Comment réhabiliter l’ancienne puissance culturelle qu’était le Congo dans les années 1970-1980 ? Telle est la question qui taraude Aurélien Guy Mankessy. Féru de culture, le Congolais de 50 ans, basé à Paris, espère avec ses moyens, aussi faibles soient-ils, de contribuer à la réhabilitation de la Culture congolaise. Entretien avec un producteur ambitieux.
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Tam-Tam Média (TTM): Selon vous, la Culture congolaise n’a plus sa force ou sa puissance d’antan ?
Guy Mankessy (GM) : Je serai intellectuellement malhonnête si je vous répondais par l’affirmative. Oui, la Culture congolaise du troisième millénaire est à désirer ; elle brille plus par sa vacuité que par sa puissance. Les livres, la musique, le compte n’y est pas. Il appartient donc à chacun de nous de bouger.
TTM: Vaste programme, comme disait De Gaulle!
GM : Pas du tout ! Le Congo dispose d’un énorme potentiel humain, il suffit de s’en servir, de le privilégier…
TTM: A quoi faites-vous allusion ? A ceux ou celles qui se font immortaliser dans des chansons moyennant des millions de FCFA ?
GM : (Rire) Vous ne m’entraînerez pas sur le terrain auquel vous voulez m’emmener.
TTM: Revenons à votre nouvelle passion, la production. Depuis combien de temps y êtes-vous?
GM : Je ne dirais pas une passion, mais plutôt une vocation car j’y ai toujours pensé. Seuls les moyens me faisaient défaut. Et, pour répondre à la question, je ne suis dans la production que depuis 2011. J’ai commencé avec le musicien Norbat de Paris. Il m’avait soumis son projet de slams que j’avais trouvé intéressant. Du coup je m’étais lancé dans l’aventure, sans le moindre souci d’un quelconque échec.
TTM: Cela a-t-il été une réussite ?
GM : Plus ou moins ! Mais je ne me suis pas découragé, et pour cause, j’ai produit récemment à Brazzaville le premier Festival international de la Sape et de la musique (Festisam), et je puis vous dire que ce fut une grande réussite. Mon équipe et moi allons renouveler l’expérience, en juillet prochain à Brazzaville, à Pointe-Noire et à Dolisie. Entre- temps, je vais m’associer au projet de réalisation d’un documentaire sur l’immense Jacques Loubelo que prépare le musicien Jackson Babingui. Comme vous le voyez, les idées ne manquent pas.
TTM: Vous avez produit récemment DJ Sergino…
GM : C’est exact ! L’album sort le 01/02 à Paris, et j’espère de tout cœur que l’artiste lu-même y sera, surtout en vue de la tournée européenne
TTM: Nous vous remercions
GM : Merci à vous et bonne année à tous!
Propos recueillis par Bedel Baouna.
Guy Mankessy (GM) : Je serai intellectuellement malhonnête si je vous répondais par l’affirmative. Oui, la Culture congolaise du troisième millénaire est à désirer ; elle brille plus par sa vacuité que par sa puissance. Les livres, la musique, le compte n’y est pas. Il appartient donc à chacun de nous de bouger.
TTM: Vaste programme, comme disait De Gaulle!
GM : Pas du tout ! Le Congo dispose d’un énorme potentiel humain, il suffit de s’en servir, de le privilégier…
TTM: A quoi faites-vous allusion ? A ceux ou celles qui se font immortaliser dans des chansons moyennant des millions de FCFA ?
GM : (Rire) Vous ne m’entraînerez pas sur le terrain auquel vous voulez m’emmener.
TTM: Revenons à votre nouvelle passion, la production. Depuis combien de temps y êtes-vous?
GM : Je ne dirais pas une passion, mais plutôt une vocation car j’y ai toujours pensé. Seuls les moyens me faisaient défaut. Et, pour répondre à la question, je ne suis dans la production que depuis 2011. J’ai commencé avec le musicien Norbat de Paris. Il m’avait soumis son projet de slams que j’avais trouvé intéressant. Du coup je m’étais lancé dans l’aventure, sans le moindre souci d’un quelconque échec.
TTM: Cela a-t-il été une réussite ?
GM : Plus ou moins ! Mais je ne me suis pas découragé, et pour cause, j’ai produit récemment à Brazzaville le premier Festival international de la Sape et de la musique (Festisam), et je puis vous dire que ce fut une grande réussite. Mon équipe et moi allons renouveler l’expérience, en juillet prochain à Brazzaville, à Pointe-Noire et à Dolisie. Entre- temps, je vais m’associer au projet de réalisation d’un documentaire sur l’immense Jacques Loubelo que prépare le musicien Jackson Babingui. Comme vous le voyez, les idées ne manquent pas.
TTM: Vous avez produit récemment DJ Sergino…
GM : C’est exact ! L’album sort le 01/02 à Paris, et j’espère de tout cœur que l’artiste lu-même y sera, surtout en vue de la tournée européenne
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GM : Merci à vous et bonne année à tous!
Propos recueillis par Bedel Baouna.
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