Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Vous menez une activité de consultant auprès de divers organismes pour trouver des solutions pacifiques entre jeunes et autorités. En quoi cela consiste-t-il ?
Lamance Madzou (LM) : Avec ma connaissance de la banlieue et de la jeunesse, je cherche à créer une image nuancée des jeunes dans les médias. J'interviens régulièrement auprès des jeunes directement ou en tant que conseiller et conférencier auprès des autorités gouvernementales. En tout cas, le message que j'essaie de faire passer est d'ordre social et a pour but de sensibiliser la jeunesse contre toute forme de dérapage.
LDB : Quelles difficultés rencontrez-vous dans cette activité ?
LM : La place de la jeunesse dans la société est considérable, mais elle a souvent du mal à trouver sa place. Beaucoup de jeunes se cherchent. Seulement, la maturité vient avec le temps. Le plus grand problème c'est que certaines choses se rattrapent difficilement. Ces choses, il faut les canaliser.
LDB : Quels enseignements peut-on tirer de votre ouvrage « J'étais un chef de gang » (La Découverte, Paris, 2009) ?
LM : Mon ouvrage raconte l'histoire d'un jeune de 14 ans issu de l'immigration, déscolarisé et dépourvu de famille, qui devient un chef de gang inspiré directement des modèles nord-américains. La construction du récit permet d'avoir une vision interne de la vie dans ce type de groupe en expliquant les rituels et les codes au sein des gangs. Il montre aussi comment il fallait procéder pour se faire sa place dans la société de cette époque. C'est une sorte de recherche identitaire.
LDB : Avez-vous d'autres projets d'écriture ?
LM : Oui. Depuis la parution de mon premier livre, j'ai gardé un goût pour la lecture et l'écriture. Mes écrits s'inspirent d'histoires vraies, mais cela reste de la fiction : les noms des personnages, les lieux qui sont décrits ne sont pas réels. Comme dans le premier ouvrage, je m'efforce de dénoncer certaines injustices sociales en ne niant pas la part de responsabilité collective et individuelle. Ces dysfonctionnements sociaux méritent en tout cas d'être regardés de plus près.
Propos recueillis par Lambert Issaka
Lamance Madzou (LM) : Avec ma connaissance de la banlieue et de la jeunesse, je cherche à créer une image nuancée des jeunes dans les médias. J'interviens régulièrement auprès des jeunes directement ou en tant que conseiller et conférencier auprès des autorités gouvernementales. En tout cas, le message que j'essaie de faire passer est d'ordre social et a pour but de sensibiliser la jeunesse contre toute forme de dérapage.
LDB : Quelles difficultés rencontrez-vous dans cette activité ?
LM : La place de la jeunesse dans la société est considérable, mais elle a souvent du mal à trouver sa place. Beaucoup de jeunes se cherchent. Seulement, la maturité vient avec le temps. Le plus grand problème c'est que certaines choses se rattrapent difficilement. Ces choses, il faut les canaliser.
LDB : Quels enseignements peut-on tirer de votre ouvrage « J'étais un chef de gang » (La Découverte, Paris, 2009) ?
LM : Mon ouvrage raconte l'histoire d'un jeune de 14 ans issu de l'immigration, déscolarisé et dépourvu de famille, qui devient un chef de gang inspiré directement des modèles nord-américains. La construction du récit permet d'avoir une vision interne de la vie dans ce type de groupe en expliquant les rituels et les codes au sein des gangs. Il montre aussi comment il fallait procéder pour se faire sa place dans la société de cette époque. C'est une sorte de recherche identitaire.
LDB : Avez-vous d'autres projets d'écriture ?
LM : Oui. Depuis la parution de mon premier livre, j'ai gardé un goût pour la lecture et l'écriture. Mes écrits s'inspirent d'histoires vraies, mais cela reste de la fiction : les noms des personnages, les lieux qui sont décrits ne sont pas réels. Comme dans le premier ouvrage, je m'efforce de dénoncer certaines injustices sociales en ne niant pas la part de responsabilité collective et individuelle. Ces dysfonctionnements sociaux méritent en tout cas d'être regardés de plus près.
Propos recueillis par Lambert Issaka
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