Congo, (Starducongo) - Témoignage du chanteur Boulhos Loupino en hommage à Tabu Ley, son tuteur, son grand frère et surtout celui a qui il a confié une de ses sœurs pour faire partie des Rocherettes ; la danseuse Marietou.
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J’ai rencontré, il y a une année, le Seigneur Ley Tabu Rochereau à Créteil pour le saluer et lui présenter mon Album « I have a dream » dans lequel je lui rendais un vibrant hommage. Cela se passait en présence de sa femme Mélanie, sa fille et celle de mes amis et d’autres personnes venues lui rendre visite.
Il m’a rappelé mon refus en 1965 de faire partie de l’African Fiesta, et son regret de n’être pas venu, une fois de plus dans l’Afrisa. Nous nous sommes expliqués à ce sujet qui n’avait pas abouti, en raison de mon jeune âge, alors étudiant. Il m’a dit si Dieu le veut, et me prête vie, nous rattraperons ce vieux temps. Mais j’étais convaincu qu’il ne pourrait plus réaliser ce vœu. Son départ pour la Belgique et la dégradation de sa santé ne n’ont pas permis de le revoir par la suite.
Pour ceux qui à Brazzaville, connaissait ma liaison avec Tabu Ley, n’ont pas cessé de m’appeler pour me souhaiter des condoléances.
La flamme qui a toujours brulé mon cœur pour Tabu Ley, s’est depuis manifesté par la connaissance que de tout le répertoire de l’African Fiesta jusqu’à l’Afrisa. Avec lui, nous avions vécu difficilement, l’aveu publique que Mbilia Bell lui avait fait au cours du Fespam à Brazzaville, notamment lorsque celle-ci a refusé d’accepter les étrennes de Rochereau en guise de félicitations.
Enfin, Marietou ma sœur « Rocherette », qui n’est plus de ce monde, a constitué un des aspects des liens très forts que nous entretenions..
Adieu l’artiste, ton nom reste a jamais gravé dans mon cœur.
BOULHOS LOUPINO
Il m’a rappelé mon refus en 1965 de faire partie de l’African Fiesta, et son regret de n’être pas venu, une fois de plus dans l’Afrisa. Nous nous sommes expliqués à ce sujet qui n’avait pas abouti, en raison de mon jeune âge, alors étudiant. Il m’a dit si Dieu le veut, et me prête vie, nous rattraperons ce vieux temps. Mais j’étais convaincu qu’il ne pourrait plus réaliser ce vœu. Son départ pour la Belgique et la dégradation de sa santé ne n’ont pas permis de le revoir par la suite.
Pour ceux qui à Brazzaville, connaissait ma liaison avec Tabu Ley, n’ont pas cessé de m’appeler pour me souhaiter des condoléances.
La flamme qui a toujours brulé mon cœur pour Tabu Ley, s’est depuis manifesté par la connaissance que de tout le répertoire de l’African Fiesta jusqu’à l’Afrisa. Avec lui, nous avions vécu difficilement, l’aveu publique que Mbilia Bell lui avait fait au cours du Fespam à Brazzaville, notamment lorsque celle-ci a refusé d’accepter les étrennes de Rochereau en guise de félicitations.
Enfin, Marietou ma sœur « Rocherette », qui n’est plus de ce monde, a constitué un des aspects des liens très forts que nous entretenions..
Adieu l’artiste, ton nom reste a jamais gravé dans mon cœur.
BOULHOS LOUPINO
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