Tôt le matin du dimanche 19 mai 2013, des habitants de Makazou, un quartier de Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville, ont eu la désagréable surprise de découvrir, le long des rails du C.f.c.o (Chemin de fer Congo océan), non loin du lieu où s’était écrasé, dernièrement, un avion cargo, le corps sans vie d’un homme. Sans doute a-t-il été tué ailleurs et jeté là, à dessein, dans l’espoir qu’un train passerait dessus. Mais, cela ne s’est pas produit. Des témoins, qui ont reconnu la victime, rapportent qu’il s’agit d’un ressortissant de pays voisin, répondant au nom de Fils et âgé de 35 ans environ. On l’aurait vu la veille dans un bar du quartier, entouré d’amis. Son visage était boursoufflé, sa tête présentait un traumatisme crânien, les orteils, amputés. Les agents du commissariat de quartier de La Frontière n’ont eu qu’à faire le constat du décès et ont fait déposer le corps à la morgue municipale.
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