
D’une écriture simple, poignante et facile à lire, le roman de Katia Mounthault, intitulé «Le cri du fleuve», publié aux Editions L’Harmattan, à Paris, en France, en 2010, compte 171 pages. La cérémonie de la dédicace dudit roman a eu lieu, vendredi 15 mars 2013, dans la salle du Centre culturel Jean Baptiste Tati Loutard, sis à Mpita, dans le premier arrondissement de Pointe-Noire, Lumumba. En présence des hommes de lettres, de culture, des étudiants, élèves, venus de tous les coins de la ville, qui ont pris d’assaut la salle du centre, archicomble.
Le critique Sokate Mavuba, rendant publique l’autopsie du roman de Katia, a dit: «Le roman de Katia Mounthault dénonce les bêtises, les inégalités sociales, la pauvreté, la précarité et bien d’autres maux connus de tous. Pour tout dire, cette écriture se range dans ce qu’on appelle, communément, la littérature engagée. De la bouche de ma mère, dans les années 50 et 60, disait que le fleuve est d’ordinaire calme et tranquille. Quand il rugit et crie, c’est qu’il y a une cause. Et, très souvent, la cause ce sont les pierres qui s’y trouvent qui peuvent entraver son cours normal. Ceux qui connaissent Brazzaville, puisque la scène se passe, dans sa majeure partie là-bas. Le fleuve qui coule aux pieds de cette ville ne cri que dans sa partie sud, au niveau des cataractes, là où le Djoué tente de se jeter dans les bras du Congo». Ce roman, a-t-il ajouté, n’est pas loin de nous rappeler la bêtise humaine qui a eu lieu chez nous dans les années 90. On placerait Katia à côté d’Emmanuel Dongala Boundzeki, traitant du même thème dans «Johnny chien méchant» et «Photo de groupe au bord du fleuve».
Pour être plus concret, le critique s’est référé aux pages 28 et 29, où l’auteur parle de cette Afrique de précarité, qui est, toujours, présentée à l’extérieur comme une Afrique de pauvreté et de misère. Ce roman a, aussi, une touche d’exotérisme, surtout aux pages 169 et 170, où le milicien fidèle est pourchassé par les esprits de tous ceux qu’il avait tués. Et pour mettre fin à ses souffrances atroces, il a fini par se suicider. C’est la loi de cause à effet qui a rattrapé Fidèle.
Née d’un père Congolais et d’une mère Guadeloupéenne, Katia Mounthault, qui écrit pour être équilibrée, a grandi et fait ses études entre le Congo, la France et les Etats-Unis. Mariée, elle est mère d’une fillette.
Son roman, vendu au prix de 13.000 F.CFA, est disponible dans toutes les librairies de la place.
Equateur Denis NGUIMBI
Le critique Sokate Mavuba, rendant publique l’autopsie du roman de Katia, a dit: «Le roman de Katia Mounthault dénonce les bêtises, les inégalités sociales, la pauvreté, la précarité et bien d’autres maux connus de tous. Pour tout dire, cette écriture se range dans ce qu’on appelle, communément, la littérature engagée. De la bouche de ma mère, dans les années 50 et 60, disait que le fleuve est d’ordinaire calme et tranquille. Quand il rugit et crie, c’est qu’il y a une cause. Et, très souvent, la cause ce sont les pierres qui s’y trouvent qui peuvent entraver son cours normal. Ceux qui connaissent Brazzaville, puisque la scène se passe, dans sa majeure partie là-bas. Le fleuve qui coule aux pieds de cette ville ne cri que dans sa partie sud, au niveau des cataractes, là où le Djoué tente de se jeter dans les bras du Congo». Ce roman, a-t-il ajouté, n’est pas loin de nous rappeler la bêtise humaine qui a eu lieu chez nous dans les années 90. On placerait Katia à côté d’Emmanuel Dongala Boundzeki, traitant du même thème dans «Johnny chien méchant» et «Photo de groupe au bord du fleuve».
Pour être plus concret, le critique s’est référé aux pages 28 et 29, où l’auteur parle de cette Afrique de précarité, qui est, toujours, présentée à l’extérieur comme une Afrique de pauvreté et de misère. Ce roman a, aussi, une touche d’exotérisme, surtout aux pages 169 et 170, où le milicien fidèle est pourchassé par les esprits de tous ceux qu’il avait tués. Et pour mettre fin à ses souffrances atroces, il a fini par se suicider. C’est la loi de cause à effet qui a rattrapé Fidèle.
Née d’un père Congolais et d’une mère Guadeloupéenne, Katia Mounthault, qui écrit pour être équilibrée, a grandi et fait ses études entre le Congo, la France et les Etats-Unis. Mariée, elle est mère d’une fillette.
Son roman, vendu au prix de 13.000 F.CFA, est disponible dans toutes les librairies de la place.
Equateur Denis NGUIMBI
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