Les salons de massage qui fleurissent à Dakar ont cette particularité d’être des lieux de prostitution clandestine et déguisée.
Dans chaque quartier de la capitale, ces salons de massage poussent comme des champignons et ravissent la vedette aux auberges, lieux réputés de passe et s’avèrent faciles pour trouver «chaussure à son pied». Ils portent des noms souvent attrayants et trompeurs, et sont installés sur des coins passants.
Malgré tout, les promoteurs, la plupart des cas des femmes, les transforment en lieux de débauche, où la prostitution se substitue au massage, leur «fonction officielle».
«En ces temps qui courent, pour trouver une travailleuse de sexe fine, bien modelée, avec toutes les bonnes odeurs, il faut aller dans les salons de massage. Les filles qui y officient prennent soin de leur look, et maîtrisent l’usage des effets de toilettes. En plus, ces lieux sont insoupçonnés de cette pratique. Ce qui facilite les choses pour nous autres de la vieille génération», confie Mamadou, la cinquantaine passée.
Marié depuis 20 ans, le père de cinq bouts de bois de Dieu a un secret quand il veut gouter à la chair fraiche. Il ne badine à rendre visite aux salons de massage. «Là-bas, il n’y a presque pas de marchandage. Le prix est fixé à 10.000 F CFA, comprenant massage et une séance de chambres en l’air. En plus, on est discret. C’est plus facile que de prendre une p…dans la rue et de la conduire dans une auberge au su et au vu de tous», ajoute Mamadou.
«Faire la chose dans les salons de massage, c’est plus sain et plus civilisé. On ne court aucun risque d’être soupçonné de cela, si ce n’est que celui d’être pris dans les filets de la police. Car ce sont des lieux de prostitution clandestine», soutient de son côté Florentin.
Sa préférence, il l’explique par le fait que dans les salons, le client ne paie pas une chambre de passe dont le prix peut atteindre 15.000 F CFA l’heure, selon la situation de l’auberge choisie.
«Mais dans ces salons de massage, le prix inclut tout. Massage, body-body, …C’est vraiment bienvenu et arrange nous de la petite classe. Car, on ne peut pas se passer de ces filles», souligne Modou, qui dit avoir dépensé énormément d’argent avant de découvrir ce nouveau modus operandi de la prostitution.
Mais au fait de cette pratique, la police s’est mêlée de la danse et n’hésite pas à mettre aux arrêts les promoteurs de tels sites. C’est le cas de ces deux masseuses d’un salon dakarois sis à Yoff. Tombant sur deux policiers en civil à la recherche de salons de massages déguisés, les deux belles filles ont proposé aux pandores une partie de jambes en l’air, moyennant 10.000 F CFA chacun. Se croyant tombées sur de bonnes proies, elles sont arrêtées par leur client et mises au niouf (prison, en langue locale).
Le 31 janvier dernier, le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné la masseuse Sokhna Wilane à deux mois de sursis pour prostitution clandestine, et sa patronne Khady Ndiaye de «Alliance massage», à six mois assortie du sursis pour proxénétisme. Elles étaient poursuivies pour proxénétisme et prostitution, résultant d’un massage «body-body».
La masseuse était consentante avec son client M. Sagna d’une séance de massage body-body devant se terminer par une relation sexuelle facturée à 10.000 F CFA. Mais avant de passer à l’acte, les policiers ont fait une descente sur les lieux et trouvé Mlle Wilane, toute nue, sur son client, lui aussi nu comme un vers, préservatif bien mis sur l’organe idéal.
Ndiack FAYE
Dans chaque quartier de la capitale, ces salons de massage poussent comme des champignons et ravissent la vedette aux auberges, lieux réputés de passe et s’avèrent faciles pour trouver «chaussure à son pied». Ils portent des noms souvent attrayants et trompeurs, et sont installés sur des coins passants.
Malgré tout, les promoteurs, la plupart des cas des femmes, les transforment en lieux de débauche, où la prostitution se substitue au massage, leur «fonction officielle».
«En ces temps qui courent, pour trouver une travailleuse de sexe fine, bien modelée, avec toutes les bonnes odeurs, il faut aller dans les salons de massage. Les filles qui y officient prennent soin de leur look, et maîtrisent l’usage des effets de toilettes. En plus, ces lieux sont insoupçonnés de cette pratique. Ce qui facilite les choses pour nous autres de la vieille génération», confie Mamadou, la cinquantaine passée.
Marié depuis 20 ans, le père de cinq bouts de bois de Dieu a un secret quand il veut gouter à la chair fraiche. Il ne badine à rendre visite aux salons de massage. «Là-bas, il n’y a presque pas de marchandage. Le prix est fixé à 10.000 F CFA, comprenant massage et une séance de chambres en l’air. En plus, on est discret. C’est plus facile que de prendre une p…dans la rue et de la conduire dans une auberge au su et au vu de tous», ajoute Mamadou.
«Faire la chose dans les salons de massage, c’est plus sain et plus civilisé. On ne court aucun risque d’être soupçonné de cela, si ce n’est que celui d’être pris dans les filets de la police. Car ce sont des lieux de prostitution clandestine», soutient de son côté Florentin.
Sa préférence, il l’explique par le fait que dans les salons, le client ne paie pas une chambre de passe dont le prix peut atteindre 15.000 F CFA l’heure, selon la situation de l’auberge choisie.
«Mais dans ces salons de massage, le prix inclut tout. Massage, body-body, …C’est vraiment bienvenu et arrange nous de la petite classe. Car, on ne peut pas se passer de ces filles», souligne Modou, qui dit avoir dépensé énormément d’argent avant de découvrir ce nouveau modus operandi de la prostitution.
Mais au fait de cette pratique, la police s’est mêlée de la danse et n’hésite pas à mettre aux arrêts les promoteurs de tels sites. C’est le cas de ces deux masseuses d’un salon dakarois sis à Yoff. Tombant sur deux policiers en civil à la recherche de salons de massages déguisés, les deux belles filles ont proposé aux pandores une partie de jambes en l’air, moyennant 10.000 F CFA chacun. Se croyant tombées sur de bonnes proies, elles sont arrêtées par leur client et mises au niouf (prison, en langue locale).
Le 31 janvier dernier, le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné la masseuse Sokhna Wilane à deux mois de sursis pour prostitution clandestine, et sa patronne Khady Ndiaye de «Alliance massage», à six mois assortie du sursis pour proxénétisme. Elles étaient poursuivies pour proxénétisme et prostitution, résultant d’un massage «body-body».
La masseuse était consentante avec son client M. Sagna d’une séance de massage body-body devant se terminer par une relation sexuelle facturée à 10.000 F CFA. Mais avant de passer à l’acte, les policiers ont fait une descente sur les lieux et trouvé Mlle Wilane, toute nue, sur son client, lui aussi nu comme un vers, préservatif bien mis sur l’organe idéal.
Ndiack FAYE
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