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Pour bien démarrer l'année 2013, la Librairie-Galerie Congo a offert à son public un double cadeau : une rencontre littéraire animée par Boniface Mongo-Mboussa autour du dernier roman d'Alain Mabanckou, Lumières de Pointe-Noire (2013, Seuil, Paris), jumelée avec le vernissage de l'exposition des photographies de Caroline Blache, qui illustrent l'ouvrage. Cerise sur le gâteau, l'écrivain ponténégrin s'est livré à une séance de dédicace de ses œuvres
L'œuvre et le parcours de l'écrivain Alain Mabanckou et de Caroline Blache étaient au centre d'une rencontre, le 22 janvier à Paris, en présence de Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSL) et d'une centaine d'invités. Face à eux, deux artistes et deux modes d'expression unis dans une seule œuvre. « Un travail à quatre mains », dont le résultat est salué, trois semaines après sa sortie, par les critiques et les lecteurs.
Un échange littéraire avec les lecteurs de l'auteur congolais
En début de soirée, Caroline Blache, photographe et documentariste, et Alain Mabanckou, tête d'affiche de la littérature congolaise, ont rencontré leur public. L'occasion pour le lauréat du prix Renaudot 2006 (Mémoires de porc-épic) d'exprimer son amour pour la littérature. « Le meilleur tombeau d'un être doit être dans la littérature », a-t-il affirmé.
Une peinture sociale illustrée par les clichés de Caroline Blache
Dans cet ouvrage, « un véritable roman congolais », le lecteur retrouve les photographies de Caroline Blache, la compagne de l'écrivain. Ses clichés, portraits, lieux marquants ou scènes de vie illustrent parfaitement la « peinture sociale » qu'est le dixième roman d'Alain Mabanckou.
Le témoignage d'un retour au pays, entre humour et nostalgie
Pour l'auteur, l'ouvrage constitue une sorte de témoignage d'un écrivain expatrié de retour dans son pays d'origine. Il décrit, avec l'humour dont il est coutumier, les évolutions de la capitale économique du Congo, sa ville natale, ses habitants et leurs habitudes. La nostalgie, le voyage et tout ce qui entoure la création illustrent ce qu'il qualifie d'« amitié du paralytique et de l'aveugle », c'est-à-dire de la « mélancolie dosée ».
Littérature et photographie : deux regards croisés dans les souvenirs de Mabanckou
L'union des écrits et des photographies, deux regards croisés qui se rejoignent dans un ouvrage autobiographique, permet d'entrer de façon intimiste dans le jardin secret d'Alain Mabanckou, que ce soit les liens avec sa mère, Pauline Kengue, ou encore ses souvenirs d'adolescent. Un travail commun qui prend une dimension supplémentaire avec les liens personnels qui unissent, dans le privé, Caroline Blache et Alain Mabanckou.
Rendez-vous est pris au Festival Étonnants Voyageurs à Brazzaville
Sincère et ouvert au dialogue, Alain Mabanckou a conclu en expliquant que Lumières de Pointe-Noire était la clé pour comprendre l'ensemble de son œuvre. Mais que ses admirateurs se rassurent : ce n'est pas pour autant un point final.
Après les lecteurs parisiens de Mabanckou, le public congolais aura bientôt l'occasion de venir à sa rencontre : il sera en effet présent, en tant qu'écrivain et codirecteur du Festival Étonnants Voyageurs, qui se tiendra à Brazzaville du 13 au 17 février. Le rendez-vous est pris.
Lambert Issaka et Camille Delourme
L'œuvre et le parcours de l'écrivain Alain Mabanckou et de Caroline Blache étaient au centre d'une rencontre, le 22 janvier à Paris, en présence de Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSL) et d'une centaine d'invités. Face à eux, deux artistes et deux modes d'expression unis dans une seule œuvre. « Un travail à quatre mains », dont le résultat est salué, trois semaines après sa sortie, par les critiques et les lecteurs.
Un échange littéraire avec les lecteurs de l'auteur congolais
En début de soirée, Caroline Blache, photographe et documentariste, et Alain Mabanckou, tête d'affiche de la littérature congolaise, ont rencontré leur public. L'occasion pour le lauréat du prix Renaudot 2006 (Mémoires de porc-épic) d'exprimer son amour pour la littérature. « Le meilleur tombeau d'un être doit être dans la littérature », a-t-il affirmé.
Une peinture sociale illustrée par les clichés de Caroline Blache
Dans cet ouvrage, « un véritable roman congolais », le lecteur retrouve les photographies de Caroline Blache, la compagne de l'écrivain. Ses clichés, portraits, lieux marquants ou scènes de vie illustrent parfaitement la « peinture sociale » qu'est le dixième roman d'Alain Mabanckou.
Le témoignage d'un retour au pays, entre humour et nostalgie
Pour l'auteur, l'ouvrage constitue une sorte de témoignage d'un écrivain expatrié de retour dans son pays d'origine. Il décrit, avec l'humour dont il est coutumier, les évolutions de la capitale économique du Congo, sa ville natale, ses habitants et leurs habitudes. La nostalgie, le voyage et tout ce qui entoure la création illustrent ce qu'il qualifie d'« amitié du paralytique et de l'aveugle », c'est-à-dire de la « mélancolie dosée ».
Littérature et photographie : deux regards croisés dans les souvenirs de Mabanckou
L'union des écrits et des photographies, deux regards croisés qui se rejoignent dans un ouvrage autobiographique, permet d'entrer de façon intimiste dans le jardin secret d'Alain Mabanckou, que ce soit les liens avec sa mère, Pauline Kengue, ou encore ses souvenirs d'adolescent. Un travail commun qui prend une dimension supplémentaire avec les liens personnels qui unissent, dans le privé, Caroline Blache et Alain Mabanckou.
Rendez-vous est pris au Festival Étonnants Voyageurs à Brazzaville
Sincère et ouvert au dialogue, Alain Mabanckou a conclu en expliquant que Lumières de Pointe-Noire était la clé pour comprendre l'ensemble de son œuvre. Mais que ses admirateurs se rassurent : ce n'est pas pour autant un point final.
Après les lecteurs parisiens de Mabanckou, le public congolais aura bientôt l'occasion de venir à sa rencontre : il sera en effet présent, en tant qu'écrivain et codirecteur du Festival Étonnants Voyageurs, qui se tiendra à Brazzaville du 13 au 17 février. Le rendez-vous est pris.
Lambert Issaka et Camille Delourme
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