Pour ce second roman après le recueil de nouvelles «Escales» paru en 2010, l’auteur congolais s’immerge dans le milieu estudiantin
L’édition congolaise s’enrichie d’une nouvelle parution de Marien Fauney Ngombé. L’auteur vient en effet de publier "Le Bâtiment A" aux éditions Akwa’rel. Un roman qui est une immersion dans le quotidien de la vie de jeunes étudiants immigrés (mais pas uniquement). L'auteur nous raconte les tourments et les ravissements de la vie en Cité Universitaire avec son lot de problèmes matériels et de situations plus cocasses les unes que les autres pour faire face à ces écueils. Mais il est également question du ressenti de l'Etudiant immigré, devant s'adapter à cette nouvelle vie, loin de son continent natal.
Né en 1977 à Brazzaville au Congo, Marien Fauney Ngombé s'intéresse à l'écriture depuis son enfance en étant notamment auteur de bandes dessinées réservées au cercle familial. Quelques années plus tard, adolescent, il signe quelques textes de chansons avec le groupe de musique qu'il formera avec ses frères et ses cousins. Homme de chiffres de formation, sa passion pour la chanson le mènera naturellement à celle des lettres.
Résumé de l’ouvrage
Un jour de pluie, alors qu'il faisait frémir de l’eau pour son sempiternel plat de pâtes au thon, il avait accueilli cette nouvelle comme une vision divine. Une enveloppe glissée sous sa porte : « La commission a consenti… » A la lecture de ces mots, il mit Hardcore pour exulter. Il tenait son dernier sachet de pâtes fusilli dans la main. Il savait qu'il pouvait mettre une pause sur les pâtes au lait improvisées pour calmer les rugissements matinaux de son estomac. Il avait fait des expériences dignes d’un chef toqué – dans les deux sens du terme – pour survivre, pensait-il. Les sucs de son système digestif connaissaient les pâtes par cœur. Il avait beau manger des spaghettis, des coquillettes ou des vermicelles pour changer, ses sucs n’étaient pas crédules. Il décida de varier son alimentation de base. Mais, prudence oblige, Sékou resterait fidèle aux « franolas », les enfants illégitimes des Granolas. Les grands distributeurs avaient créé ces gâteaux qui avaient un goût original et surtout un arrière-goût dont on s’accommodait finalement.
"Escales" - publié en 2010, aux éditions Elikia
Escales, première publication de Marien Ngombé, est un recueil de trois nouvelles liées par un thème commun: le voyage. Voyage entrepris quotidiennement, dans "Chronique de mon train de 7h51", par le narrateur qui emprunte les transports communs du réseau Île de France pour se rendre à son travail ; voyage à entreprendre dans "A quel prix", le héros se préparant à aller poursuivre ses études en Europe; voyage métaphysique dans la nouvelle "D'un corps à l'autre", lorsque la nécessité de faire un bilan de sa vie s'impose au personnage principal. Chacun des personnages est donc amené à s'arrêter momentanément, à faire une "escale" afin de méditer sur son présent, sur son passé, sur son avenir. Ce sont donc des "escales" spirituelles qu'ils effectuent; c'est à un voyage intérieur que les évènements vécus les conduisent. Marien Fauney Ngombé nous invite avec eux à considérer l'autre face des choses, si tant est que chaque évènement, chaque situation peut éclairer d'une manière particulière la trajectoire de notre vie, nous aider à la connaissance de nous-mêmes. "La nécessité de comprendre son existence doit être un moteur pour nous tous.
Par Rachel Kesseng
L’édition congolaise s’enrichie d’une nouvelle parution de Marien Fauney Ngombé. L’auteur vient en effet de publier "Le Bâtiment A" aux éditions Akwa’rel. Un roman qui est une immersion dans le quotidien de la vie de jeunes étudiants immigrés (mais pas uniquement). L'auteur nous raconte les tourments et les ravissements de la vie en Cité Universitaire avec son lot de problèmes matériels et de situations plus cocasses les unes que les autres pour faire face à ces écueils. Mais il est également question du ressenti de l'Etudiant immigré, devant s'adapter à cette nouvelle vie, loin de son continent natal.
Né en 1977 à Brazzaville au Congo, Marien Fauney Ngombé s'intéresse à l'écriture depuis son enfance en étant notamment auteur de bandes dessinées réservées au cercle familial. Quelques années plus tard, adolescent, il signe quelques textes de chansons avec le groupe de musique qu'il formera avec ses frères et ses cousins. Homme de chiffres de formation, sa passion pour la chanson le mènera naturellement à celle des lettres.
Résumé de l’ouvrage
Un jour de pluie, alors qu'il faisait frémir de l’eau pour son sempiternel plat de pâtes au thon, il avait accueilli cette nouvelle comme une vision divine. Une enveloppe glissée sous sa porte : « La commission a consenti… » A la lecture de ces mots, il mit Hardcore pour exulter. Il tenait son dernier sachet de pâtes fusilli dans la main. Il savait qu'il pouvait mettre une pause sur les pâtes au lait improvisées pour calmer les rugissements matinaux de son estomac. Il avait fait des expériences dignes d’un chef toqué – dans les deux sens du terme – pour survivre, pensait-il. Les sucs de son système digestif connaissaient les pâtes par cœur. Il avait beau manger des spaghettis, des coquillettes ou des vermicelles pour changer, ses sucs n’étaient pas crédules. Il décida de varier son alimentation de base. Mais, prudence oblige, Sékou resterait fidèle aux « franolas », les enfants illégitimes des Granolas. Les grands distributeurs avaient créé ces gâteaux qui avaient un goût original et surtout un arrière-goût dont on s’accommodait finalement.
"Escales" - publié en 2010, aux éditions Elikia
Escales, première publication de Marien Ngombé, est un recueil de trois nouvelles liées par un thème commun: le voyage. Voyage entrepris quotidiennement, dans "Chronique de mon train de 7h51", par le narrateur qui emprunte les transports communs du réseau Île de France pour se rendre à son travail ; voyage à entreprendre dans "A quel prix", le héros se préparant à aller poursuivre ses études en Europe; voyage métaphysique dans la nouvelle "D'un corps à l'autre", lorsque la nécessité de faire un bilan de sa vie s'impose au personnage principal. Chacun des personnages est donc amené à s'arrêter momentanément, à faire une "escale" afin de méditer sur son présent, sur son passé, sur son avenir. Ce sont donc des "escales" spirituelles qu'ils effectuent; c'est à un voyage intérieur que les évènements vécus les conduisent. Marien Fauney Ngombé nous invite avec eux à considérer l'autre face des choses, si tant est que chaque évènement, chaque situation peut éclairer d'une manière particulière la trajectoire de notre vie, nous aider à la connaissance de nous-mêmes. "La nécessité de comprendre son existence doit être un moteur pour nous tous.
Par Rachel Kesseng
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