Les habitants de Siafoumou, un quartier de Loandjili, le quatrième arrondissement de Pointe-Noire, ont découvert, avec stupéfaction, lundi 2 mars 2015, le corps d’une femme gisant dans une touffe d’herbes, dans un domicile inhabité.
Elle était totalement dévêtue, le corps en état de décomposition avancée et amputé des organes génitaux et du sein gauche. Règlement de compte, viol ou acte crapuleux d’assassinat? La victime a été identifiée par ses proches. Il s’agit de Mlle Nzoumba, 29 ans. Elle serait sortie du domicile familial, vendredi 27 février 2015, pour son lieu de travail, un Night-club, à Tié-Tié. Un avis de recherche avait été lancé et diffusé dans les médias de la capitale économique, qui est resté sans suite. Le pire qu’on redoutait s’est produit: la nouvelle de la découverte de son corps sans vie. Elle a été enterrée à la va-vite au cimetière municipal de Vindoulou. La police a ouvert une enquête. On signale que c’est le deuxième crime du genre enregistré à Pointe-Noire, en l’espace d’un mois. Le dernier acte crapuleux, dans les mêmes circonstances, s’était déroulé à Tchiali. Une rude épreuve pour les services de sécurité qui doivent rassurer les populations, en mettant hors d’état de nuire les auteurs de ces crimes.
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