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"La Grandeur d’un pays ne découle pas surtout pas de sa grande superficie, de sa force ou de sa richesse. Elle tient aussi et surtout de la valeur des hommes qu’il enfante (la petite Corse est fière de son Napoléon Bonaparte), de leur intégrité, de leur ingéniosité, de leur humanité, de leur spiritualité (le Tibet est grand de son Dalai Lama), de leur inventivité, etc. A contrario ; le Congo, notre pays ne peut se prévaloir que de la misère, du fait qu’il n’a produit que des hommes médiocres, de loubards.
Pensez qu’en ce qui concerne la gestion des fonctionnaires, à l’injonction du FMI et de la Banque Mondiale, l’administration congolaise s’est abstenue de tout recrutement des fonctionnaires pendant plus de vingt ans. Dans l’intervalle, des vagues de cadres formés par fournées entières et dans tous les domaines dans les pays de l’Est, au Congo et ailleurs ont été admis à la retraite annihilant ipso facto toute la capacité opérationnelle du service public.
Devant le risque de dépeuplement massif et continu de la fonction publique d’une part et dans le souci d’assurer une transition harmonieuse entre l’ancienne et la nouvelle génération de fonctionnaires recrutés ou en voie/cours de recrutement d’autre part, par la volonté du Gouvernement, Les parlementaires congolais ont concomitamment voté deux (2) lois n° 14-2007 du 25 juillet 2007 et 21-2010 du 30 décembre 2010 ), modifiant et complétant la loi n° 021-89 du 14 septembre 1989 portant refonte du statut général de la fonction publique.
Suivant ces dernières lois, l’âge de départ en retraite des fonctionnaires et autres agents contractuels de l’Etat congolais a été révisé comme suit :
o Agents subalternes : 57 ans ;
o Cadres : 60 ans
o Corps Hors catégorie : 65 ans
Le Chef de l’Etat, parfaitement lucide a, en vertu de ses pouvoirs et prérogatives, pris le décret d’application relatif auxdites lois, décret n° 2011 –713 du 25 novembre 2011, fixant les conditions générales d’accès au corps hors catégories.
Ledit décret, concocté par le ministère de la fonction publique et de la réforme de l’Etat a été signé par le chef de l’Etat avec les contreseings des ministres de la fonction publique et de la réforme de l’Etat d’une part, et du ministre des finances, du budget et du portefeuille public d’autre part (les mêmes ministres en poste de 2011 à ce jour), enregistré et publié au Journal Officiel de la République du Congo.
Ce décret, en ces articles 3 et 4 fixe sans ambiguïté aucune, les conditions d’accès aux corps Hors catégories, qui seront confortés par des conditions spécifiques aux statuts particuliers à chaque corps de métiers (article 5).
Là où le bât blesse, c’est que depuis un (1) ans, 442 fonctionnaires concernés ne peuvent accéder au corps hors catégorie en raison de l’intransigeance imbécile du ministre des finances qui refuse délibérément d’appliquer et la loi, et le décret présidentiel dont il est cosignataire. C’est à se demander si la collusion avec le Président de la République n’est pas établie, cet individu agissant comme s’il était en même tant gestionnaire des carrières administratives des fonctionnaires, une prérogative dévolue au ministre de la fonction publique.
Le bouquet dans cette affaire réside dans le fait que le ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, qui s’est jusqu’à présent interdit de préaviser les fonctionnaires concernés, se conformant strictement aux dispositions de la loi la loi n° 021-89 du 14 septembre 1989 portant refonte du statut général de la fonction publique, telle que modifiée et complétée par les lois n°s 14-2007 du 25 juillet 2007 et 21-2010 du 30 décembre 2010 ), a dans une sorte de retour de ‘‘conscience de tracteur ’’, qui n’est ni Premier Ministre, ni Chef du Gouvernement, a pris une Note Circulaire à l’attention des membres du Gouvernement pour compléter, corriger, in fine orienter l’appréhension du décret présidentiel de portée générale qui ne souffre au demeurant d’aucune équivoque.
Quand on sait qu’en droit administratif, au contraire de la loi et du décret, une note circulaire est dépourvue de tout pouvoir juridique, elle est note d’organisation interne à un service, adressée par un supérieur hiérarchique au personnel sous son autorité, on peut aisément apprécier la misère de ce pays dont les dirigeants sont de piètres mandarins. Ce monsieur se souvient-il qu’à cause de l’interprétation biaisée d’un texte, son père a plongé ce pays dans une guerre fratricide dons il se serait bien passé avec un peu d’intelligence ? Il a eu le beau jeu d’accuser le Diable avec sa longue queue par la suite…
Que vaut donc un pays dont les ministres cosignataires d’un document usent de subterfuges éhontés pour se dédire. Qu’en dit le Chef de l’Etat, sinon qu’il se rend complice de parjure ? La collusion d’action n’est-elle pas établie ?
Cette situation fâcheuse qui explique en partie la grève des enseignants en cours dans le pays. Ceux-ci, abusés par la non-application des textes pris depuis les années 2007 et 2011, ont bien compris qu’ils tiennent désormais le bon bout (jurisprudence oblige) pour faire aboutir leur propre statut particulier à l’instar des statuts particuliers des agents de la justice, des affaires étrangères et de la santé et accéder à un meilleur traitement, à une meilleure condition sociale dans un pays ou les faveurs de la croissance (que personne ne conteste) ne sont dus qu’à une infime frange de la société, la même depuis des lustres.
b[NE KONGO WAVERILA "
A la demande l’auteur et « pour des raisons de confidentialité et de sécurité évidentes »,le document ci-dessous a été expurgé des indicatifs d’origine : le cachet arrivée et le service destinataire, etc.
Pensez qu’en ce qui concerne la gestion des fonctionnaires, à l’injonction du FMI et de la Banque Mondiale, l’administration congolaise s’est abstenue de tout recrutement des fonctionnaires pendant plus de vingt ans. Dans l’intervalle, des vagues de cadres formés par fournées entières et dans tous les domaines dans les pays de l’Est, au Congo et ailleurs ont été admis à la retraite annihilant ipso facto toute la capacité opérationnelle du service public.
Devant le risque de dépeuplement massif et continu de la fonction publique d’une part et dans le souci d’assurer une transition harmonieuse entre l’ancienne et la nouvelle génération de fonctionnaires recrutés ou en voie/cours de recrutement d’autre part, par la volonté du Gouvernement, Les parlementaires congolais ont concomitamment voté deux (2) lois n° 14-2007 du 25 juillet 2007 et 21-2010 du 30 décembre 2010 ), modifiant et complétant la loi n° 021-89 du 14 septembre 1989 portant refonte du statut général de la fonction publique.
Suivant ces dernières lois, l’âge de départ en retraite des fonctionnaires et autres agents contractuels de l’Etat congolais a été révisé comme suit :
o Agents subalternes : 57 ans ;
o Cadres : 60 ans
o Corps Hors catégorie : 65 ans
Le Chef de l’Etat, parfaitement lucide a, en vertu de ses pouvoirs et prérogatives, pris le décret d’application relatif auxdites lois, décret n° 2011 –713 du 25 novembre 2011, fixant les conditions générales d’accès au corps hors catégories.
Ledit décret, concocté par le ministère de la fonction publique et de la réforme de l’Etat a été signé par le chef de l’Etat avec les contreseings des ministres de la fonction publique et de la réforme de l’Etat d’une part, et du ministre des finances, du budget et du portefeuille public d’autre part (les mêmes ministres en poste de 2011 à ce jour), enregistré et publié au Journal Officiel de la République du Congo.
Ce décret, en ces articles 3 et 4 fixe sans ambiguïté aucune, les conditions d’accès aux corps Hors catégories, qui seront confortés par des conditions spécifiques aux statuts particuliers à chaque corps de métiers (article 5).
Là où le bât blesse, c’est que depuis un (1) ans, 442 fonctionnaires concernés ne peuvent accéder au corps hors catégorie en raison de l’intransigeance imbécile du ministre des finances qui refuse délibérément d’appliquer et la loi, et le décret présidentiel dont il est cosignataire. C’est à se demander si la collusion avec le Président de la République n’est pas établie, cet individu agissant comme s’il était en même tant gestionnaire des carrières administratives des fonctionnaires, une prérogative dévolue au ministre de la fonction publique.
Le bouquet dans cette affaire réside dans le fait que le ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, qui s’est jusqu’à présent interdit de préaviser les fonctionnaires concernés, se conformant strictement aux dispositions de la loi la loi n° 021-89 du 14 septembre 1989 portant refonte du statut général de la fonction publique, telle que modifiée et complétée par les lois n°s 14-2007 du 25 juillet 2007 et 21-2010 du 30 décembre 2010 ), a dans une sorte de retour de ‘‘conscience de tracteur ’’, qui n’est ni Premier Ministre, ni Chef du Gouvernement, a pris une Note Circulaire à l’attention des membres du Gouvernement pour compléter, corriger, in fine orienter l’appréhension du décret présidentiel de portée générale qui ne souffre au demeurant d’aucune équivoque.
Quand on sait qu’en droit administratif, au contraire de la loi et du décret, une note circulaire est dépourvue de tout pouvoir juridique, elle est note d’organisation interne à un service, adressée par un supérieur hiérarchique au personnel sous son autorité, on peut aisément apprécier la misère de ce pays dont les dirigeants sont de piètres mandarins. Ce monsieur se souvient-il qu’à cause de l’interprétation biaisée d’un texte, son père a plongé ce pays dans une guerre fratricide dons il se serait bien passé avec un peu d’intelligence ? Il a eu le beau jeu d’accuser le Diable avec sa longue queue par la suite…
Que vaut donc un pays dont les ministres cosignataires d’un document usent de subterfuges éhontés pour se dédire. Qu’en dit le Chef de l’Etat, sinon qu’il se rend complice de parjure ? La collusion d’action n’est-elle pas établie ?
Cette situation fâcheuse qui explique en partie la grève des enseignants en cours dans le pays. Ceux-ci, abusés par la non-application des textes pris depuis les années 2007 et 2011, ont bien compris qu’ils tiennent désormais le bon bout (jurisprudence oblige) pour faire aboutir leur propre statut particulier à l’instar des statuts particuliers des agents de la justice, des affaires étrangères et de la santé et accéder à un meilleur traitement, à une meilleure condition sociale dans un pays ou les faveurs de la croissance (que personne ne conteste) ne sont dus qu’à une infime frange de la société, la même depuis des lustres.
b[NE KONGO WAVERILA "
A la demande l’auteur et « pour des raisons de confidentialité et de sécurité évidentes »,le document ci-dessous a été expurgé des indicatifs d’origine : le cachet arrivée et le service destinataire, etc.
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