Après plus de dix ans d’absence, Jehf Biyeri, artiste congolais basé à Pointe-Noire et connu beaucoup plus comme dramaturge, s’apprête à mettre sur le marché un single, avant la sortie de son album, en juillet 2014.
«Je connais Jehf Biyeri en tant que dramaturge et metteur en scène. Mais je suis surpris d’entendre qu’il fait aussi la musique». C’est, en tout cas, ce que disent la plupart des habitants de Pointe-Noire, à propos de Jehf Biyeri, ce dramaturge connu beaucoup plus à travers plusieurs pièces de théâtre dont le célèbre «Professeur Salmendroque». Une œuvre où le dramaturge raconte les dérives dictatoriales d’un président pourtant démocratiquement élu.
Pourtant, même s’il n’a pas encore d’album, Jehf est un musicien qui pratique le rap. Il l’a déjà prouvé dans les années 90, lorsqu’il chantait lors des spectacles ou dans des cabarets, avant de ne se consacrer beaucoup plus qu’au théâtre. Une rupture qui aura duré plus de dix ans. Ce, jusqu’en fin octobre dernier, quand Jehf participe au festival émulatif dénommé F.m.u (Festival des musiques urbaines) qui se déroule du 31 octobre au 1er décembre 2013, dans la capitale économique congolaise. À peine venait-il de fredonner les premières notes de «Munsisa» (effort, en langue sundi) que les mélomanes se sont rendu compte que Jehf sait aussi adoucir les mœurs, en combinant les sons d’une manière agréable à l’oreille. Les ovations n’ont pas été vaines, puisque Jehf est en tête du classement, dans la catégorie «Rap», en attendant la finale qui aura lieu le 1er décembre prochain.
Or, quelle que soit la place qu’il occupera à l’issue du F.m.u, Jehf entend placer Munsisa sur le marché. Le produit pourrait être disponible en CD audio, à partir du 21 décembre prochain. Dans ce single, l’artiste chante en lari et fait l’apologie de la culture de l’effort, du mérite et de l’excellence. À en croire Jehf, Munsisa n’est qu’un produit annonciateur de «Mba» (le feu, en langue sundi), un album de neuf titres dont la sortie est prévue en juillet 2014. D’une richesse thématique prononcée, Mba pourrait brûler tout ce qui existe déjà.
Comme quoi, Jehf Biyeri a plusieurs cordes à son arc.
John NDINGA-NGOMA
Pourtant, même s’il n’a pas encore d’album, Jehf est un musicien qui pratique le rap. Il l’a déjà prouvé dans les années 90, lorsqu’il chantait lors des spectacles ou dans des cabarets, avant de ne se consacrer beaucoup plus qu’au théâtre. Une rupture qui aura duré plus de dix ans. Ce, jusqu’en fin octobre dernier, quand Jehf participe au festival émulatif dénommé F.m.u (Festival des musiques urbaines) qui se déroule du 31 octobre au 1er décembre 2013, dans la capitale économique congolaise. À peine venait-il de fredonner les premières notes de «Munsisa» (effort, en langue sundi) que les mélomanes se sont rendu compte que Jehf sait aussi adoucir les mœurs, en combinant les sons d’une manière agréable à l’oreille. Les ovations n’ont pas été vaines, puisque Jehf est en tête du classement, dans la catégorie «Rap», en attendant la finale qui aura lieu le 1er décembre prochain.
Or, quelle que soit la place qu’il occupera à l’issue du F.m.u, Jehf entend placer Munsisa sur le marché. Le produit pourrait être disponible en CD audio, à partir du 21 décembre prochain. Dans ce single, l’artiste chante en lari et fait l’apologie de la culture de l’effort, du mérite et de l’excellence. À en croire Jehf, Munsisa n’est qu’un produit annonciateur de «Mba» (le feu, en langue sundi), un album de neuf titres dont la sortie est prévue en juillet 2014. D’une richesse thématique prononcée, Mba pourrait brûler tout ce qui existe déjà.
Comme quoi, Jehf Biyeri a plusieurs cordes à son arc.
John NDINGA-NGOMA
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