R.a.s Kébo, voilà un ensemble musical congolais qui, dans les années 80. Avant de sombrer dans les oubliettes. Surtout après le décès de son géniteur, Jules Daron Massika.
![Musique : Bientôt un nouvel album à l’actif de l’orchestre R.a.s Kébo]( "Musique : Bientôt un nouvel album à l’actif de l’orchestre R.a.s Kébo")
Après ce long passage à vide, tel un phœnix, ce groupe veut renaître de ses cendres. En publiant un nouvel album de 14 chansons, dont la parution est prévue en mars prochain. Fidèle Fréddy Koubanzila, l’un des ténors de cet orchestre, confirme la reprise des activités de ce groupe, lequel vient, d’ailleurs, de finaliser l’enregistrement de cet opus.
Certains croyaient que l’orchestre R.a.s Kébo avait, définitivement, disparu de la liste des groupes congolais, depuis le décès de Jules Daron Massika, son fondateur, lors des événements douloureux que le Congo a connus, en 1998. C’était sans compter avec la détermination des autres membres de cet ensemble musical: Pemba Serge Auguste Basset-Basset, Fréddy Fidèle Koubanzila, Nicolas Malonga, dit Blaise Monfort, Michel Mbanza Timplar, Casi Massamba, Jacquy Malanda, Jean Médard Koubemba, Esalé Mengha, Anto Santana (chanteurs), Antoine Bahoumina (guitare solo), Assam Lindanda, Marcel Mboungou (guitare accompagnement); Djima Lolo Loisins et Willy Motéma (drummers), etc. Des artistes qui ont fait des pieds et des mains pour remettre à flot leur ensemble musical.
Même si l’orchestre R.a.s Kébo s’est reconstitué, Fidèle Fréddy Koubanzila reconnaît l’existence de quelques problèmes, qui ont entravé la marche de ce groupe: «L’orchestre R.a.s Kébo a toujours existé. Nous avons connu quelques problèmes avec le décès de notre chef, Jules Daron Massika, au cours des événements tragiques que le Congo a connus, en 1998. Aujourd’hui, nous avons essayé de rassembler ceux qui pouvaient être disponibles, au niveau de Brazzaville. C’est avec ceux-là que nous avons préparé un album qui va, bientôt, paraître, avec notre label, R.a.s Kébo.
Le nom définitif de cet album n’a pas encore été trouvé. Mais, Fidèle Fréddy Koubanzila a laissé entendre: «On voulait bien l’intituler ‘’Tyrannie des sons’’».
Parmi les titres de cet opus, il y a certains composés en l’honneur des membres de l’orchestre disparus. «Nous avons pensé à nos frères, qui nous ont quittés, parmi lesquels, notre chef, Jules Daron Massika, dans ‘’Nzitoukoulou’’, Mbélani Fidolé Landault, dans ‘’Mbélani’’. Par contre, il y a d’autres tels que: ‘’Nti Ntoba’’, de Timplar Michel Mbanza, ‘’Bibicha Geneviève’’, de Pemba Basset-Basset, ‘’Sot métier’’, de Esalé Menghals», a expliqué Fidèle Fréddy Koubanzila.
Il sied de signaler que l’orchestre R.a.s Kébo a fait parler de lui, par la qualité de ses chansons telles que: ‘’Simba Ntsakala’’, ‘’Ya ka dia mama Bâ dia Nseke’’ et ‘’Ngoma we yo’’.
L’album de l’orchestre R.a.s Kébo à paraître a été enregistré au studio Master Digital, à Sangolo, dans l’arrondissement 8 Madibou, à Brazzaville. Une propriété du virtuose guitariste Master Muana Congo «Manaja» (Ignace Nkounkou, de son nom à l’état civil). Lui qui a fait la pluie et le beau temps de l’orchestre Mando Negro Kualakua, dans les années 70-80. Et a, également, marqué, par son doigté, les œuvres des têtes couronnées comme Théo Blaise Kounkou, Pamelo Mounk’a, Pierre Mountouari, Loko Massengo, Cosmos Mountouari, et Toto Guillaume (Cameroun).
Pascal NGALIBO-YALA
Certains croyaient que l’orchestre R.a.s Kébo avait, définitivement, disparu de la liste des groupes congolais, depuis le décès de Jules Daron Massika, son fondateur, lors des événements douloureux que le Congo a connus, en 1998. C’était sans compter avec la détermination des autres membres de cet ensemble musical: Pemba Serge Auguste Basset-Basset, Fréddy Fidèle Koubanzila, Nicolas Malonga, dit Blaise Monfort, Michel Mbanza Timplar, Casi Massamba, Jacquy Malanda, Jean Médard Koubemba, Esalé Mengha, Anto Santana (chanteurs), Antoine Bahoumina (guitare solo), Assam Lindanda, Marcel Mboungou (guitare accompagnement); Djima Lolo Loisins et Willy Motéma (drummers), etc. Des artistes qui ont fait des pieds et des mains pour remettre à flot leur ensemble musical.
Même si l’orchestre R.a.s Kébo s’est reconstitué, Fidèle Fréddy Koubanzila reconnaît l’existence de quelques problèmes, qui ont entravé la marche de ce groupe: «L’orchestre R.a.s Kébo a toujours existé. Nous avons connu quelques problèmes avec le décès de notre chef, Jules Daron Massika, au cours des événements tragiques que le Congo a connus, en 1998. Aujourd’hui, nous avons essayé de rassembler ceux qui pouvaient être disponibles, au niveau de Brazzaville. C’est avec ceux-là que nous avons préparé un album qui va, bientôt, paraître, avec notre label, R.a.s Kébo.
Le nom définitif de cet album n’a pas encore été trouvé. Mais, Fidèle Fréddy Koubanzila a laissé entendre: «On voulait bien l’intituler ‘’Tyrannie des sons’’».
Parmi les titres de cet opus, il y a certains composés en l’honneur des membres de l’orchestre disparus. «Nous avons pensé à nos frères, qui nous ont quittés, parmi lesquels, notre chef, Jules Daron Massika, dans ‘’Nzitoukoulou’’, Mbélani Fidolé Landault, dans ‘’Mbélani’’. Par contre, il y a d’autres tels que: ‘’Nti Ntoba’’, de Timplar Michel Mbanza, ‘’Bibicha Geneviève’’, de Pemba Basset-Basset, ‘’Sot métier’’, de Esalé Menghals», a expliqué Fidèle Fréddy Koubanzila.
Il sied de signaler que l’orchestre R.a.s Kébo a fait parler de lui, par la qualité de ses chansons telles que: ‘’Simba Ntsakala’’, ‘’Ya ka dia mama Bâ dia Nseke’’ et ‘’Ngoma we yo’’.
L’album de l’orchestre R.a.s Kébo à paraître a été enregistré au studio Master Digital, à Sangolo, dans l’arrondissement 8 Madibou, à Brazzaville. Une propriété du virtuose guitariste Master Muana Congo «Manaja» (Ignace Nkounkou, de son nom à l’état civil). Lui qui a fait la pluie et le beau temps de l’orchestre Mando Negro Kualakua, dans les années 70-80. Et a, également, marqué, par son doigté, les œuvres des têtes couronnées comme Théo Blaise Kounkou, Pamelo Mounk’a, Pierre Mountouari, Loko Massengo, Cosmos Mountouari, et Toto Guillaume (Cameroun).
Pascal NGALIBO-YALA
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