Les cadres et agents du Ministère de la santé et de la population ainsi que les représentants des agences des Nations unies et de l’A.f.d (Agence française de développement) s’étaient retrouvés, vendredi 24 janvier 2014, à la D.e.p (Direction des études et de la planification) dudit ministère, pour présenter les vœux de nouvel an à François Ibovi, ministre de la santé et de la population. Dans l’allocution qu’il a prononcée, ce dernier a dressé les actions prioritaires qui seront menées par son département ministériel au cours de cette nouvelle année...
l’exécution des travaux de construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du Congo, la réhabilitation et l’équipement des structures sanitaires existantes, le renforcement du paquet essentiel des activités devant permettre une amélioration quantitative et qualitative des soins dans les structures sanitaires du Congo. Il a annoncé le remplacement de la Comeg par une autre structure «qui se veut plus performante».
La première allocution prononcée par Jean Philippe Ngakosso, directeur de cabinet, a été de dresser le bilan de l’année écoulée. Selon lui, six axes essentiels ont constitué l’ossature de l’année 2013, à savoir: la gouvernance, l’offre des soins, la lutte contre la maladie, le médicament, les ressources humaines et la coopération sanitaire.
Il a, ensuite, rappelé que suite à un protocole d’accord passé avec l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé), Brazzaville a abrité la 63ème session du comité régional de l’O.m.s pour l’Afrique qui s’est tenue avec succès et dont la présidence est assurée, aujourd’hui, par le Congo. «Avant d’améliorer l’offre des soins de santé, nous avons travaillé, main dans la main, avec nos partenaires traditionnels, notamment: l’O.m.s, l’Unicef, le Fnuap, l’Onu-sida, la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Fondation Congo assistance ainsi que les O.n.gs travaillant dans le domaine de la santé», a-t-il fait savoir.
En dehors des succès réalisés durant l’année écoulée, Jean Philippe Ngakosso a reconnu que le département de la santé traîne encore des faiblesses sérieuses, parmi lesquelles: l’absence d’esprit de service public chez certains agents, la non observation des règles déontologiques, la faible qualité des conditions d’hygiène dans les formations sanitaires, l’obsolescence des équipements de certaines formations sanitaires et le délabrement de certaines structures tant administratives que techniques. Des faiblesses que le département ministériel s’emploiera à redresser, avec l’appui des partenaires traditionnels.
Définissant la feuille de route de la nouvelle année, le ministre François Ibovi a indiqué que l’année 2014 sera une année de dur labeur, avec la mise en œuvre de l’arsenal des textes législatifs et réglementaires, dont certains sont déjà élaborés. Selon lui, 2014 connaitra l’exécution des travaux de construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du Congo, la réhabilitation et l’équipement des structures sanitaires existantes, le renforcement du paquet essentiel des activités devant permettre une amélioration quantitative et qualitative des soins dans les structures sanitaires du Congo. «La tâche est, certes, difficile, mais pas impossible. L’option prise par le Ministère de la santé et de la population, pour cette année 2014, étant, incontestablement, le pragmatisme. Car, en matière de santé au Congo, beaucoup a été dit. Il faut, maintenant, agir. Il n’y a que l’action qui peut garantir l’accès des populations, aux services et soins de santé de qualité et qui peut renforcer les capacités nationales dans le domaine de la gestion des politiques nationales de santé», a-t-il indiqué.
Le ministre de la santé et de la population a, ensuite, annoncé que la nouvelle année devra connaître la construction et l’équipement de l’institut du cœur, du centre de drépanocytose, des centres de néphrologie à Brazzaville et Pointe-Noire, la construction d’une usine de fabrication de bio-larvicides dans le cadre de la lutte anti-vectorielle avec l’appui technique des experts cubains, la poursuite de l’effort de formation en nombre conséquent des médecins et spécialistes à Cuba et dans bien d’autres pays. A cela s’ajoute la redynamisation de tous les corps socioprofessionnels de la santé au Congo.
Evoquant le cas de la Comeg (Congolaise des médicaments essentiels et génériques), une structure en complète dégénérescence et en nette rupture avec ses missions, François Ibovi a relevé qu’«il faut arrêter cette expérience et tenter une autre avec des objectifs clairs et des textes juridiques précis. C’est ainsi que je saisis cette occasion solennelle pour réaffirmer le remplacement de la Comeg par une nouvelle centrale d’achat qui constituera un véritable maillon de la chaîne du système de santé national. A l’instar de celles du Burkina Faso et de la Tanzanie, cette nouvelle structure, qui se veut performante, verra le jour très rapidement».
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
La première allocution prononcée par Jean Philippe Ngakosso, directeur de cabinet, a été de dresser le bilan de l’année écoulée. Selon lui, six axes essentiels ont constitué l’ossature de l’année 2013, à savoir: la gouvernance, l’offre des soins, la lutte contre la maladie, le médicament, les ressources humaines et la coopération sanitaire.
Il a, ensuite, rappelé que suite à un protocole d’accord passé avec l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé), Brazzaville a abrité la 63ème session du comité régional de l’O.m.s pour l’Afrique qui s’est tenue avec succès et dont la présidence est assurée, aujourd’hui, par le Congo. «Avant d’améliorer l’offre des soins de santé, nous avons travaillé, main dans la main, avec nos partenaires traditionnels, notamment: l’O.m.s, l’Unicef, le Fnuap, l’Onu-sida, la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Fondation Congo assistance ainsi que les O.n.gs travaillant dans le domaine de la santé», a-t-il fait savoir.
En dehors des succès réalisés durant l’année écoulée, Jean Philippe Ngakosso a reconnu que le département de la santé traîne encore des faiblesses sérieuses, parmi lesquelles: l’absence d’esprit de service public chez certains agents, la non observation des règles déontologiques, la faible qualité des conditions d’hygiène dans les formations sanitaires, l’obsolescence des équipements de certaines formations sanitaires et le délabrement de certaines structures tant administratives que techniques. Des faiblesses que le département ministériel s’emploiera à redresser, avec l’appui des partenaires traditionnels.
Définissant la feuille de route de la nouvelle année, le ministre François Ibovi a indiqué que l’année 2014 sera une année de dur labeur, avec la mise en œuvre de l’arsenal des textes législatifs et réglementaires, dont certains sont déjà élaborés. Selon lui, 2014 connaitra l’exécution des travaux de construction des hôpitaux généraux dans tous les départements du Congo, la réhabilitation et l’équipement des structures sanitaires existantes, le renforcement du paquet essentiel des activités devant permettre une amélioration quantitative et qualitative des soins dans les structures sanitaires du Congo. «La tâche est, certes, difficile, mais pas impossible. L’option prise par le Ministère de la santé et de la population, pour cette année 2014, étant, incontestablement, le pragmatisme. Car, en matière de santé au Congo, beaucoup a été dit. Il faut, maintenant, agir. Il n’y a que l’action qui peut garantir l’accès des populations, aux services et soins de santé de qualité et qui peut renforcer les capacités nationales dans le domaine de la gestion des politiques nationales de santé», a-t-il indiqué.
Le ministre de la santé et de la population a, ensuite, annoncé que la nouvelle année devra connaître la construction et l’équipement de l’institut du cœur, du centre de drépanocytose, des centres de néphrologie à Brazzaville et Pointe-Noire, la construction d’une usine de fabrication de bio-larvicides dans le cadre de la lutte anti-vectorielle avec l’appui technique des experts cubains, la poursuite de l’effort de formation en nombre conséquent des médecins et spécialistes à Cuba et dans bien d’autres pays. A cela s’ajoute la redynamisation de tous les corps socioprofessionnels de la santé au Congo.
Evoquant le cas de la Comeg (Congolaise des médicaments essentiels et génériques), une structure en complète dégénérescence et en nette rupture avec ses missions, François Ibovi a relevé qu’«il faut arrêter cette expérience et tenter une autre avec des objectifs clairs et des textes juridiques précis. C’est ainsi que je saisis cette occasion solennelle pour réaffirmer le remplacement de la Comeg par une nouvelle centrale d’achat qui constituera un véritable maillon de la chaîne du système de santé national. A l’instar de celles du Burkina Faso et de la Tanzanie, cette nouvelle structure, qui se veut performante, verra le jour très rapidement».
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
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