
La compétition, devenue en cinq ans une tradition pour la Fédération congolaise de volley-ball, a été cette fois dédiée à Calixte Nganongo Oyela
La cinquième édition du tournoi de vétérans se disputera du 21 au 25 novembre à Owando, dans le département de la Cuvette. La Fédération congolaise de volley-ball organise ce regroupement d'anciens acteurs autour des jeunes volleyeurs afin de les encourager à produire plus d'efforts pour l'épanouissement de la discipline. La culture de l'amitié et la promotion du volley-ball restent les objectifs essentiels de ce tournoi qui commence à prendre des dimensions internationales.
La compétition connaîtra la participation des équipes de Bependa du Cameroun, Vétérans du Gabon et Espoir de la République démocratique du Congo. L'Avenir du rail, Ebeba, Interclub, Cheminots de Pointe-Noire, des vétérans de Dolisie et d'Owando du Congo représenteront le Congo. Contrairement aux quatre premières éditions organisées respectivement à Brazzaville, Kinkala et Dolisie, on assistera, à Owando, à des rencontres d'exhibition dont la finalité est d'attirer les jeunes de la localité à la pratique de cette discipline. On notera la participation des Diables rouges cadets et juniors chez les messieurs et Vita-Club de Kinshasa et la sélection de Brazzaville chez les dames.
Le choix porté sur Calixte Nganongo relève, selon la Fécovo, de plusieurs critères, notamment son attachement, son dévouement et sa sensibilité à travers ses multiples œuvres pour la promotion du volley-ball congolais. La Fécovo n'a pas perdu de vue son sens des responsabilités dans la gestion permanente des problèmes du volley-ball, tant dans son club qu'au niveau des autres instances sportives. « Le monde du volley-ball représente sa deuxième famille », témoigne la structure.
Qui est Calixte Nganongo ?
Né le 7 février 1952 à Tchikapika, dans le district de Mossaka, il commence ses études primaires à Owando, où il rencontre en 1964 Innoncent Telamanou Nganga. Cet enseignant d'EPS lui donne le goût de pratiquer le volley-ball. Il va se démarquer des autres et exceller dans la pratique de cette discipline. Une fois à Brazzaville, il affûte ses armes dans l'équipe Olympic du président Camille Okamba avant de créer Cara volley-ball sous la houlette du Dr Samuel Nzingoula. Pétri de qualités techniques et meneur d'hommes, il est nommé capitaine de Cara avant d'être appelé en équipe nationale en 1967.
Il a fait la campagne d'Algérie en 1972 pour préparer la première édition de la Coupe d'Afrique centrale (toutes disciplines confondues), organisée la même année par le Congo. Médaillé d'argent en 1972, il participe en 1976 au 3e Championnat d'Afrique des nations à Tunis avant de gagner une autre médaille d'argent lors des Jeux d'Afrique centrale de Libreville au Gabon. En 1981, le Congo termine à la quatrième place au cours de la même compétition à Luanda. C'est le mauvais souvenir de la carrière du vétéran 2012 en tant qu'athlète. Il quitte l'aire de jeu en 1982 pour l'encadrement technique. Il occupe tour à tour les fonctions d'entraîneur national puis de directeur technique national. « Comptable de profession, il n'a jamais tourné le dos au volleyball national, sport de prédilection pour lequel il continue à œuvrer pour assurer son épanouissement et son développement », a commenté un représentant de la Fécovo.
James-Golden Éloué
La cinquième édition du tournoi de vétérans se disputera du 21 au 25 novembre à Owando, dans le département de la Cuvette. La Fédération congolaise de volley-ball organise ce regroupement d'anciens acteurs autour des jeunes volleyeurs afin de les encourager à produire plus d'efforts pour l'épanouissement de la discipline. La culture de l'amitié et la promotion du volley-ball restent les objectifs essentiels de ce tournoi qui commence à prendre des dimensions internationales.
La compétition connaîtra la participation des équipes de Bependa du Cameroun, Vétérans du Gabon et Espoir de la République démocratique du Congo. L'Avenir du rail, Ebeba, Interclub, Cheminots de Pointe-Noire, des vétérans de Dolisie et d'Owando du Congo représenteront le Congo. Contrairement aux quatre premières éditions organisées respectivement à Brazzaville, Kinkala et Dolisie, on assistera, à Owando, à des rencontres d'exhibition dont la finalité est d'attirer les jeunes de la localité à la pratique de cette discipline. On notera la participation des Diables rouges cadets et juniors chez les messieurs et Vita-Club de Kinshasa et la sélection de Brazzaville chez les dames.
Le choix porté sur Calixte Nganongo relève, selon la Fécovo, de plusieurs critères, notamment son attachement, son dévouement et sa sensibilité à travers ses multiples œuvres pour la promotion du volley-ball congolais. La Fécovo n'a pas perdu de vue son sens des responsabilités dans la gestion permanente des problèmes du volley-ball, tant dans son club qu'au niveau des autres instances sportives. « Le monde du volley-ball représente sa deuxième famille », témoigne la structure.
Qui est Calixte Nganongo ?
Né le 7 février 1952 à Tchikapika, dans le district de Mossaka, il commence ses études primaires à Owando, où il rencontre en 1964 Innoncent Telamanou Nganga. Cet enseignant d'EPS lui donne le goût de pratiquer le volley-ball. Il va se démarquer des autres et exceller dans la pratique de cette discipline. Une fois à Brazzaville, il affûte ses armes dans l'équipe Olympic du président Camille Okamba avant de créer Cara volley-ball sous la houlette du Dr Samuel Nzingoula. Pétri de qualités techniques et meneur d'hommes, il est nommé capitaine de Cara avant d'être appelé en équipe nationale en 1967.
Il a fait la campagne d'Algérie en 1972 pour préparer la première édition de la Coupe d'Afrique centrale (toutes disciplines confondues), organisée la même année par le Congo. Médaillé d'argent en 1972, il participe en 1976 au 3e Championnat d'Afrique des nations à Tunis avant de gagner une autre médaille d'argent lors des Jeux d'Afrique centrale de Libreville au Gabon. En 1981, le Congo termine à la quatrième place au cours de la même compétition à Luanda. C'est le mauvais souvenir de la carrière du vétéran 2012 en tant qu'athlète. Il quitte l'aire de jeu en 1982 pour l'encadrement technique. Il occupe tour à tour les fonctions d'entraîneur national puis de directeur technique national. « Comptable de profession, il n'a jamais tourné le dos au volleyball national, sport de prédilection pour lequel il continue à œuvrer pour assurer son épanouissement et son développement », a commenté un représentant de la Fécovo.
James-Golden Éloué
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