
En Chine on trouve bien des restaurants de viande de chien. En tous les cas, dans un quartier de Brazzaville, l’O.C.H à La Glacière, où on trouve une forte communauté de Congolais de Kinshasa (RDC) et de Centrafricains, ils sont montrés du doigt comme « chasseurs de chats » et amateurs de ragoût et de brochettes de viande de chat…
Il n’ y a pas de fumée sans feu. Depuis plusieurs semaines, une rumeur court à La Glacière (commune de Bacongo) et cela n’a rien à voir avec de la xénophobie. Bien qu’il y ait également chez nous une ethnie du sud du pays bien connue, les Ba bembés, dont certains individus ne cachent pas leur penchant pour la viande de chat. Mais là, ce n’est pas la même chose. On est en pleine capitale et à La Glacière ! Un quartier paisible, où chacun vit dans sa parcelle clôturée par de grands murs et fermés par un grand portail métallique.
A quelques jours d’intervalles deux chats ont été tués en pleine nuit. Un troisième a eu la patte presque déchiquetée avant de réussir à s’enfuir. Deux boutiquiers du quartier comme on les appelle chez nous (commerçants) ont perdu leur précieux ami. Tous les boutiquiers de la capitale vous le diront : « quand le chat n’est pas dans la boutique, les souris dansent ».
Un beau matin, c’est avec beaucoup de peine qu’Abdou un commerçant sénégalais n’a plus retrouvé son joli chat tout blanc surnommé « Rambo ». « Il y a des jeunes du quartier qui m’ont renseigné, on l’a tué pour le manger ». C’est la même mésaventure qui est arrivé à un autre commerçant qui a sa boutique pas très loin. Le matin où il a retrouvé sa chatte inanimée dans un coin de la cour, nous l’avions rencontré. Il était triste et les yeux embués parles larmes, il m’a appris la nouvelle complètement abattu. « On a tué mon chat ! On lui écrasé le crâne avec une grosse pierre, mais elle a eu la force de fuir mais c’était trop tard, sa tête était déjà bousillée » »
Mais pourquoi vouloir tuer un animal sans défense ? « Pourquoi ? Mais tu penses qu’on veut le tuer pour rein pour le manger bien sûr. Ce n’est pas un congolais qui a fait çà, c’est un Kinois ou un Centrafricain. Ce sont eux qui ont l’habitude de manger les chats. ».
Une affirmation à vérifier même si elle tient debout. En effet, régulièrement sur une chaîne de télé de Kinshasa, il y a une émission dont le héros est un chat qui s’adresse directement aux téléspectateurs en lingala (langue nationale. Il n’a pas sa langue dans sa poche. Au cours d’une émission ce chat « petit futé » dénonçait d’ailleurs avec virulence la chasse aux chats dans la ville de Kinshasa.
Et quant à mes compatriotes de Brazzaville, d’après ce que j’ai pu constater autour de moi : « les congolais n’aiment pas les chats ». Ils ont une telle phobie des chats que c’est parfois énervant. Pour la majorité d’entre eux ils seraient des « animaux magiques et maléfiques ». Tuer un chat ce n’est peut-être pas l’envie qui manquerait à certains individus cruels mais il leur faudrait d’abord surmonter leur peur. Alors pour le découper en morceaux et le manger, n’en parlons pas…
CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
Il n’ y a pas de fumée sans feu. Depuis plusieurs semaines, une rumeur court à La Glacière (commune de Bacongo) et cela n’a rien à voir avec de la xénophobie. Bien qu’il y ait également chez nous une ethnie du sud du pays bien connue, les Ba bembés, dont certains individus ne cachent pas leur penchant pour la viande de chat. Mais là, ce n’est pas la même chose. On est en pleine capitale et à La Glacière ! Un quartier paisible, où chacun vit dans sa parcelle clôturée par de grands murs et fermés par un grand portail métallique.
A quelques jours d’intervalles deux chats ont été tués en pleine nuit. Un troisième a eu la patte presque déchiquetée avant de réussir à s’enfuir. Deux boutiquiers du quartier comme on les appelle chez nous (commerçants) ont perdu leur précieux ami. Tous les boutiquiers de la capitale vous le diront : « quand le chat n’est pas dans la boutique, les souris dansent ».
Un beau matin, c’est avec beaucoup de peine qu’Abdou un commerçant sénégalais n’a plus retrouvé son joli chat tout blanc surnommé « Rambo ». « Il y a des jeunes du quartier qui m’ont renseigné, on l’a tué pour le manger ». C’est la même mésaventure qui est arrivé à un autre commerçant qui a sa boutique pas très loin. Le matin où il a retrouvé sa chatte inanimée dans un coin de la cour, nous l’avions rencontré. Il était triste et les yeux embués parles larmes, il m’a appris la nouvelle complètement abattu. « On a tué mon chat ! On lui écrasé le crâne avec une grosse pierre, mais elle a eu la force de fuir mais c’était trop tard, sa tête était déjà bousillée » »
Mais pourquoi vouloir tuer un animal sans défense ? « Pourquoi ? Mais tu penses qu’on veut le tuer pour rein pour le manger bien sûr. Ce n’est pas un congolais qui a fait çà, c’est un Kinois ou un Centrafricain. Ce sont eux qui ont l’habitude de manger les chats. ».
Une affirmation à vérifier même si elle tient debout. En effet, régulièrement sur une chaîne de télé de Kinshasa, il y a une émission dont le héros est un chat qui s’adresse directement aux téléspectateurs en lingala (langue nationale. Il n’a pas sa langue dans sa poche. Au cours d’une émission ce chat « petit futé » dénonçait d’ailleurs avec virulence la chasse aux chats dans la ville de Kinshasa.
Et quant à mes compatriotes de Brazzaville, d’après ce que j’ai pu constater autour de moi : « les congolais n’aiment pas les chats ». Ils ont une telle phobie des chats que c’est parfois énervant. Pour la majorité d’entre eux ils seraient des « animaux magiques et maléfiques ». Tuer un chat ce n’est peut-être pas l’envie qui manquerait à certains individus cruels mais il leur faudrait d’abord surmonter leur peur. Alors pour le découper en morceaux et le manger, n’en parlons pas…
CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
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