Brazzaville, (Starducongo.com) - Loïc Junior Niombo est l’un des étudiants qui a été porté disparu à Cuba et retrouvé deux semaines plus tard dans le campus où il a été envoyé par l’Etat congolais pour une formation en médecine. Beaucoup de choses ont été ainsi dites à ce sujet. Le ministre de la Santé, François Ibovi est passé dans les médias pour démontrer que cet enfant aurait un passé douteux et souffrirait de troubles mentaux.

Loamba Moké, président de l’Association des droits de l’homme et de l’univers carcéral (Adhuc) et Dominique Emile Niombo, le père de Niombo Loïc Junior, ont animé un point de presse à Brazzaville pour mettre fin à ce qu’ils appellent «le mensonge» répondu par Ibovi, Pascal Onguémbi (ambassadeur du Congo à Cuba), lequel a été relayé par certains médias de Brazzaville. Ils tenaient à éclairer l’opinion nationale et internationale au sujet de cet enfant dont les parents attendent fiévreusement le retour au pays.
L’Adhuc a été associée dans cette affaire en vue de rappeler aux autorités congolaises que l’Etat congolais qu’il a signé des textes internationaux et la convention de lutte contre la torture. A ce titre le gouvernement devait peser de tout son poids pour interpeller l’ambassadeur du Congo à Cuba, Pascal Onguémbi, pour que cette situation soit tirée au clair au-delà de ce que ce dernier a dit dans les médias.
En présence de la famille et des amis, Emile Dominique Niombo, le père a déclaré que son fils qu’on traite de bandit ou de criminel sur la place de Cuba ne l’est pas. «François Ibovi, ministre de la Santé dit qu’il connait mieux mon fils. Il dit que mon fils a 29 ans alors qu’il a 20 ans. S’il a cet âge, comment l’a-t-il eu ? Moi qui suis le père, je détiens tous les documents de mon fils (de l’Acte de naissance à son baccalauréat, y compris ses relevés de notes). Lui, le journal Le Patriote et l’ambassadeur du Congo à Cuba disent que mon fils a été en Italie où il avait été arrêté et rapatrié au Congo pour trafic de drogue. Mon fils n’a jamais été dans ce pays. Parce que nous autres parents, nous ne le savons pas», a-t-il déclaré. Selon lui, ce sont donc des faussetés qu’ils ont répondues. Ils ont tous menti au peuple congolais.
Il a demandé au ministre qui a répondu la nouvelle selon laquelle que Loïc Junior Niombo aurait reçu beaucoup d’argent de son père et se serait évadé dans la campagne pour une «bamboula» à la cubaine de le démontrer. Selon lui, François Ibovi est allé encore plus loin quand il dit que «le père de Niombo Loïc Junior est allé à l’ambassade du Cuba au Congo et aurait menacé l’ambassadeur».
Il a aussi indexé le journal Le Patriote qui a révélé beaucoup de secrets sur la vie de son fils. Il aurait bénéficié d’une formation en pétrochimie en Grande Bretagne et qu’il aurait deux Bacs techniques dont le celui de la série E obtenu au lycée technique du 1er mai. Des choses qu’il ne reconnait pas dans la vie de son fils : «Notre fils a eu son BEPC et son BAC dans des établissements privés».
Revenant sur ce qui a été dit sur les troubles mentaux dont souffrirait Loïc Junior Niombo, le père a humblement souligné que «nous pouvons affirmer sans ambages que notre fils n’a jamais souffert de cette maladie». Et de poursuivre : «Le ministre Ibovi sait bien que des visites médicales furent organisées en septembre 2013 à Brazzaville avant le départ des étudiants pour la Havane. Niombo Junior a été déclaré apte. D’autres visites plus sérieuses furent entreprises en octobre de la même année à La Havane par des équipes médicales cubaines. Niombo Loïc Junior fut une nouvelle fois déclaré apte. C’est ainsi qu’il fut autorisé à suivre les cours d’apprentissage de la langue espagnole et de préparation aux études médicales qu’il termina honorablement».
Cependant, il remet la probité morale de l’ambassadeur en cause pour avoir dit dans les médias que cet enfant s’était auto-séquestré. «S’il s’était auto-séquestré, pourquoi me rassurait-il au téléphone que cet enfant devait réapparaître ? Si c’est le cas, l’ambassadeur le savait. Nous avons pu réaliser un contact avec l’ambassadeur. Au cours de ce contact, il a rassuré la famille de la libération prochaine de l’enfant. Il nous dira que les parents donnent des conseils à leurs enfants. Il serait dans un groupe des enfants qui est contre le régime de Sassou que dirigerait un certain Olas. Et le lendemain, le 5 février, l’enfant est réapparu dans un état piteux. On lui demanda aussitôt de signer une déclaration pour dire aux yeux de tous que rien ne lui était arrivé». Au père de l’enfant de se demander entre autres «de qui l’ambassadeur avait-il ses informations ?»
«Depuis que cette affaire est arrivée, il est interdit à Niombo Loïc Junior de ne plus faire des études pendant 3 ans et de quitter le campus pendant 2 ans», a révélé Niombo le père. «Une mission du ministère de la Santé a séjourné à Cuba pour ramener l’enfant. Mais cette délégation est rentrée sans nous dire la suite».
La famille Niombo compte sur les ONG des droits de l’homme et la presse pour que cette situation soit débloquée. Car, pense-t-elle, leur enfant n’a plus rien à faire à Cuba. Au-delà, elle demande l’intervention du chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso pour que l’enfant soit rapatrié au pays.
Jean Pascal Ntsikas
Lire également Enfant disparu à Cuba : L’ambassadeur estime que l’étudiant Loïc s’est auto séquestré.
L’Adhuc a été associée dans cette affaire en vue de rappeler aux autorités congolaises que l’Etat congolais qu’il a signé des textes internationaux et la convention de lutte contre la torture. A ce titre le gouvernement devait peser de tout son poids pour interpeller l’ambassadeur du Congo à Cuba, Pascal Onguémbi, pour que cette situation soit tirée au clair au-delà de ce que ce dernier a dit dans les médias.
En présence de la famille et des amis, Emile Dominique Niombo, le père a déclaré que son fils qu’on traite de bandit ou de criminel sur la place de Cuba ne l’est pas. «François Ibovi, ministre de la Santé dit qu’il connait mieux mon fils. Il dit que mon fils a 29 ans alors qu’il a 20 ans. S’il a cet âge, comment l’a-t-il eu ? Moi qui suis le père, je détiens tous les documents de mon fils (de l’Acte de naissance à son baccalauréat, y compris ses relevés de notes). Lui, le journal Le Patriote et l’ambassadeur du Congo à Cuba disent que mon fils a été en Italie où il avait été arrêté et rapatrié au Congo pour trafic de drogue. Mon fils n’a jamais été dans ce pays. Parce que nous autres parents, nous ne le savons pas», a-t-il déclaré. Selon lui, ce sont donc des faussetés qu’ils ont répondues. Ils ont tous menti au peuple congolais.
Il a demandé au ministre qui a répondu la nouvelle selon laquelle que Loïc Junior Niombo aurait reçu beaucoup d’argent de son père et se serait évadé dans la campagne pour une «bamboula» à la cubaine de le démontrer. Selon lui, François Ibovi est allé encore plus loin quand il dit que «le père de Niombo Loïc Junior est allé à l’ambassade du Cuba au Congo et aurait menacé l’ambassadeur».
Il a aussi indexé le journal Le Patriote qui a révélé beaucoup de secrets sur la vie de son fils. Il aurait bénéficié d’une formation en pétrochimie en Grande Bretagne et qu’il aurait deux Bacs techniques dont le celui de la série E obtenu au lycée technique du 1er mai. Des choses qu’il ne reconnait pas dans la vie de son fils : «Notre fils a eu son BEPC et son BAC dans des établissements privés».
Revenant sur ce qui a été dit sur les troubles mentaux dont souffrirait Loïc Junior Niombo, le père a humblement souligné que «nous pouvons affirmer sans ambages que notre fils n’a jamais souffert de cette maladie». Et de poursuivre : «Le ministre Ibovi sait bien que des visites médicales furent organisées en septembre 2013 à Brazzaville avant le départ des étudiants pour la Havane. Niombo Junior a été déclaré apte. D’autres visites plus sérieuses furent entreprises en octobre de la même année à La Havane par des équipes médicales cubaines. Niombo Loïc Junior fut une nouvelle fois déclaré apte. C’est ainsi qu’il fut autorisé à suivre les cours d’apprentissage de la langue espagnole et de préparation aux études médicales qu’il termina honorablement».
Cependant, il remet la probité morale de l’ambassadeur en cause pour avoir dit dans les médias que cet enfant s’était auto-séquestré. «S’il s’était auto-séquestré, pourquoi me rassurait-il au téléphone que cet enfant devait réapparaître ? Si c’est le cas, l’ambassadeur le savait. Nous avons pu réaliser un contact avec l’ambassadeur. Au cours de ce contact, il a rassuré la famille de la libération prochaine de l’enfant. Il nous dira que les parents donnent des conseils à leurs enfants. Il serait dans un groupe des enfants qui est contre le régime de Sassou que dirigerait un certain Olas. Et le lendemain, le 5 février, l’enfant est réapparu dans un état piteux. On lui demanda aussitôt de signer une déclaration pour dire aux yeux de tous que rien ne lui était arrivé». Au père de l’enfant de se demander entre autres «de qui l’ambassadeur avait-il ses informations ?»
«Depuis que cette affaire est arrivée, il est interdit à Niombo Loïc Junior de ne plus faire des études pendant 3 ans et de quitter le campus pendant 2 ans», a révélé Niombo le père. «Une mission du ministère de la Santé a séjourné à Cuba pour ramener l’enfant. Mais cette délégation est rentrée sans nous dire la suite».
La famille Niombo compte sur les ONG des droits de l’homme et la presse pour que cette situation soit débloquée. Car, pense-t-elle, leur enfant n’a plus rien à faire à Cuba. Au-delà, elle demande l’intervention du chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso pour que l’enfant soit rapatrié au pays.
Jean Pascal Ntsikas
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