Congo, (Starducongo.com) - Selon diverses sources non officielles, l’armée aurait encerclé le quartier "Plateau des 15 ans", plus précisément les environs de la résidence du colonel Marcel Ntsourou dans le cadre d’une opération visant à déloger ce dernier. L’information est à prendre au conditionnel.
"Des hélicoptères tournent en rond au dessus de la résidence du colonel Marcel Ntsoutou"

« Je n'entends que le bruit des hélicoptères et des coups de fusils. Toutes les rues de Brazzaville se sont vidées en un clin d'œil les gens se terrent chez eux », écrit Patrick Eric Mampouya.
La veille, se dernier annonçait sur son compte facebook que « le domicile du Plateau du Colonel Marcel Ntsourou vient d'être attaqué » et que ce dernier avait « pu s'en sortir ».
Au moment où nous publions cet article, des sms confirment ce que nombreux congolais craignaient, au lendemain du procès sur les explosions du 4 mars : « C chaud o plateau des 15ans. L’armée a fait monter des hélicos pour soit disant déloger Ntsourou », nous annonce H.B.
Tout comme sur le net où des internautes s'activent pour informer les Congolaise: « La résidence du Colonel Marcel Ntsourou est encerclée par les escadrons des bérets noirs, ce matin toute la zone militaire du camp 15 aout où se trouve le domicile du Colonel Marcel Ntsourou est complètement bloquée », peut-on lire sur le compte facebook des Amis de Ntsourou Marcel.
Cette forte présence de militaires dans ce quartier d’ordinaire calme aurait-elle un lien avec l’opération « Tranquillité » ?
Au vu de l’évolution de la situation, il n’est pas évident d’en déceler le lien. Cela dit, la veille, on apprenait sur Congo-site qu’ « une violente altercation a opposé cet après-midi les forces de la police nationale à des individus en civil, jugés dangereux, à hauteur de la rue Moukoukoulou, dans le quartier du plateau des 15 ans à Brazzaville ».
Selon nos confrères, « la patrouille de police qui était en service dans le cadre de l'opération "Tranquilité" destinée à assurer la sécurité des personnes et des biens à l'occasion des festivités du nouvel An 2014, a essuyé des tirs d'armes de guerre de la part des assaillants à bord d'un véhicule banalisé ».
Martin Kam
La veille, se dernier annonçait sur son compte facebook que « le domicile du Plateau du Colonel Marcel Ntsourou vient d'être attaqué » et que ce dernier avait « pu s'en sortir ».
Au moment où nous publions cet article, des sms confirment ce que nombreux congolais craignaient, au lendemain du procès sur les explosions du 4 mars : « C chaud o plateau des 15ans. L’armée a fait monter des hélicos pour soit disant déloger Ntsourou », nous annonce H.B.
Tout comme sur le net où des internautes s'activent pour informer les Congolaise: « La résidence du Colonel Marcel Ntsourou est encerclée par les escadrons des bérets noirs, ce matin toute la zone militaire du camp 15 aout où se trouve le domicile du Colonel Marcel Ntsourou est complètement bloquée », peut-on lire sur le compte facebook des Amis de Ntsourou Marcel.
Cette forte présence de militaires dans ce quartier d’ordinaire calme aurait-elle un lien avec l’opération « Tranquillité » ?
Au vu de l’évolution de la situation, il n’est pas évident d’en déceler le lien. Cela dit, la veille, on apprenait sur Congo-site qu’ « une violente altercation a opposé cet après-midi les forces de la police nationale à des individus en civil, jugés dangereux, à hauteur de la rue Moukoukoulou, dans le quartier du plateau des 15 ans à Brazzaville ».
Selon nos confrères, « la patrouille de police qui était en service dans le cadre de l'opération "Tranquilité" destinée à assurer la sécurité des personnes et des biens à l'occasion des festivités du nouvel An 2014, a essuyé des tirs d'armes de guerre de la part des assaillants à bord d'un véhicule banalisé ».
Martin Kam
Ce qui se dit dans la presse internationale:

AFP: Panique à Brazzaville après des tirs près du domicile d'un officier
BRAZZAVILLE, 16 déc 2013 (AFP) - Des tirs ont été entendus lundi matin à Brazzaville, près du domicile d'un officier de l'armée recherché par les forces de l'ordre, suscitant la panique dans le centre de la capitale congolaise, a-t-on appris de source diplomatique et auprès d'habitants.
"Ca tire toujours, on m'a conseillé de ne pas rentrer déjeuner chez moi ce midi", a expliqué à l'AFP une habitante alors qu'un hélicoptère survolait la ville.
"Il y a eu des échanges de tirs hier soir et une opération de police est en cours pour récupérer ceux qui ont tiré. (...) C'est un peu la panique en ville, les gens courent dans tous les sens", a expliqué un diplomate.
Les tirs semblaient localisés près du domicile du colonel Marcel Tsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, ont ajouté le diplomate et un habitant.
"La police a entouré la résidence de Tsourou. Ils ont dit qu'ils doivent le désarmer", a dit cet habitant nommé Dacklin, ajoutant que vers 12h00 (11h00 GMT) les tirs avaient cessé.
"Les militaires sont sur le pied de guerre. Ils ont reçu mandat du haut-commandement pour déloger le colonel Tsourou, qui n'est plus au Conseil national de sécurité. Alors il doit quitter la maison de fonction qu'il occupe. De gré ou de force, on doit le faire partir aujourd'hui", a confirmé un adjudant de gendarmerie.
Le colonel Tsourou avait été condamné en septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis pour complicité d'incendie involontaire et détention illégale d'armes de guerre dans le cadre de l'affaire des explosions meurtrières du 4 mars 2012 à Brazzaville.
L'explosion dans le quartier résidentiel de Mpila avait fait officiellement près de 300 morts, plus de 2.300 blessés et 17.000 sans abris. Six militaires ont été condamnés et vingt-six autres prévenus acquittés par la justice congolaise dans le cadre de cette affaire.
Selon Dacklin, la police a fait sortir les élèves des écoles alentour et des boutiques de la ville sont fermées.
Le diplomate a assuré qu'il n'y avait pas de chars déployés dans la capitale congolaise.
Mais les déclarations d'habitants paniqués étaient plus alarmistes.
"Ce matin, j'ai vu des militaires, des chars", a affirmé une habitante.
Sur Twitter, un internaute explique que "ça tire vers le CCF", le Centre culturel français, où les employés sont terrés dans le sous-sol.
"Depuis hier, vraiment, ça ne marche pas ici! On veut arrêter le colonel Tsourou. Si ça pète, je traverse", le fleuve Congo pour aller à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a déclaré Dacklin à l'AFP.
Jeuneafrique.com: Congo-Brazzaville : tirs nourris à la résidence du colonel Ntsourou
(...) Que se passe-t-il à Brazzaville ? Depuis dimanche 15 décembre, la tension est montée d'un cran au camp 15-Août dans le centre-ville de la capitale congolaise. Selon une bonne source sur place, au départ, il n'était question que de l'interpellation d'un officier de l'armée qui se trouvait à la résidence du colonel Marcel Ntsourou, ancien numéro deux du Conseil national de sécurité, aujourd'hui condamné à 5 ans de prison avec sursis et aux travaux forcés dans l'affaire des explosions du 4 mars 2002.
L'information de cette arrestation aurait fuité avant l'arrivée des forces de l'ordre à la résidence du colonel Ntsourou. Une fois sur place, les gardes de ce dernier – une dizaine d'hommes armés – ont alors ouvert le feu sur les forces de l'ordre venues mettre aux arrêts l'officier proche de leur "chef" (...)
BRAZZAVILLE, 16 déc 2013 (AFP) - Des tirs ont été entendus lundi matin à Brazzaville, près du domicile d'un officier de l'armée recherché par les forces de l'ordre, suscitant la panique dans le centre de la capitale congolaise, a-t-on appris de source diplomatique et auprès d'habitants.
"Ca tire toujours, on m'a conseillé de ne pas rentrer déjeuner chez moi ce midi", a expliqué à l'AFP une habitante alors qu'un hélicoptère survolait la ville.
"Il y a eu des échanges de tirs hier soir et une opération de police est en cours pour récupérer ceux qui ont tiré. (...) C'est un peu la panique en ville, les gens courent dans tous les sens", a expliqué un diplomate.
Les tirs semblaient localisés près du domicile du colonel Marcel Tsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, ont ajouté le diplomate et un habitant.
"La police a entouré la résidence de Tsourou. Ils ont dit qu'ils doivent le désarmer", a dit cet habitant nommé Dacklin, ajoutant que vers 12h00 (11h00 GMT) les tirs avaient cessé.
"Les militaires sont sur le pied de guerre. Ils ont reçu mandat du haut-commandement pour déloger le colonel Tsourou, qui n'est plus au Conseil national de sécurité. Alors il doit quitter la maison de fonction qu'il occupe. De gré ou de force, on doit le faire partir aujourd'hui", a confirmé un adjudant de gendarmerie.
Le colonel Tsourou avait été condamné en septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis pour complicité d'incendie involontaire et détention illégale d'armes de guerre dans le cadre de l'affaire des explosions meurtrières du 4 mars 2012 à Brazzaville.
L'explosion dans le quartier résidentiel de Mpila avait fait officiellement près de 300 morts, plus de 2.300 blessés et 17.000 sans abris. Six militaires ont été condamnés et vingt-six autres prévenus acquittés par la justice congolaise dans le cadre de cette affaire.
Selon Dacklin, la police a fait sortir les élèves des écoles alentour et des boutiques de la ville sont fermées.
Le diplomate a assuré qu'il n'y avait pas de chars déployés dans la capitale congolaise.
Mais les déclarations d'habitants paniqués étaient plus alarmistes.
"Ce matin, j'ai vu des militaires, des chars", a affirmé une habitante.
Sur Twitter, un internaute explique que "ça tire vers le CCF", le Centre culturel français, où les employés sont terrés dans le sous-sol.
"Depuis hier, vraiment, ça ne marche pas ici! On veut arrêter le colonel Tsourou. Si ça pète, je traverse", le fleuve Congo pour aller à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a déclaré Dacklin à l'AFP.
Jeuneafrique.com: Congo-Brazzaville : tirs nourris à la résidence du colonel Ntsourou
(...) Que se passe-t-il à Brazzaville ? Depuis dimanche 15 décembre, la tension est montée d'un cran au camp 15-Août dans le centre-ville de la capitale congolaise. Selon une bonne source sur place, au départ, il n'était question que de l'interpellation d'un officier de l'armée qui se trouvait à la résidence du colonel Marcel Ntsourou, ancien numéro deux du Conseil national de sécurité, aujourd'hui condamné à 5 ans de prison avec sursis et aux travaux forcés dans l'affaire des explosions du 4 mars 2002.
L'information de cette arrestation aurait fuité avant l'arrivée des forces de l'ordre à la résidence du colonel Ntsourou. Une fois sur place, les gardes de ce dernier – une dizaine d'hommes armés – ont alors ouvert le feu sur les forces de l'ordre venues mettre aux arrêts l'officier proche de leur "chef" (...)
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