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Il a fallu plus de trois heures aux sapeurs-pompiers pour maîtriser l'incendie qui s'est déclenché le 4 janvier, aux environs de 9 heures 30, dans une société chinoise située dans la zone du Warf, dans le quartier de Mpita (arrondissement 1, Emery-Patrice-Lumumba)
La panique a été d'autant plus grande que l'incendie s'est déclaré à proximité immédiate de quatre bâtiments d'habitation, dont un hôtel et l'immeuble dit « des Chinois », construit par ces derniers et où habitent des expatriés.
Quatre camions-citernes, trois de la sécurité civile et un de Total E&P Congo, ont été nécessaires pour maîtriser le feu alors qu'il avait déjà atteint l'hôtel. Les ouvriers qui travaillent à la construction de caniveaux dans la rue où est situé l'hôtel ont apporté leur aide en jetant sur le feu les eaux de pluie stagnantes. La tâche a aussi été facilitée par l'intervention d'un engin de travaux publics qui a permis de casser les murs de clôture de la société afin d'empêcher la propagation du feu aux immeubles.
Aucune perte en vie humaine n'est à déplorer, mais d'importants dégâts matériels ont été enregistrés. Rien n'a pu être sauvé de la société Dong et Yang Meubles, spécialisée dans la fabrication de baies vitrées et de meubles. Une petite partie des marchandises en provenance de Chine (jouets, chaussures, sacs...), stockées dans un grand entrepôt mitoyen et destinées à des boutiques, a pu être récupérée.
Selon les témoignages, un court-circuit serait à l'origine de l'incendie. « Le feu a commencé au niveau des câbles électriques du poteau qui alimente l'usine et s'est vite propagé », a indiqué une jeune fille du quartier. Selon un autre habitant, l'installation électrique aurait été faite par les Chinois eux-mêmes et laisserait à désirer. « À chaque fois qu'il y a un orage, les câbles situés à l'entrée de l'immeuble des Chinois se coupent », a-t-il déclaré.
Lucie Prisca Condhet
La panique a été d'autant plus grande que l'incendie s'est déclaré à proximité immédiate de quatre bâtiments d'habitation, dont un hôtel et l'immeuble dit « des Chinois », construit par ces derniers et où habitent des expatriés.
Quatre camions-citernes, trois de la sécurité civile et un de Total E&P Congo, ont été nécessaires pour maîtriser le feu alors qu'il avait déjà atteint l'hôtel. Les ouvriers qui travaillent à la construction de caniveaux dans la rue où est situé l'hôtel ont apporté leur aide en jetant sur le feu les eaux de pluie stagnantes. La tâche a aussi été facilitée par l'intervention d'un engin de travaux publics qui a permis de casser les murs de clôture de la société afin d'empêcher la propagation du feu aux immeubles.
Aucune perte en vie humaine n'est à déplorer, mais d'importants dégâts matériels ont été enregistrés. Rien n'a pu être sauvé de la société Dong et Yang Meubles, spécialisée dans la fabrication de baies vitrées et de meubles. Une petite partie des marchandises en provenance de Chine (jouets, chaussures, sacs...), stockées dans un grand entrepôt mitoyen et destinées à des boutiques, a pu être récupérée.
Selon les témoignages, un court-circuit serait à l'origine de l'incendie. « Le feu a commencé au niveau des câbles électriques du poteau qui alimente l'usine et s'est vite propagé », a indiqué une jeune fille du quartier. Selon un autre habitant, l'installation électrique aurait été faite par les Chinois eux-mêmes et laisserait à désirer. « À chaque fois qu'il y a un orage, les câbles situés à l'entrée de l'immeuble des Chinois se coupent », a-t-il déclaré.
Lucie Prisca Condhet
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