On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Badik'art , dessinateur de bande dessinée, originaire du Congo Brazzaville en a eu assez de frapper aux portes des maisons d’édition et de ne pas obtenir gain de cause. ». Alors il n’a pas insisté et a décidé de publier à compte d’auteur au mois d’octobre 2012 son premier album intitulé « la perle de Kitokoville » (tome 1) sous-titré « Le CADISPO ». Puis tout récemment au mois de février 2013 vient de paraître le tome 2 des aventures de Roulia.
Vous avez bien lu Kitokoville. Cela vous rappelle quelque chose ? L’auteur s’explique : « Kitokoville, cela pourrait être Brazzaville, oui et non. Parce qu’on s’inspire des réalités de son pays mais je vois plus loin. Je ne veux pas m’enfermer à Brazzaville il y a d’autres réalités qui existent dans d’autres villes africaines que j’aborde».
En effet, l’histoire a pour cadre une ville imaginaire et pour héroïne Roulia, une lycéenne qui a remportée le prix de la meilleure dissertation à un concours annuel. En récompense, elle a gagné une voiture neuve et a été surnommée « la perle de Kitokoville ». Cependant, son bonheur ne va pas durer très longtemps. Dans son lycée, Roulia n’a pas que des admirateurs mais son succès attire bien des convoitises. Quelques jours après l’obtention de son prix, elle retrouve son père, porté disparu depuis 15 ans au Rwanda suite à la guerre civile. Mais après la joie des retrouvailles, un incident très grave se produit. La voiture qu’elle vient de gagner explose. Accident ou sabotage?
Un suspense qui devrait tenir le lecteur en haleine jusqu’au prochain numéro. Le tome 3 est déjà en préparation et devrait paraître prochainement. C’est ce que nous a confirmé Badik’art, dessinateur et scénariste de cette BD vendue à un prix modique de 1000 CFA (1,52 EUROS). « Les albums sont en noir et blanc c’est quelque chose de modeste qui correspond au pouvoir d’achat du Congolais. Avant je publiais en couleur mais çà double les prix de production ».
L’artiste a une idée bien précise du message qu’il cherche à faire passer à ses lecteurs. « Dans cette bande dessinée j’encourage les élèves à obtenir des bons résultats scolaires. J’évoque aussi des thèmes comme la solidarité, l’unité nationale. Roulia est native de Kitokoville mais son père est un étranger. »
Badik’art aime aller au fond des choses. Quand bien même cela reste de la bande dessinée, il incite les ses lecteurs à ne pas rester de simples spectateurs et lecteurs. « Je ne veux pas qu’ils avalent tout, ils ont un chemin à parcourir ».
UNE PASSION POUR LA LITTERATURE ET LE DESSIN
Pour ceux qui ne connaissent pas Badik’art, sachez que c’est un artiste qui n’en est pas à son coup d’essai. Triple lauréat du « Prix Afrique et Méditerranée » (Italie 2010), du Grand Prix Senghor (Francophonie 2006) et du Prix du meilleur scénario Regard 9 (Abidjan 2006). Ses bandes dessinées ont été exposées dans le monde entier (à Harlem, Bologne, Bruxelles, Dakar).
Badik’art a été formé à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa (RDC) d’où il est sorti avec une licence en communication audiovisuelle. Communicateur bédéiste scénariste, caricaturiste, il enseigne à l’Académie des Beaux-arts de Brazzaville.
« Avec la Bd je retrouve la symbiose de la littérature et du dessin, mes deux passions. » Enfant, il lisait le journal Kalao et Kouakou et il essayait de reproduire les images. Le tout premier auteur de BD qui l’a marqué a été Hergé et son héros Tintin « pour la qualité du scénario et ses histoires bien charpentées » dit-il. Ensuite ce fut Bernard Dufossé auteur de la bd Kouakou.
En Afrique, il reste un grand fan du dessinateur Tembo Kashao, originaire de la Rdc qui l’a précédé à l’Ecole d es Beaux arts de Kinshasa.
CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
Vous avez bien lu Kitokoville. Cela vous rappelle quelque chose ? L’auteur s’explique : « Kitokoville, cela pourrait être Brazzaville, oui et non. Parce qu’on s’inspire des réalités de son pays mais je vois plus loin. Je ne veux pas m’enfermer à Brazzaville il y a d’autres réalités qui existent dans d’autres villes africaines que j’aborde».
En effet, l’histoire a pour cadre une ville imaginaire et pour héroïne Roulia, une lycéenne qui a remportée le prix de la meilleure dissertation à un concours annuel. En récompense, elle a gagné une voiture neuve et a été surnommée « la perle de Kitokoville ». Cependant, son bonheur ne va pas durer très longtemps. Dans son lycée, Roulia n’a pas que des admirateurs mais son succès attire bien des convoitises. Quelques jours après l’obtention de son prix, elle retrouve son père, porté disparu depuis 15 ans au Rwanda suite à la guerre civile. Mais après la joie des retrouvailles, un incident très grave se produit. La voiture qu’elle vient de gagner explose. Accident ou sabotage?
Un suspense qui devrait tenir le lecteur en haleine jusqu’au prochain numéro. Le tome 3 est déjà en préparation et devrait paraître prochainement. C’est ce que nous a confirmé Badik’art, dessinateur et scénariste de cette BD vendue à un prix modique de 1000 CFA (1,52 EUROS). « Les albums sont en noir et blanc c’est quelque chose de modeste qui correspond au pouvoir d’achat du Congolais. Avant je publiais en couleur mais çà double les prix de production ».
L’artiste a une idée bien précise du message qu’il cherche à faire passer à ses lecteurs. « Dans cette bande dessinée j’encourage les élèves à obtenir des bons résultats scolaires. J’évoque aussi des thèmes comme la solidarité, l’unité nationale. Roulia est native de Kitokoville mais son père est un étranger. »
Badik’art aime aller au fond des choses. Quand bien même cela reste de la bande dessinée, il incite les ses lecteurs à ne pas rester de simples spectateurs et lecteurs. « Je ne veux pas qu’ils avalent tout, ils ont un chemin à parcourir ».
UNE PASSION POUR LA LITTERATURE ET LE DESSIN
Pour ceux qui ne connaissent pas Badik’art, sachez que c’est un artiste qui n’en est pas à son coup d’essai. Triple lauréat du « Prix Afrique et Méditerranée » (Italie 2010), du Grand Prix Senghor (Francophonie 2006) et du Prix du meilleur scénario Regard 9 (Abidjan 2006). Ses bandes dessinées ont été exposées dans le monde entier (à Harlem, Bologne, Bruxelles, Dakar).
Badik’art a été formé à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa (RDC) d’où il est sorti avec une licence en communication audiovisuelle. Communicateur bédéiste scénariste, caricaturiste, il enseigne à l’Académie des Beaux-arts de Brazzaville.
« Avec la Bd je retrouve la symbiose de la littérature et du dessin, mes deux passions. » Enfant, il lisait le journal Kalao et Kouakou et il essayait de reproduire les images. Le tout premier auteur de BD qui l’a marqué a été Hergé et son héros Tintin « pour la qualité du scénario et ses histoires bien charpentées » dit-il. Ensuite ce fut Bernard Dufossé auteur de la bd Kouakou.
En Afrique, il reste un grand fan du dessinateur Tembo Kashao, originaire de la Rdc qui l’a précédé à l’Ecole d es Beaux arts de Kinshasa.
CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
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