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Avec cette sérénité qu’on lui connait, Alain Mabanckou a répondu, en direct de Brazzaville, à Gilda Moutsara. La jeune femme écrivain avait interpellé l’auteur congolais en plein inauguration du Festival « Etonnants voyageurs », dont il est le co-directeur, sur le sort des familles congolaises logées dans la cours de la mairie de Makélékélé.
Gilda Moutsara a-t-elle eu raison de se mettre en colère ? Voici en substance la réponse de l’auteur de « Verre cassé » et de «Et Dieu seul sait comment je dors» au micro de l’animateur français Patrick Cohen de France-Inter :
« Totalement !» répond-il, reconnaissant que « c’est très habile » de la part de cette étonnante voyageuse qui « voulait (ainsi) interpeller le ministre et le gouvernement » sur la situation que vivent ces familles victimes des inondations survenues en décembre dernier.
Gilda Moutsara. « a totalement raison », a-t-il soutenu. Sachant que cette manifestation culturelle bénéficie d’une importante couverture médiatique internationale, « elle a estimé nécessaire d’interpeller le gouvernement », constate le natif de Pointe-Noire. Avant d’ajouter : « je ne pouvais pas venir m’interférer et lui dire d’arrêter de parler. J’étais tout au plus, et je le dis sincèrement, très heureux qu’une telle parole puisse venir à l’intérieur », d’autant plus que le programme prévoit « des débats sur la censure et la politique, des situations politiques et sur la Chine-Afrique. Des débats qui ne se passent pas forcément dans des pays africains », souligne l’auteur de « Tais-toi et meurs ».
Revenant à Gilda Moutsara, le prix Renaudot confie avoir dit à cette dernière : « si cela ne tenait qu’à moi, je vous laisserais parler pendants 12 h. Elle s’est arrêtée d’elle-même, mais c’était magistral, il y avait une électricité dans la salle », semble apprécier l’auteur de « Black bazar » et des « Lumières de Pointe-Noire ». Ce dernier poursuit en ces termes : « c’est en ça que j’ai dis aussi que si on laissait parlait les gens dans ce sens, nous serions vraiment dans une situation où le peuple parlerait».
A entendre Alain Mabanckou, la revendication de Gilda Moutsara en ces circonstances n’a en rien entaché ce grand rendez-vous. Et pour cause : «Ça sert à quoi d’amener toute une tribune comme Etonnants voyageurs si on ne peut pas laisser l’expression», conclut le Grand Prix de littérature de l'Académie Française Henri Gal.
Martin Kambissi
Lire également: Alain Mabanckou interpellé par une « étonnante voyageuse » sur les sinistrés de Makélékélé
Gilda Moutsara a-t-elle eu raison de se mettre en colère ? Voici en substance la réponse de l’auteur de « Verre cassé » et de «Et Dieu seul sait comment je dors» au micro de l’animateur français Patrick Cohen de France-Inter :
« Totalement !» répond-il, reconnaissant que « c’est très habile » de la part de cette étonnante voyageuse qui « voulait (ainsi) interpeller le ministre et le gouvernement » sur la situation que vivent ces familles victimes des inondations survenues en décembre dernier.
Gilda Moutsara. « a totalement raison », a-t-il soutenu. Sachant que cette manifestation culturelle bénéficie d’une importante couverture médiatique internationale, « elle a estimé nécessaire d’interpeller le gouvernement », constate le natif de Pointe-Noire. Avant d’ajouter : « je ne pouvais pas venir m’interférer et lui dire d’arrêter de parler. J’étais tout au plus, et je le dis sincèrement, très heureux qu’une telle parole puisse venir à l’intérieur », d’autant plus que le programme prévoit « des débats sur la censure et la politique, des situations politiques et sur la Chine-Afrique. Des débats qui ne se passent pas forcément dans des pays africains », souligne l’auteur de « Tais-toi et meurs ».
Revenant à Gilda Moutsara, le prix Renaudot confie avoir dit à cette dernière : « si cela ne tenait qu’à moi, je vous laisserais parler pendants 12 h. Elle s’est arrêtée d’elle-même, mais c’était magistral, il y avait une électricité dans la salle », semble apprécier l’auteur de « Black bazar » et des « Lumières de Pointe-Noire ». Ce dernier poursuit en ces termes : « c’est en ça que j’ai dis aussi que si on laissait parlait les gens dans ce sens, nous serions vraiment dans une situation où le peuple parlerait».
A entendre Alain Mabanckou, la revendication de Gilda Moutsara en ces circonstances n’a en rien entaché ce grand rendez-vous. Et pour cause : «Ça sert à quoi d’amener toute une tribune comme Etonnants voyageurs si on ne peut pas laisser l’expression», conclut le Grand Prix de littérature de l'Académie Française Henri Gal.
Martin Kambissi
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