Dans la très plurielle opposition congolaise, deux personnalités font du buzz. Il s’agit de Léon Kengo et de Vital Kamerhe. Le premier a réussi le tour de force de se poser en Autorité morale de l’aile "concertationniste " de l’Opposition. Et depuis, les adhésions à la plateforme dénommée " Opposition républicaine " pleuvent.

Vieux briscard de la politique zaïro-congolaise, vizir du Maréchal-président, Léon Kengo revit une seconde jeunesse politique. S’il toise les quatre-vingts printemps, le premier des sénateurs congolais semble loin de plonger dans la catégorie " has been ". En tout cas, par son activisme et son entregent politique, le recordman de la Primature repousse son horizon crépusculaire. " On n’a pas encore fini de parler de moi", aurait lâché "l’homme de la rigueur " avant de battre en retraite peu avant la chute du Régime Mobutu. Son régime. Pas besoin d’être clerc en politique pour constater que la suite est conforme à l’"auto- prophétie".
L’autre major de l’opposition qui monte sinon en puissance, du moins en notoriété, c’est bien Vital Kamerhe. Transfuge de la Kabilie où il concélébrait les messes avec le maître suprême, l’homme fort du Sud-Kivu a fini de gagner ses galons d’opposant radical. Ce qui n’était pas acquis d’avance. Tant, depuis sa mutation politique, Vital Kamerhe devait faire face à un procès en illégitimité ! Un procès systématiquement instruit à charge contre celui que les très zélés de l’opposition maximaliste taxaient au mieux d’opportuniste et au pire d’imposteur.
C’était peut-être compter sans la détermination du leader de l’UNC. Et son bras de fer avec les pouvoirs publics jusqu’aux incidents d’hier à Bukavu charrie incontestablement un côté "aubaine " pour cet opposant longtemps en mal de hauts faits.
Avec un Tshisekedi abonné désormais au service minimum, un Bemba embastillé -à durée indéterminée- à La Haye, Kamerhe semble avoir un boulevard devant lui. Il ne l’ignore pas. Sa posture victimaire actuelle devrait faire le reste. Avant lui, le leader de l’UDPS avait fructifié la même fortune avec les mêmes calculs. Ce qui a réussi hier à " Ya Tshitshi " pourra-t-il sourire aujourd’hui à " Vital " ? L’intéressé fait tout pour. Qui le lui reprocherait ?
José NAWEJ
L’autre major de l’opposition qui monte sinon en puissance, du moins en notoriété, c’est bien Vital Kamerhe. Transfuge de la Kabilie où il concélébrait les messes avec le maître suprême, l’homme fort du Sud-Kivu a fini de gagner ses galons d’opposant radical. Ce qui n’était pas acquis d’avance. Tant, depuis sa mutation politique, Vital Kamerhe devait faire face à un procès en illégitimité ! Un procès systématiquement instruit à charge contre celui que les très zélés de l’opposition maximaliste taxaient au mieux d’opportuniste et au pire d’imposteur.
C’était peut-être compter sans la détermination du leader de l’UNC. Et son bras de fer avec les pouvoirs publics jusqu’aux incidents d’hier à Bukavu charrie incontestablement un côté "aubaine " pour cet opposant longtemps en mal de hauts faits.
Avec un Tshisekedi abonné désormais au service minimum, un Bemba embastillé -à durée indéterminée- à La Haye, Kamerhe semble avoir un boulevard devant lui. Il ne l’ignore pas. Sa posture victimaire actuelle devrait faire le reste. Avant lui, le leader de l’UDPS avait fructifié la même fortune avec les mêmes calculs. Ce qui a réussi hier à " Ya Tshitshi " pourra-t-il sourire aujourd’hui à " Vital " ? L’intéressé fait tout pour. Qui le lui reprocherait ?
José NAWEJ
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