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La Fédération syndicale congolaise des artistes musiciens (Fesycam) s'est félicitée, vendredi 4 janvier, du travail accompli ces dernières années par le Bureau congolais des droits d'auteurs (BCDA), qui permet désormais aux artistes de rentrer chaque trimestre en possession de leurs droits
« Nous remercions le ministère de la Culture et des Arts et le BCDA d'avoir régler ce problème. Lorsque nous faisons le bilan de 2012, la situation heureuse des droits d'auteurs constitue pour notre fédération un des succès majeurs de la culture. Et nous pensons que d'autres défis seront relevés cette année », a déclaré le coordonnateur de la Fesycam, Djoson Philosophe dit « The winner », patron de l'orchestre Super Nkola Mboka.
La stratégie mise en place, en effet, depuis deux ans par les nouveaux dirigeants du BCDA vient au secours des auteurs d'œuvres de l'esprit, car percevoir les droits d'auteurs était hier un véritable casse-tête, reconnaissent la plupart des artistes musiciens. Depuis bientôt trois ans, le BCDA a opté pour la transparence en innovant sur le management de la structure, assure son directeur, Maxime Foutou.
« Je dois vous dire que depuis que nous sommes là, nous avons fait en sorte que les sociétaires trouvent satisfaction à travers une nouvelle méthode de gestion mise en place. Les droits des artistes sont rétrocédés, sans bruit, au fil des trimestres, grâce à une meilleure prospection et une discipline financière qui font des intérêts des artistes une priorité », a-t-il souligné.
A l'entrée du BCDA, la liste de la répartition des redevances du droit d'exécution publique de chaque trimestre est désormais affichée. Celle du troisième trimestre de 2012 accrochée annonce 236 artistes musiciens concernés par les différents droits d'auteurs. Les montants, qui atteignent parfois le million, varient selon que l'œuvre a été sollicitée par les endroits où les recouvrements sont faits. Une méthode qui réjouit les bénéficiaires heureux de passer, bulletin à la main, au guichet unique situé dans l'enceinte du BCDA.
« Depuis que je fais la musique dans ce pays, c'est maintenant que je jouis de mes droits d'auteurs. Même si ce n'est pas consistant, cela me permet de payer mes factures. Les nouveaux dirigeants de ce bureau nous émerveillent chaque jour », s'est réjoui l'artiste Chairman Jacques Koyo.
Pour Kim Clotaire Douley : « C'est mieux qu'avant, car au moins nous avons pris l'habitude de jeter chaque trimestre un coup d'œil sur la liste et savoir combien on perçoit ». D'autres artistes, à l'instar de Max Massengo, Passi Mermans des Bantou de la Capitale, ont également témoigné de ce succès qui doit, à en croire Michel Boyibanda, se poursuivre en consolidant notamment les acquis des anciens artistes musiciens qui n'ont plus d'œuvres récentes sur le marché. « Un artiste n'est pas un sportif dont les efforts s'achèvent avec le temps. Le musicien reste musicien à vie et ses œuvres également », soutient Michel Boyibonda.
Si les artistes musiciens, et mêmes ceux de la nouvelle génération comme Roga Roga, Kevin Mbouandémbénga, Palmade Atipo, Oxygène, Pape God, ont approuvé le travail du BCDA, il n'en reste pas moins que plusieurs problèmes inhérents au développement de leur art restent encore suspendus.
Pour le coordonnateur de la Fesycam, Djoson Philosophe, le souhait est que cette année le ministère de la Culture et des Arts et le BCDA mettent en place un nouveau conseil d'administration de ce bureau avec une élection transparente des membres. Ceci, précise-t-il, afin de permettre la bonne tenue des engagements et des changements qu'opère la structure depuis quelques années.
Soucieux, par ailleurs, de garantir le succès et les droits des artistes musiciens, la Fesycam sollicite l'appui du gouvernement pour une politique culturelle plus soutenue en faisant en sorte, notamment, que les grandes sociétés de la place soutiennent les artistes dans le sponsoring. « Il faut que ces sociétés comme la Brasserie, et celles des téléphonie mobiles pensent à nous, comme cela se passe en RDC. Il ne s'agit pas d'un sponsoring ponctuel, mais de contrats annuels », a souligné Chairman Jacques Koyo.
L'autre souhait de la Fesycam, est de voir la construction de salles de spectacles dans plusieurs localités du pays, afin de permettre aux artistes de se produire et de vivre de leurs talents. « L'État doit nous aider également à lutter contre la piraterie qui gangrène notre métier. Autant nous sommes heureux de toucher nos droits d'auteurs, autant nous le serons davantage si nous vendons nos disques sans les attaques des pirates qui nous appauvrissent », a conclu Djoson Philosophe.
Quentin Loubou
« Nous remercions le ministère de la Culture et des Arts et le BCDA d'avoir régler ce problème. Lorsque nous faisons le bilan de 2012, la situation heureuse des droits d'auteurs constitue pour notre fédération un des succès majeurs de la culture. Et nous pensons que d'autres défis seront relevés cette année », a déclaré le coordonnateur de la Fesycam, Djoson Philosophe dit « The winner », patron de l'orchestre Super Nkola Mboka.
La stratégie mise en place, en effet, depuis deux ans par les nouveaux dirigeants du BCDA vient au secours des auteurs d'œuvres de l'esprit, car percevoir les droits d'auteurs était hier un véritable casse-tête, reconnaissent la plupart des artistes musiciens. Depuis bientôt trois ans, le BCDA a opté pour la transparence en innovant sur le management de la structure, assure son directeur, Maxime Foutou.
« Je dois vous dire que depuis que nous sommes là, nous avons fait en sorte que les sociétaires trouvent satisfaction à travers une nouvelle méthode de gestion mise en place. Les droits des artistes sont rétrocédés, sans bruit, au fil des trimestres, grâce à une meilleure prospection et une discipline financière qui font des intérêts des artistes une priorité », a-t-il souligné.
A l'entrée du BCDA, la liste de la répartition des redevances du droit d'exécution publique de chaque trimestre est désormais affichée. Celle du troisième trimestre de 2012 accrochée annonce 236 artistes musiciens concernés par les différents droits d'auteurs. Les montants, qui atteignent parfois le million, varient selon que l'œuvre a été sollicitée par les endroits où les recouvrements sont faits. Une méthode qui réjouit les bénéficiaires heureux de passer, bulletin à la main, au guichet unique situé dans l'enceinte du BCDA.
« Depuis que je fais la musique dans ce pays, c'est maintenant que je jouis de mes droits d'auteurs. Même si ce n'est pas consistant, cela me permet de payer mes factures. Les nouveaux dirigeants de ce bureau nous émerveillent chaque jour », s'est réjoui l'artiste Chairman Jacques Koyo.
Pour Kim Clotaire Douley : « C'est mieux qu'avant, car au moins nous avons pris l'habitude de jeter chaque trimestre un coup d'œil sur la liste et savoir combien on perçoit ». D'autres artistes, à l'instar de Max Massengo, Passi Mermans des Bantou de la Capitale, ont également témoigné de ce succès qui doit, à en croire Michel Boyibanda, se poursuivre en consolidant notamment les acquis des anciens artistes musiciens qui n'ont plus d'œuvres récentes sur le marché. « Un artiste n'est pas un sportif dont les efforts s'achèvent avec le temps. Le musicien reste musicien à vie et ses œuvres également », soutient Michel Boyibonda.
Si les artistes musiciens, et mêmes ceux de la nouvelle génération comme Roga Roga, Kevin Mbouandémbénga, Palmade Atipo, Oxygène, Pape God, ont approuvé le travail du BCDA, il n'en reste pas moins que plusieurs problèmes inhérents au développement de leur art restent encore suspendus.
Pour le coordonnateur de la Fesycam, Djoson Philosophe, le souhait est que cette année le ministère de la Culture et des Arts et le BCDA mettent en place un nouveau conseil d'administration de ce bureau avec une élection transparente des membres. Ceci, précise-t-il, afin de permettre la bonne tenue des engagements et des changements qu'opère la structure depuis quelques années.
Soucieux, par ailleurs, de garantir le succès et les droits des artistes musiciens, la Fesycam sollicite l'appui du gouvernement pour une politique culturelle plus soutenue en faisant en sorte, notamment, que les grandes sociétés de la place soutiennent les artistes dans le sponsoring. « Il faut que ces sociétés comme la Brasserie, et celles des téléphonie mobiles pensent à nous, comme cela se passe en RDC. Il ne s'agit pas d'un sponsoring ponctuel, mais de contrats annuels », a souligné Chairman Jacques Koyo.
L'autre souhait de la Fesycam, est de voir la construction de salles de spectacles dans plusieurs localités du pays, afin de permettre aux artistes de se produire et de vivre de leurs talents. « L'État doit nous aider également à lutter contre la piraterie qui gangrène notre métier. Autant nous sommes heureux de toucher nos droits d'auteurs, autant nous le serons davantage si nous vendons nos disques sans les attaques des pirates qui nous appauvrissent », a conclu Djoson Philosophe.
Quentin Loubou
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