Dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 novembre 2012, un jeune homme, vivant à Bacongo, a été assassiné, à Moukoundzi-Ngouaka, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Il serait parti à une veillée funèbre, rue Sainte-Marie, où une connaissance, un ressortissant de la République Démocratique du Congo, était décédé, probablement, par assassinat. Son corps sans vie avait été découvert, lundi 12 novembre, dans la forêt de l’Orstom. Le dimanche matin, on a, cette fois-ci, retrouvé le corps du jeune-homme vivant à Bacongo, avenue Peterson (ex-Tenrikyo). Selon des témoignages, il aurait été tabassé et tué par vengeance, par les amis de sa connaissance, qui le soupçonnaient d’être l’auteur de la mort de leur compatriote. En représailles, certains jeunes du quartier ont commencé à piller les domiciles des ressortissants de la RDC. Heureusement, la police est intervenue, énergiquement, et a protégé les personnes visées par ce mouvement. De même, elle a interpellé quelques pillards. En principe, les parents des victimes doivent porter plainte, et la police, ouvrir une enquête pour rechercher les présumés auteurs du double assassinat qui met en relief le quartier Moukoundzi-Ngouaka.
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