tout le monde est sorti indemne d’une attaque annoncée comme s’étant passée à un endroit où le relief n’autorise aucun véhicule à manœuvrer.
Par ailleurs, ceux qui accompagnent l’ancien ministre de Denis Sassou N’Guesso n’étaient pas d’enfant de chœur minus de bougies : ils portaient des armes. Etonnement là aussi, ils ont tellement été surpris qu’ils n’ont pu, même en légitime défense, allumer le feu contre les assaillants et les ont laissés bonnement répartir comme ils étaient arrivés : par véhicule ou à pieds ?
Ils les ont tout de même identifiés : trois personnes cagoulées. Le rapporteur de cette information la donne avec beaucoup de légèreté au point de laisser des vide sans sa compréhension : « À hauteur du village Lampama, di-t-il, trois personnes cagoulées surgissent, armes à la main, et ouvre le feu. Les véhicules n’ont pas continué leur route sur la ville capitale suite aux conseils des sages et de nombreux sympathisants ».
En outre, l’attaque fomentée se passe dans la nuit du 12 [au 13] février. Le lendemain, le 14 février, la CADD n’attend pas une enquête policière. Mais elle s’est précipitée à désigner coupable : « Si par de tels actes l’on cherchait à l’intimider par rapport aux débats en cours dans notre pays, c’est peine perdue », a déclaré Alain Marius Ngoyakissi.
Comme tout bon manipulateur, Ngoyakissi croit trouver derrière leur propre mise en scène, des « pêcheurs en eau trouble tentés par la démocratie de l’invective» qu’il met « en garde ». Le comble c’est que bien conscient qu’il ne s’est rien passé, il exige certainement au président de son parti, « la mise en place d’une commission d’enquête internationale afin d’élucider les circonstances de ladite attaque ».
Il faut dire qu’André Okombi Salissa tient à conduire le pouvoir de Brazzaville dans une situation où il doit être honnis par la communauté internationale, dans l’espoir que lui soit adulé par celle-ci.
Ainsi, ses canaux ont presque revendiqué les pillages et violences de l’après match de quart de finale perdu par les Diables du Congo contre les léopards de la RD Congo, le 31 janvier dernier que le gouvernement avait programmé son arrestation (Cf. brazza-nes.com). Selon ce site, le pouvoir accuserait Okombi d’avoir « … manipulé les congolais de Brazzaville, Pointe- Noire, Oyo, Impfondo ou encore Ouesso qui ont manifesté ce jour-là ».
Or, la police nationale qui a donné le bilan de 78 personnes arrêtées, n’a donné aucune indication sur d’éventuels commanditaires de cette agitation inhabituelle après un match de football au Congo. Même le Pct qui organisé un meeting consécutif à ces « émeutes », n’a ni cité le nom ni fait allusion à André Okombi Salissa.
La stratégie s’assimile fort bien à ce que les jeunes disent vulgairement dans la rue « qu’il prend de l’avance ». D’une part, il veut créer une espèce d’omerta sur toute l’agitation qu’il a planifiée pour prouver aux autres leaders politiques qu’il est le plus courageux, fort de ses miliciens en reconstitution et, d’autre part, il manipule l’opinion pour en sa faveur se présentant comme une victime qui veut se défendre au cas où face à ses nombreuses actions délictueuses, la sécurité viendrait à mettre la main sur lui.
Le président de la République qui tient à la paix ne lui laissera pas le temps de la troubler, qu’il en soit sûr !
Huguette Mboma
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