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Installé en France depuis près de dix ans, le conteur Jorus Mabiala fait parler de lui dans l'Hexagone à travers ses différents spectacles et prestations. En séjour à Pointe-Noire pour la célébration de la Journée nationale du conte, il s'est exprimé sur son art qui souffre aujourd'hui localement d'un manque d'attention
Pour Jorus Mabiala, le conte est une vieille histoire d'amour qui commence en 1997 quand il raconte ses premières histoires à ses amis et autour de lui. « Mon éducation s'est faite au rythme des histoires de mon père qui, pour chaque chose, a une histoire à conter », dit-il.
Le soir, à la belle étoile, Jorus et son frère Nestor écoutent religieusement les contes de leur père, qui les tient en haleine avec des chants et des gestes ajoutant au suspense. Jorus ne se doute pas qu'à cet instant il est en train de suivre involontairement une initiation à la tradition orale, très prisée en Afrique.
Quinze ans plus tard, Jorus le jeune conteur veut prospérer dans ce métier à Brazzaville d'abord, puis à Pointe-Noire qu'il rejoint après la guerre. Dans la ville océane, il devient, en 1998, le conteur patenté de chaque activité organisée par le Centre culturel français. Son talent épate le public lors de la Journée internationale de la Francophonie en 2000 avec le spectacle « Toungou », puis suivront d'autres contes comme « Shishibio », « Il était une fois.... ». Toujours avec le CCF, il anime l'Heure du conte qu'il cédera ensuite à son frère Nestor Mabiala à son départ en France, en 2003.
Depuis près de dix ans, Jorus Mabiala multiplie les prestations, tournées et spectacles dans les villes françaises. Il collabore avec le Centre de ressources des arts de la parole « La baleine qui dit " Vagues" » à Marseille, anime des ateliers de conte pour enfants et adultes. Son expérience, il la met au service du festival de l'oralité « Retour au Mbongui » qui a célébré l'année dernière son douzième anniversaire. « J'ai toujours souhaité faire profiter mon pays de l'expérience et des connaissances acquises en France et contribuer ainsi au développement de la culture nationale », explique-t-il.
C'est dans cette optique qu'il a organisé, avec la compagnie Africa Graffitis, la Journée nationale du conte qui, à ses yeux, n'a pas remporté le succès espéré. « La plupart des conteurs invités ne sont pas venus. C'est dommage alors que c'est leur activité. Ce n'est avec ce genre de comportement que l'on va redorer le blason du conte », déplore-t-il.
Jorus Mabiala croit que la revalorisation du conte doit se faire en famille avec les parents qui content des histoires à leurs enfants comme au bon vieux temps et avec des ateliers de contes dans les écoles pour intéresser les enfants à cet art. « Il n'y a que les conteurs qui peuvent revaloriser le conte », souligne-t-il.
Hervé Brice Mampouya
Pour Jorus Mabiala, le conte est une vieille histoire d'amour qui commence en 1997 quand il raconte ses premières histoires à ses amis et autour de lui. « Mon éducation s'est faite au rythme des histoires de mon père qui, pour chaque chose, a une histoire à conter », dit-il.
Le soir, à la belle étoile, Jorus et son frère Nestor écoutent religieusement les contes de leur père, qui les tient en haleine avec des chants et des gestes ajoutant au suspense. Jorus ne se doute pas qu'à cet instant il est en train de suivre involontairement une initiation à la tradition orale, très prisée en Afrique.
Quinze ans plus tard, Jorus le jeune conteur veut prospérer dans ce métier à Brazzaville d'abord, puis à Pointe-Noire qu'il rejoint après la guerre. Dans la ville océane, il devient, en 1998, le conteur patenté de chaque activité organisée par le Centre culturel français. Son talent épate le public lors de la Journée internationale de la Francophonie en 2000 avec le spectacle « Toungou », puis suivront d'autres contes comme « Shishibio », « Il était une fois.... ». Toujours avec le CCF, il anime l'Heure du conte qu'il cédera ensuite à son frère Nestor Mabiala à son départ en France, en 2003.
Depuis près de dix ans, Jorus Mabiala multiplie les prestations, tournées et spectacles dans les villes françaises. Il collabore avec le Centre de ressources des arts de la parole « La baleine qui dit " Vagues" » à Marseille, anime des ateliers de conte pour enfants et adultes. Son expérience, il la met au service du festival de l'oralité « Retour au Mbongui » qui a célébré l'année dernière son douzième anniversaire. « J'ai toujours souhaité faire profiter mon pays de l'expérience et des connaissances acquises en France et contribuer ainsi au développement de la culture nationale », explique-t-il.
C'est dans cette optique qu'il a organisé, avec la compagnie Africa Graffitis, la Journée nationale du conte qui, à ses yeux, n'a pas remporté le succès espéré. « La plupart des conteurs invités ne sont pas venus. C'est dommage alors que c'est leur activité. Ce n'est avec ce genre de comportement que l'on va redorer le blason du conte », déplore-t-il.
Jorus Mabiala croit que la revalorisation du conte doit se faire en famille avec les parents qui content des histoires à leurs enfants comme au bon vieux temps et avec des ateliers de contes dans les écoles pour intéresser les enfants à cet art. « Il n'y a que les conteurs qui peuvent revaloriser le conte », souligne-t-il.
Hervé Brice Mampouya
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