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Danse : un danseur congolais à l'affiche du spectacle « Rage »

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Danse : un danseur congolais à l'affiche du spectacle « Rage »
Après une tournée en Afrique, le spectacle de danse « Rage » réunit sur scène à Paris six danseurs africains, dont le Congolais Kirsner Tsengou et le Gabonais Djaroule Mvou dans un spectacle mêlant différents types de danse

Les deux danseurs ont croisé la route du chorégraphe du spectacle Antony Egea au cours d'une master class, l'un au Gabon et l'autre au Sénégal.

Le Congolais Kirsner Tsengou a découvert la danse à travers la break dance au Sénégal où il est parti poursuivre ses études. Formé aux différents styles de danse contemporaine, traditionnelle et danses de salon, il organise chaque année au Sénégal une « Nuit de la danse » présentant des créations originales, et tous les deux ans, les « SNB Gladiator », une compétition chorégraphique. Dans le spectacle « Rage », son duo avec Salif Traore du Burkina Faso illustre un combat de coqs. « L'idée était de montrer les luttes entre habitants d'un même territoire. La haine, la jalousie, la soif de pouvoir qui poussent les humains à s'empêcher d'évoluer », explique-t-il. Après la tournée, il envisage de poursuivre sa formation afin d'améliorer son écriture chorégraphique et de monter un projet au Congo « pour permettre aux danseurs qui sont peu médiatisés au pays d'avoir des scènes pour eux et de s'exprimer librement. »

Le Gabonais Djaroule Mvou, né dans une famille de danseurs, a commencé à exercer son art avec ses parents en 1996. En 2003, il prend la décision de danser en solo et sera couronné Meilleur danseur de sa province à Franceville, en 2004. Monté à Libreville en 2008, cet artiste aux multiples talents - il est également peintre et dessinateur - décide de se consacrer entièrement à la danse. Il a su développer un style qui lui est propre, « la danse comique », tirant son inspiration chez Charlie Chaplin, Mister Bean et le film « The Mask », mélangeant le ndombolo, le coupé-décalé avec le hip-hop. Dans le spectacle « Rage », il veut exprimer « la difficulté d'être artiste dans son pays » même si ce père d'une fillette de cinq ans montre qu'un danseur « peut être responsable, fonder une famille et l'assumer financièrement ». Désireux de transmettre son savoir aux plus jeunes, il envisage à terme d'ouvrir un centre chorégraphique pour les enfants. « Je veux encadrer des jeunes afin de leur permettre de s'épanouir et de ne pas devenir fumeurs de chanvre, braqueurs ou coupeurs de route », déclare-t-il.

Après Suresnes et Choisy-le-Roi, la troupe de « Rage » se produira le 5 février à Lillebonne, près du Havre, et le 8 à Bruges (Belgique).

Rose-Marie Bouboutou

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