La perspective de la tenue des assemblées générales électives de nos fédérations sportives provoque l’insomnie aux professionnels. L’heure est aux bilans. C’est que tous les quatre ans, les comités exécutifs des fédérations sportives sont renouvelés. Un exercice routinier. Souvent, on prend les mêmes et on repart pour quatre autres années. En dépit des bilans médiocres dont certains se font un vilain plaisir de justifier par le manque de moyens financiers, de subventions de l’Etat.
L’argument, au fond, ne manque pas de poids. Il veut convaincre comme d’un dogme. Les crocodiles du paysage sportif congolais le retournent à leur profit, conscients qu’ils sont que les œuvres n’accompagnent pas leur longévité.
Et pourtant, en dehors d’une poignée de fédérations connues qui, tirent, tant bien que mal, leur épingle du jeu, en organisant des compétitions plus ou moins sporadiques, beaucoup d’autres semblent n’avoir d’existence que sur le papier. Que font les dizaines de leurs dirigeants, tout au long des saisons sportives de leurs fédérations respectives, pour qu’ils prétendent à être reconduits? Visiblement, on a le plus grand mal à trouver la bonne réponse, tant ces dirigeants donnent l’impression de se réveiller, toujours, à la dernière minute, comme si leur ambition se limitait à être tout simplement, élus, le moment venu. Au regard de l’inertie qui prévaut dans la plupart des associations, le doute est permis quant à l’aptitude des uns et des autres à mériter un nouveau mandat.
Peu de fédérations sportives ont, véritablement, mis sur pied une organisation administrative, de la base au sommet, un système adéquat de formation des ressources humaines, un encadrement technique efficient, une gestion dans la transparence, un mécanisme incitatif permettant le financement d’une bonne partie des compétitions par des partenaires privés, la fixation d’objectifs clairs avec obligation de résultats.
Il ne suffit donc pas de reconfirmer des hommes, pour que ceux-ci deviennent, enfin, performants. On devrait davantage s’intéresser aux textes régissant ces sports, en les dotant des nouveaux statuts susceptibles d’en assurer un contenu nouveau.
Cela étant, on risque de vivre les pires cabales de candidats rivés sur leurs petits tabourets dorés, ou de ceux brûlant de l’envie de les leur ravir, surtout, là où couleraient le lait et le miel, par ces temps de grande disette. Les premiers n’ont pas réussi à assurer le rayonnement de leurs sports respectifs par des performances palpables. Or si celles-ci constituaient la condition sine qua non pour être élu ou réélu, des dirigeants, désavoués par leur base, recevraient un sérieux coup de pieds aux fesses. Parce qu’ils n’auraient plus rien, semble-t-il, à proposer.
Pourquoi, comme le proposait un aîné, les futures assemblées fédérales électives ne seraient-elles pas précédées d’une révision des statuts, au profit de ceux collant au mieux aux réalités sportives du moment, sans gommer les réalités des associations internationales auxquelles ces fédérations nationales sont affiliées?
G.M.
L’argument, au fond, ne manque pas de poids. Il veut convaincre comme d’un dogme. Les crocodiles du paysage sportif congolais le retournent à leur profit, conscients qu’ils sont que les œuvres n’accompagnent pas leur longévité.
Et pourtant, en dehors d’une poignée de fédérations connues qui, tirent, tant bien que mal, leur épingle du jeu, en organisant des compétitions plus ou moins sporadiques, beaucoup d’autres semblent n’avoir d’existence que sur le papier. Que font les dizaines de leurs dirigeants, tout au long des saisons sportives de leurs fédérations respectives, pour qu’ils prétendent à être reconduits? Visiblement, on a le plus grand mal à trouver la bonne réponse, tant ces dirigeants donnent l’impression de se réveiller, toujours, à la dernière minute, comme si leur ambition se limitait à être tout simplement, élus, le moment venu. Au regard de l’inertie qui prévaut dans la plupart des associations, le doute est permis quant à l’aptitude des uns et des autres à mériter un nouveau mandat.
Peu de fédérations sportives ont, véritablement, mis sur pied une organisation administrative, de la base au sommet, un système adéquat de formation des ressources humaines, un encadrement technique efficient, une gestion dans la transparence, un mécanisme incitatif permettant le financement d’une bonne partie des compétitions par des partenaires privés, la fixation d’objectifs clairs avec obligation de résultats.
Il ne suffit donc pas de reconfirmer des hommes, pour que ceux-ci deviennent, enfin, performants. On devrait davantage s’intéresser aux textes régissant ces sports, en les dotant des nouveaux statuts susceptibles d’en assurer un contenu nouveau.
Cela étant, on risque de vivre les pires cabales de candidats rivés sur leurs petits tabourets dorés, ou de ceux brûlant de l’envie de les leur ravir, surtout, là où couleraient le lait et le miel, par ces temps de grande disette. Les premiers n’ont pas réussi à assurer le rayonnement de leurs sports respectifs par des performances palpables. Or si celles-ci constituaient la condition sine qua non pour être élu ou réélu, des dirigeants, désavoués par leur base, recevraient un sérieux coup de pieds aux fesses. Parce qu’ils n’auraient plus rien, semble-t-il, à proposer.
Pourquoi, comme le proposait un aîné, les futures assemblées fédérales électives ne seraient-elles pas précédées d’une révision des statuts, au profit de ceux collant au mieux aux réalités sportives du moment, sans gommer les réalités des associations internationales auxquelles ces fédérations nationales sont affiliées?
G.M.
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