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L'artiste d'origine congolaise propose au public d'explorer son univers à travers une présentation artistique intitulée « Pure/La femme tiroir » qui se tiendra le 11 février à Paris.
Lors de son vernissage au mois de février, apprend-on, la beauté du travail de l'artiste sera mise en lumière par la remarquable scénographie de Nkoko Yenga. L'auteure fera également une présentation littéraire de son dernier ouvrage intitulé « La femme tiroir » publié récemment. Le titre est inspiré de « La femme commode », un tableau du peintre Salvador Dali. « Cette exposition est inspirée d'un lointain tableau de Dali que j'ai vu quand j'étais adolescente. C'était une esquisse d'une femme allongée. Elle avait des tiroirs entre l'estomac et la poitrine ! Selon moi, ce tableau représente la complexité des femmes et de leurs nombreuses facettes. Évidemment, ce nom évoque aussi ce qu'on a au fond de nos propres tiroirs. Les choses qu'on cherche à oublier ou à cacher... », a indiqué l'artiste sur Africa numéro 1.
Artiste au génie éclectique
Wedia est à la fois peintre, comédienne et écrivaine. Née à Paris d'un père congolais et d'une mère française, Wedia a vécu à Kinshasa entre l'âge de 5 ans et 17 ans avant de retourner à Paris où elle réside aujourd'hui. Wedia, dont le nom signifie « tout va bien » crée à l'encre de Chine des silhouettes longilignes sur papier qu'elle nomme « femmes et hommes têtards ».
En tant que peintre, elle crée une peinture de sensations, une peinture instinctive, organique. « À travers la recherche de la forme la plus pure, elle capte l'essence corporelle de l'émotion. Par les formes sexuées qu'elle nomme femmes et hommes-têtards, Wedia pousse la recherche symbolique jusqu'à l'invention d'un langage d'accessibilité universelle. Entre occident (Europe, Amérique) et Afrique, imprégnée d'Extrême Orient, elle propose, face à un mondialisme consumériste, spéculateur et guerrier la position alternative d'une artiste métisse dont la vision replace l'humain au cœur du monde contemporain », indique l'artiste sur son site. Wedia a exposé ses peintures en 2011 à Montréal et au Stade de France ainsi qu'en février 2012 au centre Marc Sangnier à Paris.
En tant que comédienne, elle explique que ce sont quand les rôles vont loin, quand il faut s'y plonger qu'elle vibre, profondément. Souvent premier rôle, elle a créé sa propre compagnie dénommée Wedia-art « pour explorer sur scène et en liberté texte, voix, danse, graphisme, vidéo, musique... rencontres pluridisciplinaires sans limites. »
Sa première création est intitulée « le guépard outremer » mise en place le 5 mai 2012. Wedia est également attirée par le cinéma.
Dans sa facette d'écrivaine, elle est à l'origine d'une collection de livres/CD où l'artiste pluridisciplinaire mêle textes, tableaux et voix. Avant la publication de son ouvrage, Wedia a d'abord écrit de la poésie (avec le recueil « Les chants orphelins ») puis des nouvelles. « Elle éprouve constamment le besoin de filtrer la violence du monde qui l'entoure. Pour l'apprivoiser, pour y survivre, elle crée des mondes parallèles... » Pour Wedia, écrire est une liberté nécessaire. Elle rédige actuellement un second recueil de poèmes intitulé « Hotel Rooms ». Une prochaine exposition de « La femme tiroir » devrait se faire au Japon.
Patrick Kianimi
Lors de son vernissage au mois de février, apprend-on, la beauté du travail de l'artiste sera mise en lumière par la remarquable scénographie de Nkoko Yenga. L'auteure fera également une présentation littéraire de son dernier ouvrage intitulé « La femme tiroir » publié récemment. Le titre est inspiré de « La femme commode », un tableau du peintre Salvador Dali. « Cette exposition est inspirée d'un lointain tableau de Dali que j'ai vu quand j'étais adolescente. C'était une esquisse d'une femme allongée. Elle avait des tiroirs entre l'estomac et la poitrine ! Selon moi, ce tableau représente la complexité des femmes et de leurs nombreuses facettes. Évidemment, ce nom évoque aussi ce qu'on a au fond de nos propres tiroirs. Les choses qu'on cherche à oublier ou à cacher... », a indiqué l'artiste sur Africa numéro 1.
Artiste au génie éclectique
Wedia est à la fois peintre, comédienne et écrivaine. Née à Paris d'un père congolais et d'une mère française, Wedia a vécu à Kinshasa entre l'âge de 5 ans et 17 ans avant de retourner à Paris où elle réside aujourd'hui. Wedia, dont le nom signifie « tout va bien » crée à l'encre de Chine des silhouettes longilignes sur papier qu'elle nomme « femmes et hommes têtards ».
En tant que peintre, elle crée une peinture de sensations, une peinture instinctive, organique. « À travers la recherche de la forme la plus pure, elle capte l'essence corporelle de l'émotion. Par les formes sexuées qu'elle nomme femmes et hommes-têtards, Wedia pousse la recherche symbolique jusqu'à l'invention d'un langage d'accessibilité universelle. Entre occident (Europe, Amérique) et Afrique, imprégnée d'Extrême Orient, elle propose, face à un mondialisme consumériste, spéculateur et guerrier la position alternative d'une artiste métisse dont la vision replace l'humain au cœur du monde contemporain », indique l'artiste sur son site. Wedia a exposé ses peintures en 2011 à Montréal et au Stade de France ainsi qu'en février 2012 au centre Marc Sangnier à Paris.
En tant que comédienne, elle explique que ce sont quand les rôles vont loin, quand il faut s'y plonger qu'elle vibre, profondément. Souvent premier rôle, elle a créé sa propre compagnie dénommée Wedia-art « pour explorer sur scène et en liberté texte, voix, danse, graphisme, vidéo, musique... rencontres pluridisciplinaires sans limites. »
Sa première création est intitulée « le guépard outremer » mise en place le 5 mai 2012. Wedia est également attirée par le cinéma.
Dans sa facette d'écrivaine, elle est à l'origine d'une collection de livres/CD où l'artiste pluridisciplinaire mêle textes, tableaux et voix. Avant la publication de son ouvrage, Wedia a d'abord écrit de la poésie (avec le recueil « Les chants orphelins ») puis des nouvelles. « Elle éprouve constamment le besoin de filtrer la violence du monde qui l'entoure. Pour l'apprivoiser, pour y survivre, elle crée des mondes parallèles... » Pour Wedia, écrire est une liberté nécessaire. Elle rédige actuellement un second recueil de poèmes intitulé « Hotel Rooms ». Une prochaine exposition de « La femme tiroir » devrait se faire au Japon.
Patrick Kianimi
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