
Théophraste Junior Miété Likibi et Parfait Batina ont été sévèrement battus par des élèves qu'ils avaient surpris en train d'agresser un élève du lycée Victor-Augagneur le 5 novembre
La scène s'est déroulée dans la descente de l'avenue Jean-Félix-Tchicaya, entre les carrefours « Sanco » et « la case du parti ». Roberte Mboungou, journaliste à DVS+, explique : « Nous étions en reportage avec la voiture du service. Nous étions quatre à bord : le chauffeur, le jeune Miété avec lequel je devais travailler, et Parfait Batima, qui venait de finir son service. Juste après avoir pris l'avenue, nous avons vu des élèves du lycée technique, visiblement agités. Après quelques mètres, sans raison, ils se sont jetés sur un jeune élève de Victor-Augagneur et se sont mis à le rouer de coups. »
Théophraste Junior Miété Likibi, le premier à avoir été battu pour avoir voulu filmer la scène, a été sauvé grâce à l'intervention d'automobilistes à bord d'un véhicule 4x4, que les élèves ont pris pour des policiers. Selon la journaliste, les élèves du lycée Poaty-Bernard n'ont pas apprécié d'être filmés en train de rouer de coups un élève de Victor Augagneur.
« Le cameraman est sorti pour faire les images. Quand ils s'en sont rendu compte, ils ont laissé le jeune garçon pour s'en prendre au cameraman. Heureusement pour moi, ils ne m'ont pas vu descendre de la voiture », explique-t-elle.
D'après le témoignage de la journaliste, Parfait Batina, qui avait réussi à s'enfuir en voiture avec le chauffeur et la caméra, a été reconnu et roué de coups par les élèves au carrefour de la « case du parti » alors qu'il attendait le chauffeur qui informait les policiers de service à cet endroit de l'incident. Le chauffeur quant à lui s'est dirigé vers le commissariat de Mvou-Mvou.
La rivalité entre les lycées Potay-Bernard et Victor-Augagneur ne cesse d'alimenter l'actualité à Pointe-Noire. Plus d'une fois, les autorités et la force publique sont intervenues, sans résultat. Les élèves des deux lycées se livrent régulièrement à des bagarres et à des agressions. Un comportement qui devrait, selon certains citoyens, interpeller non seulement les autorités et la force publique, mais surtout les parents.
« Il y a un laisser-aller des parents qui conduit à de tels comportements. Cela relève d'un manque d'éducation. Il y a des élèves qui vont à l'école juste pour perturber les autres et créer des situations malheureuses. Généralement, il y a des meneurs et les autres ne font que suivre. Il faut arrêter ces meneurs et les mettre en prison. Cela servira de leçon aux autres », estime Victor, père de famille. Des propos que partage Lola, mère de famille : « Les meneurs doivent être identifiés, incarcérés et renvoyés des écoles. »
« Les divergences entre parents occasionnent parfois des situations difficiles au sein des familles et un mauvais comportement des enfants, sans parfois qu'on s'en rendre compte. Les parents devraient veiller sur les études des enfants, au lieu de les habituer à la vie facile. Cela les rend paresseux et indisciplinés », estime un autre père de famille.
Signalons que cet incident a eu lieu la veille de la rencontre d'Anatole Collinet Makosso, ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique, avec les chefs de classes des établissements de la ville de Pointe-Noire, à l'occasion de la célébration de la Journée de la jeunesse africaine, et le jour même de la rencontre du ministre avec les jeunes des colonies étrangères.
Lucie Prisca Condhet
La scène s'est déroulée dans la descente de l'avenue Jean-Félix-Tchicaya, entre les carrefours « Sanco » et « la case du parti ». Roberte Mboungou, journaliste à DVS+, explique : « Nous étions en reportage avec la voiture du service. Nous étions quatre à bord : le chauffeur, le jeune Miété avec lequel je devais travailler, et Parfait Batima, qui venait de finir son service. Juste après avoir pris l'avenue, nous avons vu des élèves du lycée technique, visiblement agités. Après quelques mètres, sans raison, ils se sont jetés sur un jeune élève de Victor-Augagneur et se sont mis à le rouer de coups. »
Théophraste Junior Miété Likibi, le premier à avoir été battu pour avoir voulu filmer la scène, a été sauvé grâce à l'intervention d'automobilistes à bord d'un véhicule 4x4, que les élèves ont pris pour des policiers. Selon la journaliste, les élèves du lycée Poaty-Bernard n'ont pas apprécié d'être filmés en train de rouer de coups un élève de Victor Augagneur.
« Le cameraman est sorti pour faire les images. Quand ils s'en sont rendu compte, ils ont laissé le jeune garçon pour s'en prendre au cameraman. Heureusement pour moi, ils ne m'ont pas vu descendre de la voiture », explique-t-elle.
D'après le témoignage de la journaliste, Parfait Batina, qui avait réussi à s'enfuir en voiture avec le chauffeur et la caméra, a été reconnu et roué de coups par les élèves au carrefour de la « case du parti » alors qu'il attendait le chauffeur qui informait les policiers de service à cet endroit de l'incident. Le chauffeur quant à lui s'est dirigé vers le commissariat de Mvou-Mvou.
La rivalité entre les lycées Potay-Bernard et Victor-Augagneur ne cesse d'alimenter l'actualité à Pointe-Noire. Plus d'une fois, les autorités et la force publique sont intervenues, sans résultat. Les élèves des deux lycées se livrent régulièrement à des bagarres et à des agressions. Un comportement qui devrait, selon certains citoyens, interpeller non seulement les autorités et la force publique, mais surtout les parents.
« Il y a un laisser-aller des parents qui conduit à de tels comportements. Cela relève d'un manque d'éducation. Il y a des élèves qui vont à l'école juste pour perturber les autres et créer des situations malheureuses. Généralement, il y a des meneurs et les autres ne font que suivre. Il faut arrêter ces meneurs et les mettre en prison. Cela servira de leçon aux autres », estime Victor, père de famille. Des propos que partage Lola, mère de famille : « Les meneurs doivent être identifiés, incarcérés et renvoyés des écoles. »
« Les divergences entre parents occasionnent parfois des situations difficiles au sein des familles et un mauvais comportement des enfants, sans parfois qu'on s'en rendre compte. Les parents devraient veiller sur les études des enfants, au lieu de les habituer à la vie facile. Cela les rend paresseux et indisciplinés », estime un autre père de famille.
Signalons que cet incident a eu lieu la veille de la rencontre d'Anatole Collinet Makosso, ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique, avec les chefs de classes des établissements de la ville de Pointe-Noire, à l'occasion de la célébration de la Journée de la jeunesse africaine, et le jour même de la rencontre du ministre avec les jeunes des colonies étrangères.
Lucie Prisca Condhet
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