La ville de Gamboma, dans le département des Plateaux, a abrité le 6 avril dernier la cérémonie de lancement de la campagne promotionnelle de la 9ème édition du festival panafricain de musique (FESPAM), qui se déroulera du 13 au 20 juillet prochain à Brazzaville. Aux rythmes des musiques religieuses, modernes, tradimodernes et traditionnelles, la ville a vibré, preuve de ce que la fête de musique sera belle en juillet prochain.
Près d’une cinquantaine de groupes se sont produits samedi dernier de 15heurs à 24heures. Mais, une dizaine seulement est montrée sur l’estrade après le lancement officiel par le ministre de la culture et des arts, Jean-Claude Gakosso. Il s’agit, entre autres, de la chorale GTKI de l’église Kimbanguiste, la chorale Saint-Pie de l’église évangélique, la chorale de l’église catholique de Gamboma, l’orchestre Succès mondial, l’orchestre Bana Batéké, la musicienne-griotte-chanteuse Liz Babindamana, Extrat-Musica de Roga-Roga, Ballet traditionnel Bana-Mboka Nanaan Mbon, Kingoli Authentique.
Le ministre de la culture a lancé la campagne promotionnelle de la 9ème édition du FESPAM assis sur une chaise en plastique, symbole de simplicité, en jouant le «Gampbi», une forme de petite guitare traditionnelle. Tous les groupes, y compris ceux qui ne sont pas montés à l’estrade, mais qui se sont produits avant la cérémonie de lancement officiel, ont démonté de quoi ils seront capables d’offrir au public en juillet prochain. Le ballet traditionnel Bana-Mboka Nanaan Mbon, qui est passé avant les chorales religieuses, a annoncé ses couleurs. L’orchestre Bana Batéké, a été ovationné par le public. Roga-Roga et son groupe ont été les derniers à se produire. Au lieu de 10 minutes qu’on accordait à chaque groupe, Extra-Musica a fait près d’une demi-heure. Le public ne voulait pas qu’il quitte le podium a même obligé à Roga-Roga de jouer à la guitare. Il l’a fait, en plaçant sa guitare sur ses omoplates, et a été vivement applaudi par le public.
Gamboma et le commissariat général du FESPAM ont tout mis en œuvre pour que la manifestation se déroule dans de bonnes conditions et qu’elle soit une réussite. Effectivement, c’était une réussite. Les artistes musiciens ont donné le meilleur d’eux-mêmes, ils ont été brillants et talentueux. Le spectacle a été tellement beau que n’eût été la pluie, le public aurait bien voulu y rester jusqu’à l’aube.
La 9ème édition du FESPAM sera organisée sous le thème : «Les musiques africaines, vecteurs d’authenticité et facteur d’émergence». Le commissariat général du FESPAM, qui a choisi depuis 2003 de lancer la campagne hors de Brazzaville (Pointe-Noire en 2003, Oyo en 2005, Dolisie en 2007, Ouesso en 2009 et Kinkala en 2011), a retenu Gamboma en 2013. L’objectif est de faire jouer à la musique son rôle d'union des populations. Comme dans d’autres localités, à Gamboma des Congolais se sont rencontrés entre eux et se sont faits de connaissances. Le commissaire général de FESPAM, Dieudonné Moyongo, a souligné le rôle que joue Gamboma au niveau de la culture, indiquant que cette ville est devenue un archevêché, un lieu de convergence et d’intersection de plusieurs voies, un véritable carrefour de cultures.
Le FESPAM est une occasion pour les peuples africains et de la diaspora d’établir la parenté entre leurs musiques et les diverses musiques qui en sont issues. Il permet de montrer l’influence des musiques africaines sur la musique universelle. Car, pour avoir donné au monde le rythme de sa musique et suscité la transfiguration de nombreuses musiques, l’Afrique veut marquer son apport à la culture universelle. C’est l’un des objectifs, mieux l’objectif essentiel de ce festival : le FESPAM a été créé avec l’ambition de rassembler dans une même célébration culturelle les Africains dispersés aux quatre coins du monde. Véritable occasion de découverte de nouveaux artistes musiciens, puissant moyen de rapprochement des artistes musiciens pour leur permettre de partager leurs expériences et leurs savoirs-faires, le FESPAM devrait constituer un facteur de développement indéniable.
Jean-Claude Gakosso a annoncé que la 9ème édition connaitrait la participation de plusieurs artistes de renommée internationale. Pour la première fois, des artistes cubains seront présents à ce festival. Dans la pléthore d’artistes étrangers attendus à Brazzaville, figure Mekanisi Modero, un ancien de l’orchestre Afrisa International de Tabu-Ley qui réside à Seattle aux Etats-Unis. Par ailleurs, le ministre Gakosso a rassuré que toutes les conditions ont été prises pour que le stade Félix Eboué, qui abrite l'évènement culturel depuis 2005, soit encore mieux amélioré. Les travaux sont exécutés par les grands travaux.
Le lancement de la campagne promotionnelle au plan international aura lieu en mai prochain à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lancée pour la première fois en 1996, le FESPAM est organisé tous les deux ans par le Congo et l’UA, en partenariat avec le Centre International de Civilisations Bantoues (CICIBA), le Conseil International de Musique (CIM) et l'UNESCO.
Gaspard Lenckonov
Près d’une cinquantaine de groupes se sont produits samedi dernier de 15heurs à 24heures. Mais, une dizaine seulement est montrée sur l’estrade après le lancement officiel par le ministre de la culture et des arts, Jean-Claude Gakosso. Il s’agit, entre autres, de la chorale GTKI de l’église Kimbanguiste, la chorale Saint-Pie de l’église évangélique, la chorale de l’église catholique de Gamboma, l’orchestre Succès mondial, l’orchestre Bana Batéké, la musicienne-griotte-chanteuse Liz Babindamana, Extrat-Musica de Roga-Roga, Ballet traditionnel Bana-Mboka Nanaan Mbon, Kingoli Authentique.
Le ministre de la culture a lancé la campagne promotionnelle de la 9ème édition du FESPAM assis sur une chaise en plastique, symbole de simplicité, en jouant le «Gampbi», une forme de petite guitare traditionnelle. Tous les groupes, y compris ceux qui ne sont pas montés à l’estrade, mais qui se sont produits avant la cérémonie de lancement officiel, ont démonté de quoi ils seront capables d’offrir au public en juillet prochain. Le ballet traditionnel Bana-Mboka Nanaan Mbon, qui est passé avant les chorales religieuses, a annoncé ses couleurs. L’orchestre Bana Batéké, a été ovationné par le public. Roga-Roga et son groupe ont été les derniers à se produire. Au lieu de 10 minutes qu’on accordait à chaque groupe, Extra-Musica a fait près d’une demi-heure. Le public ne voulait pas qu’il quitte le podium a même obligé à Roga-Roga de jouer à la guitare. Il l’a fait, en plaçant sa guitare sur ses omoplates, et a été vivement applaudi par le public.
Gamboma et le commissariat général du FESPAM ont tout mis en œuvre pour que la manifestation se déroule dans de bonnes conditions et qu’elle soit une réussite. Effectivement, c’était une réussite. Les artistes musiciens ont donné le meilleur d’eux-mêmes, ils ont été brillants et talentueux. Le spectacle a été tellement beau que n’eût été la pluie, le public aurait bien voulu y rester jusqu’à l’aube.
La 9ème édition du FESPAM sera organisée sous le thème : «Les musiques africaines, vecteurs d’authenticité et facteur d’émergence». Le commissariat général du FESPAM, qui a choisi depuis 2003 de lancer la campagne hors de Brazzaville (Pointe-Noire en 2003, Oyo en 2005, Dolisie en 2007, Ouesso en 2009 et Kinkala en 2011), a retenu Gamboma en 2013. L’objectif est de faire jouer à la musique son rôle d'union des populations. Comme dans d’autres localités, à Gamboma des Congolais se sont rencontrés entre eux et se sont faits de connaissances. Le commissaire général de FESPAM, Dieudonné Moyongo, a souligné le rôle que joue Gamboma au niveau de la culture, indiquant que cette ville est devenue un archevêché, un lieu de convergence et d’intersection de plusieurs voies, un véritable carrefour de cultures.
Le FESPAM est une occasion pour les peuples africains et de la diaspora d’établir la parenté entre leurs musiques et les diverses musiques qui en sont issues. Il permet de montrer l’influence des musiques africaines sur la musique universelle. Car, pour avoir donné au monde le rythme de sa musique et suscité la transfiguration de nombreuses musiques, l’Afrique veut marquer son apport à la culture universelle. C’est l’un des objectifs, mieux l’objectif essentiel de ce festival : le FESPAM a été créé avec l’ambition de rassembler dans une même célébration culturelle les Africains dispersés aux quatre coins du monde. Véritable occasion de découverte de nouveaux artistes musiciens, puissant moyen de rapprochement des artistes musiciens pour leur permettre de partager leurs expériences et leurs savoirs-faires, le FESPAM devrait constituer un facteur de développement indéniable.
Jean-Claude Gakosso a annoncé que la 9ème édition connaitrait la participation de plusieurs artistes de renommée internationale. Pour la première fois, des artistes cubains seront présents à ce festival. Dans la pléthore d’artistes étrangers attendus à Brazzaville, figure Mekanisi Modero, un ancien de l’orchestre Afrisa International de Tabu-Ley qui réside à Seattle aux Etats-Unis. Par ailleurs, le ministre Gakosso a rassuré que toutes les conditions ont été prises pour que le stade Félix Eboué, qui abrite l'évènement culturel depuis 2005, soit encore mieux amélioré. Les travaux sont exécutés par les grands travaux.
Le lancement de la campagne promotionnelle au plan international aura lieu en mai prochain à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lancée pour la première fois en 1996, le FESPAM est organisé tous les deux ans par le Congo et l’UA, en partenariat avec le Centre International de Civilisations Bantoues (CICIBA), le Conseil International de Musique (CIM) et l'UNESCO.
Gaspard Lenckonov
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