
Après «Le Père, le fils et Marie», «Fidel Castro, sa victoire inattendue face à l’Amérique», parus, respectivement, aux Editions Edilivre et De l’Onde, l’écrivain congolais, Hygnas Embvani, vient d’inscrire un troisième roman à son tableau de chasse, intitulé: «Les douleurs d’une mère». A travers cette publication, l’auteur fait un retour aux sources très remarqué qui permet aux lecteurs de découvrir quelques traits culturels d’un univers, parfois si proche et parfois si lointain, mais, souvent, très méconnu.
Publié aux Editions Edilivre, le 6 décembre 2012, en France, le roman «Les douleurs d’une mère» compte 416 pages. Ce livre est, en fait, inspiré de trois histoires vraies, à en croire son auteur. Des histoires qui se sont déroulées dans une Afrique lointaine. Il évoque le destin de trois femmes: Tsalissa, Ngamfini et Martine, qui se sont distinguées, avec beaucoup de courage, dans des combats de leur vie:
- À la fin du XIXe siècle, Ngamfini, une veuve, livra une bataille légendaire contre une panthère noire qui fit irruption dans sa case et s’empara de sa plus jeune fille Obonowé;
- Tsalissa ne parvenait pas avoir des enfants, à cause d’un problème d’infertilité. Elle accusa son père, Kiélé Ombou, d’être un jeteur de sort;
- Martine fut, quant à elle, mariée, contre son gré, par son père à un homme polygame. Cette histoire met en évidence le poids de la tradition dans le mariage en Afrique.
Grâce à la construction de son récit, l’auteur du roman «Les douleurs d’une mère» tisse le lien entre ces trois femmes aux destins complexes et dissemblables.
Hygnas Embvani est installé dans le midi de la France, plus précisément à Toulouse, une ville du sud-est située sur la Garonne et le canal du midi, surnommée la «ville rose».
Après une enfance passée au Congo-Brazzaville et après la publication de ses deux premiers romans, l’écrivain congolais s’affirme dans le domaine du livre, avec la sortie de son troisième roman, «Les douleurs d’une mère». Le romancier est décidé d’immortaliser, réellement, sa pensée et d’échanger sa culture avec celle des autres peuples du monde. «Je me suis mis à l’écriture que depuis bien peu de temps, alors que mon déclic pour cet art est bien plus ancien et date des années où j’étais élève au Lycée de la Révolution, à Brazzaville, c’est-à-dire depuis des années déjà. En fait, j’avais été porté par ce rêve, grâce à la passion pour la littérature d’un professeur de français qui m’avait enseigné en classe de Seconde, Monsieur Alphonse Nzanga, si mes souvenirs sont bons, que j’ai, d’ailleurs, perdu de vue. J’y suis, également, à la découverte de l’œuvre de l’écrivain Amadou Hampaté Bâ, «L’étrange destin de Wangrin» et de son constat resté célèbre: «En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle». Je réagis, en quelque sorte à ce cri du cœur que je considère comme une incitation à l’écriture. J’écris, donc, pour exprimer des convictions, rendre ma pensée immortelle, pour partager des choses avec d’autres, mais aussi, pour rapprocher les cultures, en permettant aux lecteurs de communier avec d’autres civilisations, en visitant des terres lointaines, sans n’avoir à effectuer de voyages», soutenait-il, dans une interview accordée, récemment, à La Semaine Africaine.
Pascal NGALIBO-YALA
Publié aux Editions Edilivre, le 6 décembre 2012, en France, le roman «Les douleurs d’une mère» compte 416 pages. Ce livre est, en fait, inspiré de trois histoires vraies, à en croire son auteur. Des histoires qui se sont déroulées dans une Afrique lointaine. Il évoque le destin de trois femmes: Tsalissa, Ngamfini et Martine, qui se sont distinguées, avec beaucoup de courage, dans des combats de leur vie:
- À la fin du XIXe siècle, Ngamfini, une veuve, livra une bataille légendaire contre une panthère noire qui fit irruption dans sa case et s’empara de sa plus jeune fille Obonowé;
- Tsalissa ne parvenait pas avoir des enfants, à cause d’un problème d’infertilité. Elle accusa son père, Kiélé Ombou, d’être un jeteur de sort;
- Martine fut, quant à elle, mariée, contre son gré, par son père à un homme polygame. Cette histoire met en évidence le poids de la tradition dans le mariage en Afrique.
Grâce à la construction de son récit, l’auteur du roman «Les douleurs d’une mère» tisse le lien entre ces trois femmes aux destins complexes et dissemblables.
Hygnas Embvani est installé dans le midi de la France, plus précisément à Toulouse, une ville du sud-est située sur la Garonne et le canal du midi, surnommée la «ville rose».
Après une enfance passée au Congo-Brazzaville et après la publication de ses deux premiers romans, l’écrivain congolais s’affirme dans le domaine du livre, avec la sortie de son troisième roman, «Les douleurs d’une mère». Le romancier est décidé d’immortaliser, réellement, sa pensée et d’échanger sa culture avec celle des autres peuples du monde. «Je me suis mis à l’écriture que depuis bien peu de temps, alors que mon déclic pour cet art est bien plus ancien et date des années où j’étais élève au Lycée de la Révolution, à Brazzaville, c’est-à-dire depuis des années déjà. En fait, j’avais été porté par ce rêve, grâce à la passion pour la littérature d’un professeur de français qui m’avait enseigné en classe de Seconde, Monsieur Alphonse Nzanga, si mes souvenirs sont bons, que j’ai, d’ailleurs, perdu de vue. J’y suis, également, à la découverte de l’œuvre de l’écrivain Amadou Hampaté Bâ, «L’étrange destin de Wangrin» et de son constat resté célèbre: «En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle». Je réagis, en quelque sorte à ce cri du cœur que je considère comme une incitation à l’écriture. J’écris, donc, pour exprimer des convictions, rendre ma pensée immortelle, pour partager des choses avec d’autres, mais aussi, pour rapprocher les cultures, en permettant aux lecteurs de communier avec d’autres civilisations, en visitant des terres lointaines, sans n’avoir à effectuer de voyages», soutenait-il, dans une interview accordée, récemment, à La Semaine Africaine.
Pascal NGALIBO-YALA
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